Au vu du retournement progressif du sionisme de la gauche à la droite, sur quarante ans tout de même, Le Pen, qui était hier l’ennemi des juifs, de son vivant, est en train de devenir leur ami, une fois mort.
Sa figure, n’en doutons pas, va être réhabilitée au fur et à mesure que le pouvoir profond aura besoin d’enfoncer et d’enterrer la gauche, l’immigration, l’islamisme, l’antiracisme, et même le mondialisme (ou le wokisme). On n’y est pas encore, mais tout va très vite en ces temps historiques.
Naturellement, il reste une frange du lobby juif qui s’accroche à son rocher de gauche, qui lui a conféré le pouvoir culturel. Mais la nouvelle tendance du céphalopode, c’est de s’accrocher aussi au rocher de droite. Quand on a plusieurs bras, comme Kali, on peut passer d’un rocher à l’autre sans risque, en multipliant les prises…
Le problème, pour les amis de Goldnadel, c’est que tout n’est pas récupérable, chez Le Pen. Son catholicisme, par exemple, ou son scepticisme.
Avec ce panégyrique venu d’un monsieur à l’accent belge, la greffe du lepénisme sur le sionisme risque d’être un peu plus compliquée. Historiquement, il y a des feux mal éteints, pour parler par périphrase.
Dans la même veine, on veut dire marginale et radicale, on a aussi Dieudonné, l’homme qui a essayé de tendre la main au lobby, mais qui s’est fait mordre.
Selon nous le morceau le plus lourd à avaler, pour les récupérateurs du lobby en transition (!), c’est quand Le Pen a développé, sous l’influence de qui vous savez, sa fibre sociale, pour l’associer à sa fibre nationale. Ce discours devrait être appris par cœur par tous les militants de gauche, antimondialistes et anti-Système. Malheureusement, ceux qui les manipulent le leur interdisent, et pour cause : ils perdraient leurs troupes en trois coups de cuillère à pot.
Au fond, quand on reconstitue la pensée du grand homme, on comprend qu’il est irrécupérable, mais dans le bon sens du terme. Alors que les zemmouristes font aujourd’hui du Le Pen sur l’immigration et l’islam, voilà que, de sa tombe, il envoie un contrepied malin.
Le personnage était donc beaucoup plus nuancé que ce que la propagande voulait bien nous faire croire, c’est-à-dire faire croire au peuple français, qui a marché dans la combine et craché pendant quarante ans sur le plus noble, le plus droit, le plus cohérent des hommes politiques.
On comprend que Le Pen n’était ni de gauche ni de droite, ou de gauche sociale et de droite nationale : il était de France, point. Timidement, depuis le 7 janvier, la vérité sur Le Pen, après des tombereaux d’immondices et de désinformation, sort de sa cachette, ou de son cachot.
« Il [J-M Le Pen] n’était qu’un exécutant de la bataille d’Alger, ce n’était pas un décideur. Ce sont d’autres décideurs qui sont importants, ceux qui étaient au pouvoir : Robert Lacoste et François Mitterrand », dit Benjamin Stora, historien spécialiste de l’Algérie. pic.twitter.com/UM7ywaQYdQ
— franceinfo (@franceinfo) January 8, 2025
C’est bien simple, la presse, aux ordres du pouvoir profond, a menti pendant des années sur le bonhomme, ce qui nous promet un Le Pen, bientôt, de la stature d’un de Gaulle. Que le lobby le veuille ou pas, finalement, puisque c’est le peuple français, une fois éveillé, qui décidera.
Toujours, le peuple a le dernier mot. Et aujourd’hui qu’il a perdu son guide, et qu’il est mené par de faux bergers, le peuple de gauche va comprendre son erreur.
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