La réponse est déjà connue, elle est dans Le système totalitaire d’Hannah Arendt (qui n’a pas écrit que des conneries) : « les mouvements totalitaires sont des organisations de masse d’individus atomisés et isolés« … On détruit tout ce qui fait tenir la personne debout, la personne étant une construction sociale, et qui lui assigne une place (qui est une place forte) : sa généalogie, son héritage, son identité nationale, son sexe biologique, son titre Monsieur ou Madame, son âge, etc. On fait de la personne un individu atomisé et isolé qui n’offre aucune résistance au malaxage de la masse. On déconstruit tout ce qui donnait une forme et une place à la personne, on la rend informe et déracinée. On lui arrache son enfance, sa jeunesse ou sa vieillesse, sa minorité ou sa majorité, sa masculinité ou sa féminité, sa francité ou son anglicité, on efface tout ce qui la différencie, on l’indifférencie, on la broie le plus finement possible pour la faire entrer dans le ciment totalitaire avec les millions d’autres grains de poussière indifférenciés. En corollaire : « le totalitarisme, une fois au pouvoir, remplace invariablement tous les vrais talents, quelles que soient leurs sympathies, par ces illuminés et ces imbéciles dont le manque d’intelligence et de créativité reste la meilleure garantie de leur loyauté« . Et bien entendu, un mouvement totalitaire est « international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, planétaire dans ses aspirations politiques« .
L’homosexualisme est donc effectivement synonyme de “chaos social”, comme Euripide dans Les Bacchantes l’avant déjà très bien montré, il est encouragé parce qu’il est une indifférenciation à la fois la plus difficile et la plus facile à obtenir, une fois qu’un homme se prend pour une femme, le reste du monde peut bien s’écrouler (voir le contexte du travestissement de Penthée dans Les Bacchantes). Et il est encouragé parce qu’il témoigne d’un désir qui a pris le pas sur le « sens commun » (dont parlait Arendt) et sur la biologie. C’est aussi ce désir contraire à la réalité de la vie qui intéresse le mouvement totalitaire.
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