ROMAN MAGA

ROMAN MAGA

MAGA (2 livres)

Format Broché

« JE PENSE QUE LES CARREFOURS DU DESTIN ET DE LA CIVILISATION SE PRÉSENTENT DEVANT NOUS.
JE PENSE QUE NOUS DEVONS PRENDRE LE BON CHEMIN, ET QUE VOUS ÊTES LE BON CHEMIN. »
Elon Musk s’adressant à Trump sur X, le 12 août 2024.

On dirait que l’ami Sondeck se décide à lâcher dans l’arène le roman monstre sur lequel il travaillait depuis plusieurs années.

Ce gag ou rapport atypique sur la finance moderne, suivi du brouillement américain actuel, commence avec un père qui appelle son fils David en matinée du 11 septembre 2001.

Alors que ce jeune premier passe ses vacances en Suisse, le père va au principal : « Fiston, on a un problème. Il va falloir que tu serves de standard téléphonique toute la journée. »

En plein déroulement des évènements, il semble en effet qu’un détail ne se déroule pas comme prévu.

Le fils embringué va devoir suivre et coordonner des réparations jusqu’à 17h et quelques, heure de New York.

Un scénario qui demande des précautions vis-à-vis des sources. On nous laisse donc découvrir avec un grand luxe de détails, comment cette histoire a pu fuiter et parvenir jusqu’à nous en version intégrale.

Quelque chose de bon finira par sortir de tout cela… MAGA ? Trump, 47e président des États-Unis ? Ou la page refermée sur un épisode très croustillant des Mystères de l’Ouest ? Ou tout à la fois !

Source : Amazon

MAGA

« Je pense que les carrefours du destin et de la civilisation se présentent devant nous. Je pense que nous devons prendre le bon chemin, et que vous êtes le bon chemin. »

Elon Musk s’adressant à Donald Trump sur X, le 12 août 2024.

Aux origines d’un mouvement vivant sans doute dans la fraîcheur de ses premières années, voici une histoire romanesque, bien sûr. Elle dessine l’impact  et l’aboutissement révolutionnaires de la finance moderne dans l’organisation de l’Amérique, devinés à travers six mois de la vie d’un de ses jeunes ressortissants.

Ayant mis de côté tous les garde-fous, cet ordre, parvenu à un niveau d’assurance et d’arrogance impressionnant, s’expose aujourd’hui à une réaction interne et externe dont on ne peut à ce jour deviner ni le timing ni les proportions exactes. Cette réaction s’organise aux États-Unis, et ce mouvement visé, au leader décrié par des médias alignés, est là pour un moment.

L’idée que l’abâtardissement général d’une nation peut devenir le fruit d’une souscription volontaire est l’illusion qui a bercé toutes les fins de régimes.

L’auteur.

Linn Sondeck

MAGA I

Sooner or Later

ROMAN

« Ceci est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite. »

Copyright © Linn Sondeck, 2024. Tous droits réservés.

ISBN : 978-2-9595839-2-6

TEXTE INTÉGRAL

Éditions Linn Sondeck, Paris

Imprimé par KDP

Dépôt Légal Octobre 2024

Le code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L-335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Avertissement :

Entre fin juin et mi-juillet, en 2024, lors d’une quinzaine estivale secouée, on a relevé une jubilatoire voire violente accélération des évènements aux États-Unis.

À quelques jours près s’enchaînent les démonstrations fatigantes, décevantes et fatales d’un président américain en fonction déjà pas très glorieux exposant sa confusion et sa difficulté aiguës à gérer la pression d’un débat télévisé face à Trump.

Dans la foulée de ce coup de boutoir, le contexte bucolique d’un rallye de Donald Trump en Pennsylvanie ; les gestuelles et rituels du numéro 45 coiffé de rouge et désignant au hasard ses supporters d’un index michelangelesque, avant de les gratifier de claps de mains.

Et quelques minutes après, ces claquements incongrus, salves de coups de feu tournant la nouvelle et non dernière page des tentatives d’assassinats politiques aux USA, quelques quarante-trois années après les essais de tir à bout portant sur Ronald Reagan.

Dans ce roulé-boulé aussi tendu qu’inattendu, me revient le fil d’un projet personnel mis en couveuse. Une histoire irrévérencieuse, livrée par un New-Yorkais en difficulté lors de mon arrivée sur la côte Est en 2010.

Un bloc d’enregistrements transcrits et mis de côté après l’achèvement du travail… Étape à la suite de laquelle un vague à l’âme doublé de scepticisme, ainsi qu’un profond souci de prudence m’avaient étreint.

Comme si j’avais attendu un déclic pour inviter les lecteurs à se plonger dans ce rapport d’origine étrangère, plutôt que de m’attirer de sérieux problèmes avec les agents de la vérité en circulation. Ceux qui célèbrent massivement notre époque et n’aiment pas du tout qu’on vienne en perturber le tableau avec des rapports atypiques, qui plus est, basés sur aucune preuve. Cela dit, n’est-ce pas le propre de toute fiction ?

Quelque chose là-dedans allait se raccorder aux signes actuels, signes qu’une partie non négligeable d’Américains ressentent dans leur chair.

Une tentative d’assassinat politique forçant une directrice du Service Secret des États-Unis à démissionner, dans la foulée du renoncement de son Président à poursuivre sa campagne deux jours plus tôt, n’est pas une forme anodine de la vie d’un pays, bien plutôt l’empreinte de forces internes en mouvement.

En périphérie de l’épisode scabreux du rallye républicain de Butler, le brutal déni de soutien des démocrates semble flagrant. Les images de Biden, filmé de dos, escaladant la rampe escamotable de son Boeing officiel. Et laissé à son sort, abandonné à ses forces déclinantes par son escorte immobilisée au bas du Jumbo. Les pas lourds, incohérents, la déconnexion avec le plancher de ce Président juste avant d’abandonner sa campagne et juste avant le cut final du montage…

Confirmation que personne ne parie sur des bras cassés, encore moins dans les sphères du pouvoir. Signaux d’une fin de chapitre, d’un monde grouillant sous la surface. Signaux dont on a du mal à pointer les engrenages internes. Ceux d’un univers dont les lois sont assez éloignées de nos repères terrestres.

« Tant mieux, me suis-je dit, on se doute à quel point l’élite de ce pays est puissante et tient à le rester. On a certes du mal à cerner d’où cette mainmise lui vient, à quoi elle tient dans les faits… À ce miracle prétendu de la Démocratie appliquée au quotidien ? À celui de cette candidature Biden qui plie bagages avant terme, en deux temps trois mouvements et sans aucune consultation ? La voilà, cette présidence, dérivant au gré de faits se passant de commentaire. Ceux qu’un metteur en scène pointu serait capable de pondre s’il voulait nous divertir en nous livrant un Deus ex machina de toute splendeur. »

Après la silhouette de Biden appelé à disparaître dans les annales de l’Histoire, s’ouvre une fenêtre de réflexion… Le temps de s’engager à faire une pause KFC ou « poulet frit » autour de midi, à visiter des perspectives qui, à une balle près et à un mouvement de tête près, auraient dû être mises de côté. Pour la continuation d’un plan général colossal et comptant des supporters très déterminés. La continuation de procédures qui ont propulsé l’Occident sur le plus haut podium de notre ère, ainsi qu’au centre des regard, enfin jusqu’à présent… Pause exigée.

27 Juillet 2024

Prologue

Si l’intérêt double de Freud pour les rêves et leur science a pu attirer mon attention un jour, ni l’un ni l’autre ne sont le sujet ici… bien plus, le penchant du médecin enclin à capter ce que ses patients, ses amis enfouissent en eux, l’iceberg immergé révélé par l’organisation souterraine du dialogue.

À l’origine de ce déplacement à New York en 2010, « ville debout », comme l’a noté un de mes compatriotes… À l’origine, l’intention de me reconstruire une clientèle, celle de Paris s’étant vue compromise.

J’ai atterri à l’aéroport JFK par temps de neige, concentré, avec un plan de route basique et sans fantasme. J’ai scruté la voix déformée de Clémentine, contactée pendant l’attente devant la rampe de récupération des bagages. Puis me suis délassé trois jours de suite dans un appartement loué à l’est de Sugar Hill : une rue poétique proche de Harlem River… Pays où, depuis un bon siècle, les financiers se sont donné rendez-vous. Continent sur les terres et rives duquel des « Empire State » de richesses sont contrôlés et s’affichent aussi crûment que des poitrines et flancs d’entraîneuses de clubs. Pour le côté positif, les Américains sont chaleureux, accueillants : cela, je le savais d’un précédent séjour.

