Pour garder le pouvoir, la droite allemande cherche maintenant une alliance à sa droite et non plus à sa gauche. Il semble que le souffle de Trump dans la nuque de Scholz et la visite de Musk à Weidel aient replongé notre grand voisin dans les affres des années 20…
Alice Weidel, quant à elle, achève le scholzisme
On sent qu’on va entendre du plus-jamais-ça un peu partout et que les docus flippants sur Hitler vont à nouveau saturer nos écrans mainstream. Cela n’empêchera pas la jonction entre les aspirations du peuple et la représentation politique de se faire, comme l’interdiction en Allemagne des partis extrêmes communistes et nazis n’a jamais empêché les opinions d’extrême gauche ou d’extrême droite, c’est-à-dire, au fond, le national-socialisme.
Naturellement, après la proposition de Merz de s’associer avec l’AfD, l’agent mondialiste Merkel est ressorti du tombeau pour crier au retour de Hitler. Le nouveau chef de la CDU (droite chrétienne) avait effectivement promis de ne jamais faire d’alliance sur sa droite. Le SPD et les Verts, clairement sur la touche pour l’élection qui vient, en ont profité pour rappeler le cordon sanitaire :
« Depuis la fondation de la république fédérale d’Allemagne il y a plus de 75 ans, il y a toujours eu un consensus clair de tous les démocrates dans nos parlements : nous ne faisons pas cause commune avec l’extrême droite.
Le chef des Verts, Habeck, a tenté le chantage économique :
« Au-delà des questions démocratiques que cela implique et du renoncement à la parole donnée, cette coopération entre l’AfD et la CDU serait un clou au cercueil de l’économie allemande. »
Malheureusement, sa menace sur la remigration a fait flop :
« Les gens qui ne s’appellent pas Mayer, Müller ou Habeck pourraient bien quitter le pays. »
Après les attentats au couteau par des migrants ces derniers temps, cette menace ne risque pas de terroriser le peuple allemand. Dernière réaction, celle de Heidi (!) Reichinnek, la patronne de Die Linke, le parti qui a le plus perdu lors de la dernière échéance électorale :
« Je n’aurais jamais pu m’imaginer qu’un parti chrétien-démocrate serait capable de rompre la digue qui le sépare de l’extrême droite. »
Curieusement, les voilà dans une situation à la française, avec les forces du bien (les sociaux-démocrates), les forces du mal (les populistes), plus un cordon sanitaire déchiré qui profite aujourd’hui à la droite, alors qu’il a longtemps profité à la gauche. Nous voilà une fois de plus dans le réveil des nations, prophétisé il y a 15 ans.
Selon toute logique, si on écoute les médias affolés et que la crise s’aggrave, l’AfD devrait manger la CDU de Merz, l’Allemagne entrer en guerre contre la Russie, perdre et être à nouveau découpée.
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