Le territoire juif ne cesse de s’agrandir au fur et à mesure des guerres d’épuration ethnique de l’État raciste israélien. Au fond, quelles sont les frontières de ce faux pays ? On rappelle que Benyamin Netanyahou descend d’un juif polonais qui a changé de nom pour faire hébreu.
Le grand-père Mileikovsky est d’origine biélorusse et polonaise (pas une goutte de sang sémite), un rabbin intégriste et fanatique qui a changé le nom de famille en « Netanyahou » qui signifie « don de dieu », rien que cela. Son fils, Benzion, fut l’un des fondateurs de cette idéologie fasciste qu’est le sionisme révisionniste. Son petit-fils est le criminel de guerre Netanyahou. (Erwan Davoux sur X)
Pour ceux qui croient que c’est une guerre contre le Hamas et le #Hezbollah pour la « sécurité d’#Israel ». Non, le sionisme a toujours mené des guerres de conquête pour réaliser une « promesse » biblique : le Grand Israël, du Nil à l’Euphrate (Genèse 15:18). pic.twitter.com/JfBJ2UGjdF
— Youssef Hindi (@Youssef_Hindi) September 29, 2024
Voici une traduction Google de l’article du Jerusalem Post déniché par Youssef Hindi.
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Les versets de la Torah véhiculent des messages profonds que nous pouvons extraire avec perspicacité pour notre vie quotidienne. Le rabbin Shay Tahan, le Rosh Kollel de Shaarei Ezra à Brooklyn, NY, nous ouvre gracieusement les portes pour les comprendre.
Le récent conflit au Liban soulève la question séculaire des frontières nord de la Terre d’Israël biblique. Où exactement Hachem a-t-il défini les limites et sommes-nous obligés de conquérir ces zones ? Les mitsvot [1] de terouma et de ma’aser s’appliquent-elles à ces terres en tant que partie de la Terre d’Israël, ou sont-elles considérées comme situées en dehors des frontières ?
La Torah fournit des directives claires concernant les zones que nous avons reçu l’ordre de conquérir lors de la prise de possession du pays.
Au cours de la dernière génération, le terme « Grand Israël » est devenu très populaire. Il est parfois utilisé dans les discussions politiques ou religieuses sur les frontières idéales ou futures d’Israël, souvent dans le contexte d’aspirations messianiques ou sionistes. Certains l’interprètent comme un appel au rétablissement des frontières bibliques d’Israël. Cependant, le concept varie dans sa signification, allant des interprétations symboliques ou spirituelles aux revendications géographiques littérales.
Ce terme fait référence au concept des frontières bibliques de la Terre d’Israël telles qu’elles ont été promises au peuple juif dans diverses parties de la Torah. Il est souvent associé à la terre décrite dans l’Alliance avec Abraham (Brit Bein HaBetarim), qui s’étend du « fleuve d’Égypte » (interprété par certains comme le Nil ou un fleuve plus petit du Sinaï) au fleuve Perat. Cette vaste région comprend des parties de l’Israël actuel, la Cisjordanie, Gaza, le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Irak.
Lorsque Hachem a promis à Avraham Avinou la Terre d’Israël lors du Brit Bein HaBetarim, le verset dit (בראשית טז) : « Ce jour-là, Hachem a conclu une alliance avec Avram, en disant : À ta descendance, J’ai donné cette terre – depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate. »
Dans la bénédiction à la fin de la paracha Ekev, Hachem nous dit que nous recevrons toutes les terres que nous conquerrons dans les limites mentionnées. Au nord, la Torah déclare : « Tout lieu que foulera la plante de ton pied sera à toi – depuis le désert et le Liban, depuis le fleuve – l’Euphrate – jusqu’à la mer occidentale sera ta frontière . » Cette promesse du Créateur place clairement la terre du Liban dans la Terre promise d’Israël, ou ce que certains appellent « la Terre complète d’Israël », ou « le grand Israël ».
Le Ramban écrit que le Liban se trouve à l’intérieur des frontières d’Israël et ajoute que nous avions l’obligation et l’ordre de le conquérir.
Le Sefer Yehoshua commence par Hachem parlant à Yehoshua et répétant le commandement ci-dessus : « Tout lieu où ton pied posera le pied t’a été donné, comme je l’ai dit à Moïse, depuis le désert et le Liban jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate. »
La tribu d’Asher est principalement associée à des régions qui incluent des parties du Liban. Après la conquête du pays sous Yehoshua, les tribus ont établi leurs territoires, Asher s’étendant dans des zones adjacentes au Liban. Le texte décrit la frontière de la tribu d’Asher, en détaillant des sections de frontières et des listes de villes, dont certaines sont des villes frontalières qui marquent la frontière de la tribu. Dans l’héritage de la tribu d’Asher se trouve la vallée d’Akko, au nord du mont Carmel, avec son point le plus septentrional dans la ville de Sidon.
L’extension de la Terre d’Israël à des territoires supplémentaires, comme dans le concept de « Grand Israël », a plusieurs implications halakhiques potentielles. Celles-ci tournent principalement autour de commandements qui sont spécifiquement liés à la terre, connus sous le nom de mitsvot hatelouyot ba’aretz (mitsvot dépendant de la terre).
Une info désormais mainstream
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Après lecture, il ne reste plus aux Libanais, aux Irakiens, aux Syriens, aux Jordaniens et aux Palestiniens qu’à écrire leur propre Torah (et leur Talmud ensuite) revendiquant toutes les terres qui leur appartiennent déjà, plus la terre d’Israël, que ces cinq pays se partageront équitablement. Et la paix règnera enfin au Proche-Orient.
Plus concrètement, Israël ne tenant que grâce au parapluie militaire et financier américain, le contrôle de l’Amérique est absolument fondamental pour les juifs israéliens. Un changement brusque en Amérique peut avoir raison d’Israël, ainsi qu’un pays nucléaire islamique devenu fou, ou anti-israélien, par exemple le Pakistan.
Tant que les dirigeants américains trahiront leur peuple en travaillant pour Israël, l’injustice perdurera au Proche-Orient. Biden et Harris se sont ainsi félicités de l’assassinat de Nasrallah, arguant que le Hezbollah était responsable de la mort des 241 soldats américains dans l’attentat du 23 octobre 1983, alors qu’en moins de 20 ans, les Américains ont tué directement ou indirectement un million d’Irakiens, sans parler des Afghans et des Syriens.
En attendant, les Israéliens ont organisé le 7 octobre 2023 un 11 Septembre chez eux, enfin, sur les territoires pris aux Palestiniens, afin de justifier leur nouvelle phase de guerres de conquête. C’est exactement ce que les Américains (et les Israéliens en doublette) ont fait avec l’Irak et l’Afghanistan.
Et si l’on reprend la thèse de Guyénot, dans son Comprendre le 11-Septembre, alors on peut penser que le renseignement militaire israélien a exploité une faille laissée volontairement ouverte dans sa défense, pour laisser entrer les combattants du Hamas, augmenter les victimes civiles de cette journée (en les mitraillant par hélicos ou les écrasant sous les obus de chars), et passer ensuite à l’offensive, une offensive évidemment bien préparée.
Cela entrera peut-être dans le cerveau de Robert Ménard, qui pense que le renseignement israélien a dramatiquement failli le 7 Octobre (2023), pour redevenir génial au Liban les 17 et 18 septembre 2024 avec le coup des bipeurs, et à Beyrouth le 28 octobre 2024 avec l’assassinat (plus ou moins) ciblé de Nasrallah.
En marche vers le Grand Israël (janvier 2024)
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation