Gare à la surmédication qui diminue la conscience claire
Une fâcheuse tendance à la hausse?
Il y a un sujet tabou concernant les vieillards de plus de 75 ans: combien d’entre eux sont surmédicamentés aux abaisseurs de lucidité addictifs?
On parle de substances puissantes comme:
1- Anti-dépresseurs altérant l’humeur
2- Somnifères puissants
3- Anxiolytiques pour réduire l’anxiété générale et l’angoisse de la mort
4- Toute la gamme des comprimés antidouleurs incluant fentanyl et opioïdes pris par la même personne
5- Une combinaison des 4 précédents
La surconsommation de ces substances hautement addictives crée rapidement de l’accoutumance et de la dépendance psychologique, ce qui fait que ce ne sont plus les mêmes personnes qui sont devant nous. Les proches s’en aperçoivent lorsqu’ils leur parlent. Ce ne sont plus ceux qu’on a connus.
Leur vivacité intellectuelle et leur intérêt à participer activement à la vie se voient grandement hypothéqués. Ils sont démotivés de toute action concrète, deviennent léthargiques, engourdis de l’esprit. Leur conscience claire des choses, des gens et du monde autour d’eux s’en voit diminuée. Ils sombrent lentement dans la brume, le flou, regardent dans le vide.
Je suis certain qu’une enquête approfondie révélera des faits comme:
1- 6 vieillards sur 10 sont accros à au moins 1 médicament abaisseur de lucidité
2- 4 vieillards sur 10 sont accros à au moins 2 médicaments abaisseurs de lucidité
3- 3 vieillards sur 10 sont accros à au moins 3 médicaments abaisseurs de lucidité
4- 75% des vieillards insistent pour continuer ces médicaments bien que le besoin médical ne soit plus réellement justifié (par addiction et par appréciation de l’effet calmant ou euphorisant). Il leur suffit d’insister un peu pour qu’un médecin complaisant voulant soulager tous les maux cède sous la pression. Et si jamais ça ne marche pas avec lui, on s’essaiera avec un autre moins regardant.
Et voyant tout cela, on ne se demande plus pourquoi tant de vieillards ont l’air perdus…
C’est simple, ils sont dans les vapes!
Dans le monde sujet aux excès de la musique rock, des artistes aussi connus qu’Elvis Presley, Michael Jackson, Prince et Tom Petty sont morts de surdose de ce genre de médicaments. L’autopsie révélait un cocktail explosif de toutes sortes de substances prescrites rendues à des doses léthales.
Considérant cela, la surmédication serait-elle une forme alternative d’aide médicale à mourir forcée et plus expéditive?
Il se peut même que les excès décrits commencent dès la catégorie des 60 à 75 ans à plus petites doses, et que cela va en augmentant par la suite. Ça fait pas mal de monde sous influence et devenus moins qu’eux-mêmes.
Qui aura la volonté politique d’y voir et d’y remédier?
Note: il aurait été facile d’illustrer l’article avec tout plein de photos de pauvres vieillards à l’air hébété et hagard, mais je m’en suis abstenu par respect pour nos aînés.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec
