Je n’écris pas souvent pour ma gouverne, mais, ce coup-ci, je n’hésite pas.
Le boy de Rothschild est en train d’infliger aux Français une saignée de 60 milliards d’euros. Á titre de comparaison, le budget de l’Éducation nationale est de 63 milliards d’euros. Il s’agit, nous disent le boy et ses affidés, de « redresser les comptes » pour répondre aux exigences européennes en matière de déficit. Soit dit en passant, s’il faut « redresser les comptes », il ne faut pas chercher bien loin pour savoir qui les a malmenés.
On remarque, cela dit, qu’il existe sûrement un rapport entre la saignée de 60 milliards et les 70 milliards donnés chaque année en cadeau aux multinationales et aux 5% des Français les plus riches.
Comme cette valse de milliards ne saurait impunément durer, Éric Coquerel (LFI), président de la commission des finances à l’Assemblée nationale, a décidé de transformer cette commission en commission d’enquêtes pour savoir s’il y a eu truquages, mensonges, incompétences chez Bruno Le Maire et son successeur.
La vérité éclatera peut-être mais, d’ici là, chaque retraité va toucher 150 euros de moins à cause du report de l’indexation des pensions sur l’inflation.
Ceux qu’on appelait « les vieux » ou les « croulants » quand j’étais enfant, « le troisième âge » quand je suis devenu adulte, « les seniors » maintenant que je suis concerné, vont donc être frappés par un amenuisement de la branche vieillesse d’environ 3 milliards d’euros. Le report de l’indexation des pensions sur l’inflation va représenter 2 à 300 euros en moins pour chaque retraité. Ce qui est assez violent dans la mesure où deux millions de personnes âgées vivent sous le seuil de pauvreté, qui est de 1216 euros par mois.
Sous le règne du boy de Rothschild, le taux de pauvreté est passé de 7,5 à 10,6% chez les 65-74 ans. Les femmes étant davantage victimes que les hommes en raison du sous-emploi, du travail à temps partiel et des ruptures de carrière. Pour elles, 100 ou 200 euros de différences, ce n’est pas rien.
Á cause de la modestie des pensions qui ne suivent plus l’augmentation du coût de la vie, 500 000 retraités continuent de travailler. Ce qui satisfait les secteurs où il y a pénurie de main d’œuvre, malgré les travailleurs immigrés : restauration, petite enfance, aide à la personne. Dans certaines entreprises, un salarié sur cinq a plus de 60 ans.
PS : le boy se trouve actuellement en Argentine. Le président Milei vient de signer un nouveau décret pour maintenir les pensions sous le seuil de pauvreté.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir