L’attentat islamique en Autriche
Où frapperont-ils la prochaine fois ?
Un Autrichien d’origine nord-macédonienne, un autre d’origine turco-croate et un Irakien ont projeté un attentat-suicide à un spectacle de Taylor Swift, à Vienne, forçant son annulation [1]. Les trois jeunes ont moins de 20 ans, sont de confession musulmane et ont prêté allégeance au groupe État islamique pour au moins deux d’entre eux. Heureusement, ils ont été arrêtés en Autriche.
Avons-nous craint ces dernières décennies en Occident des attentats de fanatiques chrétiens, juifs, bouddhistes ou autres ? Non. Assurément, une seule confession inquiète.
Mais il n’y a pas que les attentats. Voyez le chantage insidieux aux États-Unis de représentants de la communauté musulmane dans certains États clés, comme le Michigan. Ils menacent de voter indépendant ou, pire, républicain, si le gouvernement démocrate ne durcit pas sa politique à l’endroit d’Israël. Qui sait, un État clé pouvant se gagner ou se perdre par quelques milliers de votes seulement, il n’est pas impossible que cette volte-face donne la victoire à Donald Trump, qui soutient, de son côté, inconditionnellement Israël. Les musulmans propalestiniens seront bien avancés si Kamala Harris perd le 5 novembre.
Selon une enquête de l’Institut d’études opinion et marketing (IFOP) menée en France fin 2023, 66 % des musulmans français se définissent comme religieux, alors que seulement 12 % des autres Français font pareil. 76 % des musulmans français estiment que la création de l’Univers est d’origine divine, alors que 80 % des autres Français l’expliquent par la science. 66 % des musulmans français se disent croyants, mais cela grimpe à 75 % chez les 25-34 ans. 81 % des non-musulmans français approuvent la décision gouvernementale d’interdire l’abaya, mais 72 % des musulmans français s’y opposent. [2]
Je pose la question qui tue : au vu des nombreux attentats islamistes perpétrés en Occident depuis un quart de siècle et qui ont coûté la vie à des milliers de personnes, jusqu’à quand allons-nous prendre le risque d’autoriser la venue d’émigrés de confession musulmane ? Tant que l’islam ne sera pas réformé positivement, comme cela a été fait avec le christianisme, un sain principe de précaution devrait guider l’Occident chrétien, qui joue actuellement à l’apprenti-sorcier.
Sylvio Le Blanc
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec