Les hommes sont à la fois libres et noués, plus libres qu’ils ne le souhaitent, plus noués qu’ils ne le discernent, la foule des mortels se composant de somnambules et l’ordre n’ayant jamais intérêt à ce qu’ils sortent du sommeil, parce qu’ils se rendraient ingouvernables. L’ordre n’est pas l’ami des hommes, il se borne à les régenter, rarement à les policer, plus rarement encore à les humaniser. L’ordre n’étant pas infaillible, c’est à la guerre qu’il appartient un jour de réparer ses fautes, et l’ordre les multipliant de plus en plus nous allons à la guerre, la guerre et l’avenir semblent inséparables. — Albert Caraco, Bréviaire du Chaos. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
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