ÉTATS-UNIS : Déstabiliser le monde pour mieux le dominer par Michel TAUPIN

ÉTATS-UNIS : Déstabiliser le monde pour mieux le dominer par Michel TAUPIN

Planqués entre deux océans, n’ayant rien à craindre ni du Canada ni du Mexique, les États-Unis se croient à l’abri de tout (le 11 septembre ayant été une exception), aussi se permettent-ils de déstabiliser, diviser le monde, pour perpétuer et accentuer leur hégémonie.

Les déstabilisations, les coups tordus, les ingérences étrangères, les guerres par procuration se multiplient sur notre planète ? Washington, ses valets, et leur bras armé l’OTAN, bien qu’ils s’en défendent, sont toujours à la manœuvre…

La politique adoptée par Washington est celle des rapports de force parce qu’ils leur sont encore favorables. Peu à peu ils ont effacé les restes de civilisation que la diplomatie avait encore le pouvoir de préserver, parce que la résistance à l’hégémonie étasunienne est grandissante. L’opposition dans le monde à leur prétention planétaire arrogante s’organise au grand dam de Washington. Aussi voit-elle d’un très mauvais œil s’effriter son pouvoir et ses intérêts (dont la suprématie du dollar et le paiement de sa dette abyssale par des pays tiers) au profit d’un multilatéralisme, d’un nouvel ordre mondial qui tend à rendre aux peuples leur indépendance économique et politique. L’espoir de décider soi-même de son avenir est devenu tangible pour une grande partie de la planète.

Washington n’a jamais su vraiment ce que la diplomatie impliquait de respect, de considération pour son interlocuteur et de concessions à faire de part et d’autre puisque la plupart du temps, par crainte de représailles économiques ou militaires, les gouvernements s’alignaient sur les choix étasuniens. Depuis 1945, les États-Unis ont perdu toutes les guerres dans lesquelles ils se sont engagés, du Vietnam à l’Irak en passant par l’Afghanistan. Mais elles ont fait beaucoup de dégâts humains et matériels, déstabilisé, fragilisé des régions entières, et finalement servi leurs intérêts à long terme.

Alors face à cette nouvelle donne émancipatrice, à cette évolution qui semble inéluctable, le pays du capitalisme triomphant, littéralement effrayé par la perspective de voir son Empire s’effondrer, utilise les seuls moyens que sa morgue peut envisager pour imposer sa prépotence : le chantage et la force, avec leurs cortèges monstrueux de violences, d’assassinats, de mensonges, de trahisons, d’impostures, de corruptions, de coups tordus, de guerres par procuration, bref toute la panoplie de l’immoralité et de la barbarie.

Dans un bras d’honneur gigantesque, n’hésitant pas à prétendre « lutter » pour la « liberté » dans le monde, voilà donc les États-Unis qui soutiennent et applaudissent le génocide Palestinien perpétré par leur gendarme régional Israël et son odieux criminel en chef Netanyahou…

Les voilà aussi qui détruisent sans aucun état d’âme, le Liban et la Syrie avec leurs alliés de la région, Israël et Turquie, et en transformant en rebelles respectables, les pires assassins terroristes d’Al Qaïda (ceux-là mêmes qu’ils voulaient exécuter il y a peu tant leurs crimes étaient abjects), comme ils l’ont fait en Irak et en Afghanistan…

Les voilà encore qui font, pour la démanteler, la guerre à la Russie par l’Ukraine interposée, après y avoir propulsé au pouvoir des néo-nazis de la pire espèce, et toujours en utilisant leurs valets européens et leur bras armé l’OTAN… en n’oubliant jamais qu’ils ont déjà démembré la Yougoslavie de manière bestiale, toujours avec l’OTAN, et imposé la création d’un état fantoche, le Kosovo pour neutraliser la Serbie…

Les voilà toujours, avec la complicité de certains pays européens, qui déstabilisent la Moldavie par des manœuvres et provocations souterraines pour qu’elle se détache de la Russie et colle au projet européen…

Les voilà aujourd’hui, avec la connivence de l’Europe, qui soutiennent un coup d’État institutionnel en Roumanie, où le gouvernement sortant s’est arrogé le droit d’annuler le 1er tour de l’élection présidentielle parce que le candidat arrivé en tête voulait s’entendre avec la Russie… Inacceptable pour le camp européen devenu ennemi de la Russie.

Les voilà encore qui appuient une guerre civile en Géorgie, et qui fomentent des coups tordus en Biélorussie pour tenter d’abattre les gouvernements en place, après avoir retourné la Finlande et les pays baltes….

Les voilà enfin qui continuent impunément à étouffer, étrangler Cuba et le Venezuela, pour la seule raison que les choix politiques de ces pays ne leur plaisent pas. Des crimes contre l’humanité qui auraient dû déclencher une riposte cinglante et massive des institutions chargées de préserver la paix.

Tout cela bien sûr, est fait au nom de la démocratie et de la souveraineté des peuples puisque les États-Unis se considèrent comme « le pays d’où ne peut venir que le bien » ! On isole la Russie puis on la détruit. Viendra le tour de la Chine si la folie étasunienne n’est pas stoppée à temps…

Tout cela est fait avec la complicité de l’Europe qui s’est livrée pieds et poings liés à son maître étasunien et qui parfois est plus yankee qu’un yankee. Nous le payons déjà très cher mais le pire est à venir.

Tout cela est fait sous un déluge médiatique de justifications honteuses et terriblement mensongères qui ne laisse aucune chance au journalisme honnête et qui démontre que la démocratie en France et en Europe est un mirage.

C’est toujours contre la masse que les idées de progrès et la vérité percent et triomphent ! Alors ne perdons pas espoir !

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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