Politiques québécoise et fédérale
Il est où, le bonheur?
Aux militants libéraux provinciaux qui rêvaient d’accaparer la sphère politique en lançant leur course à la chefferie du PLQ, la démission précipitée de Justin Trudeau et, en corollaire, le déclenchement d’une course à la direction du PLC, vient de jeter une ombre gênante sur leurs velléités. En revanche, de chaque côté du spectre politique, les partis libéraux traînent de la patte dans les intentions de vote au Québec comme au Canada et, de ce fait, l’arrivée d’un nouveau chef ne peut que redynamiser l’ardeur des militants du PLQ comme ceux du PLC. À l’heure actuelle, deux candidats semblent obtenir la faveur des militants des libéraux provinciaux, soit Pablo Rodriguez et Charles Milliard, et du côté des militants du PLC, Chrystia Freeland et Mark Carney dominent dans les intentions de vote, des courses à la direction qui susciteront indéniablement un engouement bénéfique pour les partis libéraux.
En ce qui a trait aux impacts éventuels de la désignation des nouveaux chefs sur l’aiguille des sondages, quoiqu’un gain appréciable puisse se manifester dans les intentions de vote des Québécois et des Canadiens lors des prochains scrutins, je serais étonné que ce sursaut se concrétise par une remontée significative de leur degré de popularité, le Parti Conservateur et le Parti québécois caracolant en tête des sondages depuis des mois.
Quoiqu’il en soit, la venue d’un nouveau chef au sein du PLQ ne peut que mettre fin au long chemin de croix parcouru depuis des années et lui permettre de renaître de ses cendres, et le PLC, redorer sa crédibilité profondément entachée par les effets extrêmement nocifs de la longue et lente agonie de Justin Trudeau.
Il est où, le bonheur?
En ce début d’année, nombreux ont été les proches qui nous ont souhaité le bonheur. Or, comme le dit une chanson, «il est où, le bonheur?» Une question qui pourrait sembler simple à répondre mais qui ne l’est peut-être pas dans la réalité. Pour plusieurs d’entre nous, le bonheur repose dans les «petites choses de la vie». Soit!
En revanche, mon expérience de vieux bonhomme de 77 ans me dit que le véritable bonheur est présent en chacun de soi pour autant que nous soyons «bien avec nous-mêmes». Et cela présuppose que nous nous acceptions tels que nous sommes. Il est là, le bonheur… Et je vous le souhaite du fond du coeur à l’aube de cette nouvelle année!
Henri Marineau, Québec
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