Juan Branco grandit, il fait sa mue, tranquillement. Il faut dire qu’il revient de loin, comme il le dit lui-même, fils de bourgeois gauchistes, d’artistes nomades – presque une tare, au sens médical du terme. Et puis, maintenant, dans sa bouche arrivent des mots comme « souverainisme », « fait religieux », « chez-soi politique », « esprit français », « il n’y a plus d’identité », « agréger des forces séparées ou irréconciliables »… Nous félicitons le progrès accompli, mais il faut faire vite, car le temps presse désormais !
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