Par Claire Petit-Demange
Ce mercredi 27 novembre 2024 à 07 H 30, une centaine de gendarmes locaux ont investi notre propriété obéissant à un arrêté du Préfet de Savoie., François Ravier, publié et exécuté le jour même, soit le 27 novembre 2024.
Les gendarmes étaient en protection de l’intervention des services vétérinaires départementaux, lesquels avaient déjà enlevé 120 chiens laissés à l’abandon et causant le décès de vingt d’entre eux en 2015 et répartis les cent autres dans divers chenils de la mort sur le territoire français.
L’objectif de l’intervention de ce jour était de détruire les enclos pour que nous ne puissions plus accueillir nos chiens. Avant de détruire les enclos au tractopelle, ils ont inspecté nos chiens et en ont choisi une soixantaine qui avaient une valeur marchande à la revente. Il s’agit de chiens de traineaux.
Les services vétérinaires ont trainé nos chiens au lasso, avec violence pour les amener dans les camions où étaient entassées sur plusieurs étages des cages en métal. Les chiens étaient deux par cage et partaient en Bretagne (SACPA BETTON) et en région Lyonnaise (SACPA de Marennes).
En fin d’après-midi, les services vétérinaires chargeaient dans un fourgon de la SPA de Savoie nos vieux chiens, sans nul doute, pour les euthanasier, tout ceci dans une ambiance de franche rigolade de la part des gendarmes.
L’urgence était de mise pour les services de la Préfecture pour que nous ne puissions pas faire usage d’un quelconque recours judiciaire.
Pourquoi cet acharnement contre les époux Petit-Demange ?
Les procédures baillons que le Préfet actuel a lancé depuis 2022 font suite à nos actions contre les produits polyfluoroakylés utilisés sur les skis pour améliorer la glisse. Ces produits extrêmement nocifs pour le vivant car ils se répandent à la fonte des neiges dans les sols et viennent polluer les rivières, les terres, les végétaux, les animaux et, bien évidemment, les humains. Ces produits sont hautement cancérigènes.
Ne pouvant nous faire expulser de chez nous par la vente forcée programmée que nous avons bloquée au moyen de la justice, le préfet a ordonné sur ordre exécutif d’arrêté préfectoral la destruction de notre chenil et l’enlèvement des chiens qui s’y trouvaient sans aucune légitimité.
Le scandale des produits polyfluoroalkylés sortira de toute façon, détruisant toute vie qui se trouve sur son passage, produisant cancer, AVC, troubles hormonaux Nous avons tenté d’alerter les autorités sur ce sujet et pour seule réponse, nous avons eu un détournement de procédure judiciaire pour détruire notre vie privée et notre cheptel de chiens de traineaux.
C’est tout simplement l’honneur de la France qui est entachée. Ce préfet, François Ravier, est un danger pour la démocratie, la vie animale, végétale et humaine.
Le harcèlement contre les lanceurs d’alerte que nous sommes nous amène misère, isolement et anéantissement économique et social.
Nous sommes solides et heureusement soutenus moralement par le gouvernement de Savoie, Profession gendarme, le SMSA (Syndicat des Mécontents du Système Agricole) et le MODEF (Syndicat des petits exploitants agricoles). Beaucoup seraient tombés malades ou se seraient suicidés face à une telle violence administrative et policière.
Claire Petit-Demange
Ci-dessous la lettre du Président de Savoie adressée à Mr François RAVIER :
Mentionnons que Profession Gendarme a déjà publié plusieurs articles sur le harcèlement administratif dont est victime Claire Petit Demange. A cet effet nous avons publié :
Le 03 octobre 2024 – Agression policière gratuite ordonnée par le préfet de la Savoie Il semblerait que l’IGPN se soit saisi de cette affaire.
Le 12 octobre 2024 – Claire Petit-Demange placée en garde à vue pour « tentative de vol » Ici la question est toujours posée, où sont les faits constitutifs de la « tentative de vol » ? Si les faits étaient constitués, pourquoi les policiers présents sur les lieux n’ont pas usé du « flagrant délit » ? Pourquoi le parquet a attendu plus de deux mois pour constituer cette « tentative »?
Le 15 octobre 2024 – Claire Petit Demange condamnée à 4 mois de prison ferme avec 2 ans de probation pour tentative de vol. Lors de sa Garde à Vue Claire Petit Demange n’a. pas eu droit à l’assistance d’un avocat malgré ses demandes. À RETENIR : Quelles sont les causes de nullité de la garde à vue ? La garde à vue est nulle si l’examen médical est initié tardivement, en cas de retard de la notification des droits du suspect ou si l’avocat est absent au cours des auditions. (source : Justifit)
La Garde à vue et le jugement cités ci-dessus sont donc entachés de nullité.
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