Pour le côté trivial de cette prise de contact, The Deer Hunter, le film de Michael Cimino m’est revenu… La familiarité de son début, le contexte de cette vallée d’industries, peuplée de sympathiques ouvriers profitant de leur week-end après l’activité intense de la semaine… Du décor… Du décor, cela seulement me serait donné de voir. « Allez, me suis-je dit, à toi de pousser la porte. »

À l’inverse des héros du Downtown financier, aux très évidentes constructions érigées sur Lower Manhattan, l’homme à la source du récit suivant est improbable. Je dois l’avouer… difficile de le situer. Rencontre fortuite. Il m’aborde au milieu de l’allée d’une terrasse couverte et chauffée, à la fin novembre 2010. Deux personnes le saluent à l’entrée. Continuant en direction des tables du fond, il s’arrête devant moi, me jauge et me dit, après s’être présenté : « Si vous avez du temps, j’ai peut-être une histoire qui peut vous intéresser. Vous êtes étranger, n’est-ce pas ? » « Enchanté, Français. Et vous, sans doute du coin ? » « Facile à déduire, n’est-ce pas ? »

Aujourd’hui, avec le recul, je l’imagine, tel un bacille vibrionnant se frayant une trajectoire entre les terrasses notoires du sud de Sugar Hill. Figure hivernale sombre, mais dynamique, pas du tout ralentie par l’arthrose. Entre deux point de chute, sa silhouette sombre longe les grilles de parkings. Puis le voilà qui houspille les ados à la sortie des cours.

Quant aux maux de cette « ville debout », voilà ceux qui me sautent très vite aux yeux : les homeless allongés dans les coins et les angles.

Et leurs maux. Le tétanos, parlons-en. Le tétanos s’attaque au système nerveux (cela dit moins que l’Église, church en anglais). Non contagieux, d’apparence polie, il condamne les non-vaccinés à des contorsions et douleurs pénibles à observer. Un homme touché par les misères contemporaines, un démuni peut d’une seconde à l’autre trahir ces spasmes alors que la seconde d’avant, allongé sur le trottoir d’un tranquille quartier d’affaires, il se contentait de vous demander de l’argent ou de vous affirmer, l’air tétanisé, étendu dans une flaque de neige fondue : « Non, chef, cela ne va plus si bien. »

Et la peste, autrement plus gore au sens (militaire) islandais… Comment ne réapparaît-elle pas d’elle-même ici, avec le substrat humain propice, voire prolifique, qui lui est offert sur un plateau… Intuition ? Lui me parlera de quelque chose d’autre lui ressemblant : une sorte de grippe, de peste moderne, contemporaine.

« Non, mais quel con !!! », se dit-on, à partir du sixième homme allongé, croisé dans la journée. Le sixième homme à terre… On n’en peut plus pour eux. On en est exaspéré. Même si on propose à l’un d’eux une idée géniale comme de tourner dans un film : le saligaud se braque, prétend que c’est une banalité comme une autre, assez bancale et que d’ailleurs voilà dix ans qu’il sévit au pied de ce même poteau de réverbère… Dix ans de poteau ? À le regarder de bas en haut ? La même frise, le même bouton de métal ? Qu’ils aillent tous se faire foutre !!

Il s’est passé quelque chose dans ce pays depuis Michael Cimino, depuis 1978… Et même après mon premier voyage en 1988… « Faux !!! m’a-t-il été donné d’entendre. Ici, le dernier bouleversement important s’est déroulé en 1913 et il n’y a nulle raison d’être au courant de ce dont il s’est agi. Vous cherchez une deuxième date ? Alors disons, juste pour vous faire plaisir : 2001 ! Mais juste pour se rappeler qu’on vit une époque formidable : on n’attire pas les mouches avec du vinaigre. » Je ne m’intéresse pas aux dates, mais aux objectifs.

La source de ce récit est donc quelqu’un s’apparentant de près ou de loin à un homeless. Un homme habitant les rues de New York, comme il me l’a soutenu, et souvent celles de Manhattan. Il aurait emprunté le nom d’un de ses quartiers avant de se dénommer Bum’s Lord.

Le recueil à peu près cohérent qui va suivre, publié sous X par la force des choses (et puis, après réflexion, non), retravaillé (et incluant au départ un ensemble beaucoup plus vaste) me semble miraculeux vu l’état de cet homme au visage bruni par les affres de son passé. Cet Américain pour lequel j’ai fini par éprouver une sympathique curiosité… Cela ne s’est pas fait tout de suite.

Je parle au départ d’heures, puis de journées de conversation ; celle d’un homme qui ne cerne pas tout à fait son sujet et dont le discours dérive comme un fleuve – le malfamé Styx ? – sur de multiples centaines de kilomètres, en dessinant les méandres auxquels le terrain l’invite. Ainsi en est-il de celui qui est apparu plusieurs semaines dans le café que j’ai fréquenté.

Il a disparu ensuite (à la limite du terrain) sans reparaître… Il avait commencé quelque chose qui se déroulait en 1952, en juillet, à la vingt-et-unième année du projet ! « 1952, vous le savez peut-être, c’est une grande année pour ce qui est des observations… Non mais c’est bon. Cette fois, je vais trop loin », a-t-il subitement dit, et ç’a été terminé pour la journée. On pourrait parler d’un Hollywood interne ou d’une rage qui se sont dissipés avec son départ. Après quatre semaines.

Les Français sont très intéressés par la finance et l’Amérique… C’est lui qui me l’a rappelé… Oui, cela m’a paru assez évident, un rappel banal. Il lançait ce type de vérités brutales, voire bancales. Celles dont on ne devrait pas tant se soucier, mais qu’importe… Cet original n’avait pas dû toujours porter les vêtements du mal. Dernière fournée des homeless dégringolée dans les rues occidentales après la crise d’octobre 2008 ?… Après cet épisode d’écrémage social d’un genre récurrent dans ce grand pays. Homme trôlé par la vie, coiffé court, de manière assez verticale, crantée et hirsute, avec cascade de petits pins agrafés sur le revers de sa veste démilitarisée et affirmant à l’infini : America First !

Difficile de lever le volet incrusté dans son regard tétanisé quand je commençais à aborder son passé : personnage farouche. J’essayais de le pister, évoquais Washington, des restaurants qu’il avait mentionnés. Sentant la mâchoire métallique du piège, il arrêtait de parler, se levait et disparaissait au bout du trottoir. Tous les clochards n’ont pas commencé comme Chaplin, dans le caniveau. « Entendu, me disais-je alors, monsieur est instable, il ne veut pas fraterniser, je ne le reverrai pas. Bon vent. » Des volets d’airain tapissaient le fond de son regard. Sa peau grasse et brunie par la crasse avait la patine du temps. Mais Dieu me pardonne… Non, il n’était pas vieux, pas du tout : plutôt jeune.

« Vous savez ce que je recherche en ce moment ? lui dis-je maladroitement le premier jour, entre deux pompages de jus d’orange. Des petites nanas très très brillantes… » Je pensais à Clémentine, ma femme, ces premiers jours : son absence était vertigineuse, mais lui ne pouvait le savoir. Il haussa les sourcils au-dessus de son cuir de pommettes argenté ce jour-là, l’air d’acquiescer : « Vous comprenez, en ce moment je suis en proie à des soucis de logement, alors les petites nanas… » Ses cheveux jaunes crépus, blanchis, déraidis avaient quelque chose d’agressif. « Et c’est encore loin sur l’horizon », entendis-je… Bum’s Lord a vu beaucoup de films, pour sa part, jusqu’à des films datés de 2005 ; son esprit avait capté une solution d’un genre expérimental pour prolonger des scénarios qui s’étirent avec difficulté sur plus de trois heures… Il les prolongeait sur des douzaines d’heures… n’abandonnait que pour revenir comme une tête de disque dur sur un détail mis en sourdine quinze jours plus tôt… Ces pauvres Kubrick et Ridley Scott n’étaient (selon lui) que des enfants tristes, de gros travailleurs fâchés tournant sans fin autour d’un sapin de Noël décoré mais dépourvu de cadeaux : « Trop tôt, me dit-il un jour. Ou parfois trop tard. Il faut être juste à l’heure, avec les bons outils. » C’est là que tu te dis : « Il a gagné au Loto ? Ou fait comme si. Il ne se rend pas compte de ce qu’il dit. »

Alors, ainsi soit-il… « Et donc, n’étiez-vous pas bien où vous étiez ? Paris ? Avez-vous idée de l’endroit dans lequel vous venez mettre les pieds ?… » « Bien sûr, je connais la liste des quartiers chauds. » Il ferme les yeux, ne dit rien… Ce genre de réaction ! C’est lourd… Il avait une énorme histoire en lui… une provocation, une violence énormes. Et comme tous les créateurs, une paranoïa sur-développée et la haine de l’autre… Une histoire commencée, fabriquée à la suite de ses rêves, sinon

Source : Amazon

Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme

À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You