Depuis dimanche 6 octobre 2024, une adolescente est bloquée dans les décombres causés par les bombardements qui frappent le camp de réfugié.es de Jabaliya et plus globalement l’ensemble de la partie nord de la Bande de Gaza.
Zamzan Al-Ajrami a 15 ans, depuis quatre jours cette adolescente survit dans les décombres de son foyer, entourée de ses proches, sévèrement blessées et de sa mère qui n’a pas survécu. La jeune femme a témoigné qu’elle avait dû faire le linceul, seule. Zamzam Al-Ajrami a donc tenté d’appeler une de ses professeures afin qu’elle prévienne les secours.
Les derniers contacts avec Zamzam Al-Ajrami remontent au dimanche 6 octobre. Les bombardements constants sur le camp de Jabaliya et l’impossibilité pour les secours de tenter d’aller la sauver, laissent peu de place au doute.
Les troupes israéliennes ont interdit aux secouristes et soignants du Croissant Rouge Palestinien et de d’autres organismes d’intervenir sur les lieux du bombardement.
Huit mois après la mort d’Hind Rajab (6 ans) qui avait survécu plusieurs jours dans la voiture où l’armée israélienne avait assassiné son père, sa sœur et sa cousine, le piège dans lequel se trouve Zamzam Al-Ajrami trouve une résonance particulière, un an après le début de cette guerre génocidaire contre le peuple palestinien.
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