La Porte des ténèbres : nous y voilà

Sérieusement, on se demandait quand l’Église allait commencer à réagir, avec les moyens modernes, tout en restant elle-même. Car on peut garder le dogme et changer la forme, à l’inverse du faux pape François, qui a gardé la forme mais abandonné le dogme. Ça ne fait pas de Bergoglio el Diablo, mais un bon gros traître.

La nouvelle Église à l’ancienne, c’est le cas de Frère Paul-Adrien, une sorte de Rochedy cohérent, qui cartonne sur YouTube, la chaîne pourtant bien-pensante, ce qui veut dire qu’il l’a infiltrée, détournée, à la manière des trotskistes. Le mec a un discours à la fois évangélique et offensif, à moins qu’il ne soit déguisé en cureton, mais quelle importance ?

Le renouveau du christianisme, il est là dans les deux cas. Entre l’abbé Raffray, petit Frère Brice et lui, on peut dire que l’Église tend toujours l’autre joue, mais en effectuant une balayette par en dessous sur le progressisme.

Le topo du bro nous rappelle la cérémonie d’ouverture des JO chroniquée par l’équipe soralienne. Cela dit, sur l’aspect satanique du festival Hellfest, n’exagérons pas, on est dans le déguisement, un Halloween pour rockers 40 ans d’âge qui ont tous un boulot en CDI et une famille normale. Une fois dé-déguisés (et dégrisés), on peut les voir pouloper au supermarché le samedi matin.

Le problème, ce ne sont ni les déguisements ni les machines qui font peur aux enfants, mais bien la mise en avant d’une esthétique noire, au sens de déprimante, un parfum de fin du monde. On veut fourrer dans la tête des gens que l’Apocalypse approche, et l’apocalypse, ça ne peut être que la guerre totale, mondiale ou civile.
Mais quand on se tape une mondiale, en général, la civile vient en bonus. On règle ses comptes entre partis, factions, voisins, et demain, ce sera entre mondialistes et souverainistes.

On y va tout droit puisque de manière absolument maligne, c’est-à-dire subtile, à la Lulu Cerise, la Banque, déguisée en Macron, nous pousse à la guerre contre la Russie, l’Iran et la Chine. Alors, dans ce scénario, le grand Satan n’est pas Satan lui-même, mais les faucons du Pentagone alliés d’Israël qui ont foutu Kamala sur le trône et qui veulent dégommer Trump. La puissance du pouvoir profond se mesure à la faiblesse d’un président… Macron, dans ce grand jeu, est le petit représentant d’une France inféodée à l’UE, aux USA et à Israël, une triple humiliation.

La porte des ténèbres, c’est celle qui nous fait passer de la lumière à l’ombre, de la paix à la guerre, de l’abondance à la pénurie. On ne sait pas ce qu’il vous faut, mais on est en plein dedans.

V’là la bestiole de l’événement

Les ténèbres, c’est aussi quand EDF vous coupe le jus, en conséquence des tarifs indignes qu’ils imposent aux Français. C’est kif-kif avec les autres sociétés commerciales, parfois pires. Chez nous, la facture a augmenté, sans raison, alors que le prix du KW/h chutait, de 50 %.

Les ténèbres, ce sont aussi les pseudo-chanteuses Sagazan, Yseult et Nakamura, monuments de médiocrité qu’on nous vend comme de brillantes étoiles. Finalement, les ténèbres, si on veut éviter de mettre le Diable à toutes les sauces – même la béarnaise avec une viande maudite par les végans –, c’est tout bêtement le contraire du beau, du vrai et du juste (ou du bien).

Ceux qui défilent aujourd’hui à la télé pour défendre les atrocités du génocide en cours incarnent bien le triptyque laideur, mensonge et injustice, et comme ils mentent tout le temps, par définition, ils font croire en plus que ce sont eux qui incarnent le beau, le vrai et le juste ! Là c’est vraiment diabolique.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation