Non, vous ne rêvez pas : Valentina Petrillo, né homme et devenu femme, enfin presque, a concouru aux JOP, les JO des paralysés ou paralympiques, en tant que femme. C’est tellement n’importe quoi qu’on a cru au début à un sujet Groland mais en anglais. On a vérifié : les sketchs de la bande à Delépine ne sont pas traduits en anglais. Donc Valentina existe bel et bien.
« Valentina ne s’est pas réveillée un matin en disant : “Maintenant, je vais courir avec les femmes parce que je n’ai pas de résultats chez les hommes.” »
L’athlète de 50 ans sera pourtant scrutée lorsqu’elle calera ses pointes taille 44 et demi, et son mètre 82 pour 78 kg, dans les starting-blocks de la piste violette du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour le premier tour du 400 m, le 2 septembre, devenant la première sportive ouvertement transgenre à participer aux Jeux paralympiques depuis leur création, en 1960. Quelques jours plus tard, le 6 septembre, elle prendra le départ du 200 m.
“Valentina” Petrillo, un homme transféminin, s’est qualifié pour la demi-finale du 400m féminin paralympique.
Ça n’est pas un intersexe comme Khelif ; mais un fétichiste qui a commencé à se travestir avec les culottes de sa mère.
Ce cirque doit cesser.pic.twitter.com/I1powQytp4
— Marguerite Stern (@Margueritestern) September 2, 2024
Pour nous, c’est une blague, mais pas pour Le Monde qui, peut-être depuis son rachat par Pierre Bergé (qui a revendu ses parts depuis et qui est parti en enfer), qui y voit une « pionnière pour les athlètes transgenres ». On ne voit pas en quoi ce truandage a quelque chose de pionnier, ou alors on n’a rien compris à l’esprit sportif. Par exemple, en sport, on ne concourt pas dans la même catégorie si on est de catégories différentes : un poids plume ne va pas affronter un poids lourd, ça paraît évident.
Eh bien pour la nomenklatura transitionniste, ça ne l’est pas : un homme peut courir chez les femmes. Quand on entend Valentino dire que sa participation chez les femmes est une « vraie victoire », avec la presse qui suit, on a un claquage au cerveau : sont-ils tous devenus dingues, ou veulent-ils nous rendre dingues ?
Quelque part, c’est logique que Valentino se présente aux JOP : mais le handicap, il est pour les femmes, pas pour lui. Voyons justement les performances : elle soutient qu’elle y a perdu.
« L’hormonothérapie a affaibli mon métabolisme, le premier mois de transition, j’ai pris 10 kg. Je suis désormais bien plus frileuse, je récupère moins vite et je suis aussi plus fragile émotionnellement. »
N’empêche qu’elle a été médaille de bronze sur 400 mètres en 2023 devant une Cubaine de 31 ans. Car valentina a 50 ans. Alors on ne sait plus quel est son handicap, si c’est vieille ou homme devenu femme, ce qui est le contraire d’un handicap. Du coup, les handicaps s’annulent, et on s’y perd un peu. Le Monde, journal inclusif, termine son panégyrique sur une fausse note : Springsteen, ce n’est pas de la bonne musique.
Avant d’entrer en piste, la sprinteuse sacrifiera à deux autres rituels : revoir le 200 m olympique victorieux de Pietro Mennea et écouter Born to Run (« Né pour courir »), de Bruce Springsteen.
La mode des slip bleus
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation