SOTT FOCUS: Ceux que les Dieux veulent détruire…

SOTT FOCUS: Ceux que les Dieux veulent détruire…

Le dicton « Les Dieux commencent par rendre fous ceux qu’ils veulent anéantir », parfois cité en latin par Quos Deus vult perdere, prius dementat (littéralement : Ceux que Dieu veut détruire, il les prive d’abord de raison), a pris une résonance inquiétante dans le monde d’aujourd’hui. Alors que je suis assise ici, réfléchissant au chaos qui semble engloutir chaque aspect de notre existence, il est difficile d’ignorer les parallèles entre cette sagesse ancienne et la folie moderne qui sévit de manière incontrôlable à travers le monde.

Les Dieux détruisent le monde

Une première version de l’expression apparaît dans les vers 620-623 de la pièce Antigone de Sophocle : τὸ κακὸν δοκεῖν ποτ᾽ ἐσθλὸν τῷδ᾽ ἔμμεν’ ὅτῳ φρένας θεὸς ἄγει πρὸς ἄταν ; traduit par « Le mal apparaît comme un bien dans l’esprit de ceux que Dieu conduit à la destruction ». Et puis, dans La République, Platon (380a) cite un fragment attribué à Eschyle : θεὸς μὲν αἰτίαν φύει βροτοῖς, / ὅταν κακῶσαι δῶμα παμπήδην θέλῃ ; traduit par « Dieu implante le crime chez les humains / Quand il veut ruiner complètement leur maison ». Il est intéressant de noter que cette idée se retrouve au sein du Nouveau Testament, dans la Deuxième épître aux Thessaloniciens :

La venue de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’injustice pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas accueilli l’amour de la vérité pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité mais ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. (2 Thessaloniciens 2:9-12)

Au cours de mes recherches approfondies, qui s’étendent sur plusieurs décennies et portent sur de multiples sujets et ouvrages, je me suis souvent penché sur l’idée que l’orgueil démesuré et la folie collective de l’humanité pourraient bien être les précurseurs de sa destruction. Dans The Apocalypse: Comets, Asteroids and Cyclical Catastrophes [L’Apocalypse : Comètes, astéroïdes et catastrophes cycliques – NdT], j’ai exploré la notion selon laquelle les forces cosmiques, qui échappent à notre contrôle, ont toujours joué un rôle important dans le destin de notre planète et de ses habitants. Mais ce ne sont pas seulement les corps célestes que nous devons craindre ; ce qui pourrait finalement nous mener à notre perte, c’est notre folie intérieure, car un aspect « stimulus-réponse » semble être à l’œuvre dans ce processus de destruction cosmique.

INTENTIONS CÉLESTES

En parcourant les piles de livres sur l’archéologie, l’Histoire (supposée et raisonnablement reconstituée à partir des données), et surtout les apports qu’offrent les sciences telles que l’astronomie, la géologie et la génétique, lesquelles devraient correspondre précisément à l’archéologie et à l’Histoire – mais ne le font généralement pas pour de nombreuses raisons -, afin de rassembler le matériel pour mes différents livres, la seule chose qui est devenue de plus en plus évidente est que, encore et toujours, cette planète a été bombardée par divers types d’impacts, le plus commun étant l’explosion aérienne de fragments de comète de type Toungouska. Ces catastrophes ont à plusieurs reprises mis à genoux des cultures, des nations, voire des civilisations. Des âges sombres en résultent inévitablement et, lorsque la société humaine commence à se reconstruire, des mythes sont créés, des religions naissent ou renaissent avec des torsions et des distorsions et, invariablement, les faits qui se sont produits lors de la précédente ère de destruction sont dissimulés sous des voiles de métaphores et d’allégories.

Pourquoi ? À quel genre de déraison avons-nous à faire ?

C’est en fait très simple. Historiquement, lorsqu’un peuple commence à percevoir des perturbations atmosphériques, géologiques et climatiques, et tous les maux que cela entraînent pour une société, y compris, à terme, famines, fléaux et épidémies, il se tourne individuellement et collectivement vers ses dirigeants pour qu’ils remédient à la situation. C’est de là qu’est né le concept de Roi divin : au nom de son peuple, le roi était censé pouvoir intercéder auprès des dieux. Si l’intercession du roi n’aboutissait pas, il fallait trouver une solution. On procédait à des sacrifices, on accomplissait des rituels et, bien sûr, si le résultat n’était pas au rendez-vous, si les dieux restaient en colère, le roi devait mourir. Si les dieux sont en colère, il faut trouver un bouc émissaire. Évidemment, lorsque rien ne va plus, les boucs émissaires les plus probables sont ceux qui sont au pouvoir, c’est-à-dire le « roi » et l’élite. En outre, ces derniers savent instinctivement qu’ils sont vulnérables à cette réaction. En postulant que cette corruption (et sa propagation dans la société) constitue le mécanisme par lequel une civilisation attire une catastrophe cosmique (un peu comme une charge électrique), une bonne solution est de blâmer et destituer l’élite, ce qu’elle ne veut évidemment pas.

En fin de compte, le peuple et l’élite recherchent tous deux un paradigme qui minimise les catastrophes cycliques, mais chacun le fait pour des raisons différentes. Le peuple veut soulager l’énorme angoisse d’une catastrophe majeure, certaine mais imprévisible, tandis que l’élite veut rester au pouvoir. Le compromis qui sert les deux objectifs est l’illusion d’une élite capable de protéger le peuple de tout désastre. Cette illusion peut prendre diverses formes : procéder à des rituels pour apaiser les dieux, réviser l’Histoire pour qu’elle présente une évolution uniformisée et sans bouleversement de l’humanité, et une abondante propagande.

Dans un rapport adressé à l’Office européen de recherche et de développement aérospatial, daté du 4 juin 1996 et intitulé « The Hazard to Civilization from Fireballs and Comets » [Le risque des boules de feu météoriques et des comètes pour la civilisation – NdT], l’astronome Victor Clube écrit :

Les astéroïdes qui passent à proximité de la Terre ne sont pleinement reconnus par l’humanité que depuis une vingtaine d’années. Auparavant, l’idée que des objets substantiels qui ne sont pas observés puissent s’approcher suffisamment pour constituer un danger potentiel pour la Terre était traitée avec autant de dérision que l’éther inobservé. Bien entendu, les scientifiques ont pour mission d’établir de grands principes (par exemple la relativité) et l’environnement uniformisé de la Terre, supposé sans histoire, était déjà bien établi. En conséquence, les scientifiques qui se sont intéressés de plus près aux objets suffisamment proches pour heurter la Terre l’ont fait dans une atmosphère de mépris à peine déguisé. Même aujourd’hui, il est difficile pour les profanes d’apprécier l’énormité du choc intellectuel qui a récemment frappé la majeure partie du corps scientifique, dont il s’efforce à présent de se relever. [En référence aux impacts de la comète Shoemaker-Levy sur Jupiter en 1994].

Le présent rapport porte donc sur les autres corps célestes recensés par l’humanité depuis l’aube de la civilisation, qui soit ont manqué la Terre ou l’ont affectée, et qui ont également été méprisés. On les appelle aujourd’hui respectivement comètes (taille >1 kilomètre) et météoroïdes (<10m).

Confrontées à maintes reprises par le passé à la perspective d’une fin du monde, les élites nationales se sont souvent trouvées dans l’obligation d’étouffer la panique du public – pour découvrir, trop tard, que, généralement, les moyens de contrôle habituels échouent. Ainsi, on attend d’une science institutionnalisée qu’elle dissimule la menace ; d’une presse autoréglementée qu’elle tourne tout désastre à la légère ; et d’une religion institutionnalisée qu’elle s’oppose à la prédestination et qu’elle garantisse la croyance générale en une divinité fondamentalement bienveillante, capable de rassembler. […]

De cette situation inattendue découlent des paradoxes fondamentaux à assimiler. Ainsi, ce qui est perçu comme la culture de l’esprit d’initiative et du savoir qui sous-tend les deux siècles dont le point culminant fut l’ère spatiale et qui a conduit l’humanité à rejeter les comètes et les boules de feu météoriques peut maintenant être considérée comme le prélude à un profond changement de paradigme : la restauration d’une perspective environnementale plus conforme à celle qui a précédé l’indépendance américaine et qui tenait sérieusement compte des comètes et des boules de feu météoriques. [Emphases de LKJ] (Clube, 1996)

Le fait est que cela ressemble étonnamment à notre époque, n’est-ce pas ? En fait, Clube établit un lien direct :

[…] les cultures chrétienne, islamique et judaïque ont toutes adopté, depuis la Renaissance européenne, une position anti-apocalyptique déraisonnable, ignorant apparemment la science naissante des catastrophes. Il semblerait, aujourd’hui, que l’histoire se répète : il aura fallu l’ère spatiale pour faire renaître la voix platonicienne de la raison, mais elle émerge cette fois au sein d’une tradition moderne anti-fondamentaliste et anti-apocalyptique sur laquelle les gouvernements pourraient, comme par le passé, être incapables d’exercer un contrôle. […] Les cyniques (ou sophistes modernes), en d’autres termes, diraient que nous n’avons pas besoin de la menace céleste pour dissimuler les intentions de la guerre froide ; nous avons plutôt besoin de la guerre froide pour déguiser les intentions célestes ! [Emphases présentes dans l’original] (Clube (1996, op. cit.)

Il existe certes des différences de détail et d’échelle, mais la dynamique d’un monde devenu fou, l’incroyable cruauté effrénée et les fluctuations météorologiques mondiales sont les mêmes que celles que nous observons aujourd’hui. Nous devons nous demander comment nous en sommes arrivés à cette cécité monumentale.

Les mensonges des élites au pouvoir fonctionnent bien pendant les périodes de calme, mais l’histoire montre que lorsque les famines, les tremblements de terre et les épidémies s’abattent et font des ravages, lorsque les volcans entrent en éruption, que les comètes flamboient dans le ciel ou que les pluies de météores particulièrement intenses et les anomalies météorologiques se multiplient, l’illusion s’écroule, la raison d’être des élites (c’est-à-dire protéger la population) s’effondre et la cible a toujours été et sera de tous temps, en fin de compte, les classes dirigeantes. Et elles le savent. C’est la raison pour laquelle, lorsqu’une personne mentionne ces faits gênants, elle est réduite au silence par le ridicule et la diffamation, voire par la mort.

Les élites dissimulent systématiquement les symptômes d’une activité cométaire accrue en les faisant passer pour des phénomènes d’origine humaine. Les traînées de condensation des avions à réaction, dues à des concentrations plus élevées de poussières cométaires dans l’atmosphère, sont confondues avec les « chemtrails » (traînées chimiques) pulvérisés par les agences gouvernementales, probablement dans le but d’abrutir la population ; l’augmentation croissante du nombre d’explosions cométaires aériennes est présentée comme normale ou le résultat d’essais de missiles ; les changements météorologiques dus à une modification de l’activité solaire ou à l’accumulation de poussières cométaires dans l’atmosphère sont qualifiés de « réchauffement climatique anthropique », et la responsabilité de tout ce qu’il se produit est attribuée à l’humanité.

En attribuant aux êtres humains la cause de ces événements d’origine cosmique, les élites entretiennent l’illusion qu’elles contrôlent la situation. Les « chemtrails » peuvent être arrêtés si les « pulvérisations » cessent, les essais de missiles peuvent être abandonnés si les militaires y sont contraints, le réchauffement climatique peut être réduit en contrôlant les émissions de gaz à effet de serre anthropiques.

Cependant, l’élite ne saurait en aucun cas modifier les traînées de condensation en altitude déclenchées par l’augmentation de l’activité cométaire, ni les explosions cométaires aériennes et les perturbations solaires et météorologiques d’origine cosmique. En outre, si le public s’en rend compte, il pourrait commencer à penser que les « dieux sont en colère » et tenter d’en découvrir la vraie raison, en s’occupant enfin de la corruption et la violence de l’élite qui s’efforce d’acquérir et de conserver un pouvoir accru.

Si la grande majorité de l’humanité en venait à identifier les causes réelles de ces phénomènes, l’impuissance de l’élite serait reconnue et son « Mandat du Ciel » prendrait fin. Le dendrochronologue Mike Baillie souligne :

Les Chinois croyaient qu’un empereur ne pouvait régner que tant qu’il jouissait d’un Mandat du Ciel, c’est-à-dire, tant qu’il « prenait soin de son peuple » ; si pour quelque raison il échouait à veiller à son bien-être, le Ciel annulerait son Mandat et l’empereur, ainsi que probablement sa dynastie dirigeante, serait détrôné. […] On aurait vu le Ciel retirer son Mandat quand les cieux s’obscurcissaient, quand les récoltes déclinaient et quand la famine s’ensuivait, entraînant la mort d’un grand nombre de personnes. L’empereur, coupable ou non, endossait la faute d’avoir failli à son peuple. Après un événement calamiteux où la Terre se retrouve couverte de poussières, l’ébranlement politique pouvait aisément aboutir à la destitution du régime en place. (Baillie, 1999, p. 62.)

Certes, au début de ces périodes de troubles, les populations veulent croire que leur gouvernement – leurs rois et l’élite dirigeante – sont assez puissants, ou suffisamment intègres, pour contrôler la Nature de telle sorte que les inondations, les incendies de forêt, les tremblements de terre et les éruptions volcaniques cessent et que tout revienne à la normale. Et lors de ces périodes, l’élite profite de cette situation en se mettant à la recherche de boucs émissaires plausibles parmi les autres nations, un groupe minoritaire dans leur propre pays ou encore leurs ennemis personnels – y compris ceux qui font remarquer que leur corruption pourrait bien être à l’origine de tous ces maux – afin de détourner l’attention de l’ensemble de la population de leurs propres éventuels péchés, qu’ils soient commis ou omis. Cela signifie qu’une telle période peut inclure des guerres au long cours et le nécessaire fardeau des impôts qui les accompagne, des persécutions envers tel ou tel groupe, une hystérie et des troubles sociaux généralement croissants, jusqu’à ce que, finalement, un jour, les peuples, dans leur ensemble, se réveillent, réalisent que leurs dirigeants se sont extrêmement mal comportés et rejettent sur eux toute la responsabilité. Voilà qui s’avère ironique car une vision anthropocentrique du monde, dans laquelle l’homme croit tout contrôler, prive tout un chacun – y compris ceux qui détiennent le pouvoir – de prendre pleinement la mesure des réalités de notre existence sur cette planète, notamment des événements cosmiques destructeurs de civilisations. Dans Hiver cosmique, Victor Clube écrit :

Avant même l’arrivée de la Mort Noire, une catastrophe humaine de grande ampleur était donc à l’œuvre vers la fin de l’époque médiévale. En effet, la vague de froid s’est prolongée bien au-delà de la période de la peste […]. Les archives historiques révèlent maintes fluctuations de cette nature, et il existe des preuves probantes que ces bouleversements climatiques sont non seulement liés à la famine, mais aussi à des périodes de grands troubles sociaux, de guerres, de révolutions et de migrations de masse. (Clube, 1990)

En observant autour de soi, on ne peut s’empêcher de voir les signes de folie collective. Les dirigeants politiques, motivés par la cupidité et le pouvoir, entraînent leurs nations dans d’incessants conflits. Les média, autrefois l’un des bastions contre le mensonge, colportent aujourd’hui des affirmations intentionnellement fausses et manipulent la réalité, créant un monde où les faits sont subjectifs et la vérité une marchandise. Les masses, distraites par des futilités et consumées par la consommation de masse, ne parviennent pas à se faire une idée d’ensemble, inconscientes des dangers imminents qui menacent notre existence même.

Cette folie n’est pas nouvelle. L’Histoire regorge d’exemples de civilisations ayant sombré dans leur propre démence avant de disparaître brutalement. L’Empire romain, jadis symbole de progrès et de civilisation, a plongé dans la décadence et le chaos avant de disparaître. Lorsque l’on parcourt son histoire, on se rend compte à quel point notre civilisation actuelle lui ressemble. À bien des égards, les Romains étaient assurément rationnels et scientifiques. Ils possédaient des manufactures qui fabriquaient de la vaisselle dont on a retrouvé des traces jusqu’aux confins de l’Empire, y compris dans des maisons rurales. D’autres produisaient des tuiles de toit qui protégeaient les travailleurs les plus pauvres et leur bétail. Dans une cachette du nord de la Grande-Bretagne, on a retrouvé des lettres rédigées par des soldats qui demandaient que leur soient envoyées des chaussettes, apparemment produites en masse. L’armée romaine était supérieure parce qu’elle disposait d’un équipement standardisé, fabriqué en série dans des usines situées dans les principaux centres économiques de l’Empire. Les céréales, les olives, l’huile, les denrées alimentaires de toutes sortes, les produits de luxe, étaient manufacturés à grande échelle et distribués dans tout le monde romain. L’alphabétisation était évidemment très répandue, même dans les classes populaires. L’Empire possédait des routes, des systèmes d’assainissement, une gastronomie, bref, tout ce que nous tenons pour acquis comme étant essentiel à une civilisation. La seule différence semble résider dans le fait que nous avons exploité des sources énergétiques que les Romains n’avaient pas, ce qui permet à notre civilisation de prétendre à la mondialisation. Mais dans presque tous les autres domaines, nous sommes exactement comme eux. C’est seulement la science qui nous a permis de devenir plus imposants et plus méchants, si l’on peut dire. Et, comme le rappelle l’adage, plus ils sont grands, plus dure sera la chute. Et cette chute pourrait bien entraîner l’extinction de la race humaine.

La fin de l’Occident romain s’accompagne d’un grand nombre d’horreurs et d’un processus de dislocation tels que j’espère sincèrement ne jamais m’y trouver confronté dans ma vie présente. Une civilisation complexe fut détruite, ramenant les habitants de l’Occident à des manières de vivre telles qu’aux temps préhistoriques. Les Romains, avant la chute, étaient aussi convaincus que nous le sommes, nous aujourd’hui, que leur monde resterait, pour l’essentiel, tel qu’il était. Ils avaient tort. À nous de ne pas répéter leur erreur et de ne pas nous bercer d’une fallacieuse assurance. (Bryan Ward-Perkins, La Chute de Rome – Fin d’une civilisation, 2014, Alma éditeur, Paris, p. 304)

La civilisation maya, avec ses connaissances et ses réalisations avancées, s’est mystérieusement effondrée, peut-être poussée à la folie par les pressions environnementales et sociétales. Aujourd’hui, dans notre ère moderne, nous voyons émerger les mêmes tendances.

Dans mes écrits, j’ai souvent expliqué comment la manipulation de la vérité et la suppression de la connaissance ont été utilisées par ceux qui détiennent le pouvoir pour maintenir leur contrôle. Cet obscurcissement et cette distorsion délibérés de la réalité peuvent conduire à une forme de folie collective, où la population est incapable de faire la distinction entre ce qui est réel et ce qui est inventé. Il en résulte un terrain fertile où les graines de la destruction peuvent être semées.

L’état actuel du monde en témoigne. Nous sommes bombardés d’informations contradictoires, de demi-vérités et de mensonges purs et simples. L’essor des réseaux sociaux n’a fait qu’exacerber ce problème, en créant des chambres d’écho où les individus ne sont exposés qu’aux informations qui renforcent leurs croyances déjà existantes. Il en résulte une polarisation de la société, où le discours rationnel est remplacé par le vitriol et la haine. À l’heure actuelle, Elon Musk s’est positionné comme l’un des « arbitres de la vérité de l’élite ». Il a pris le parti de l’État profond contre le Venezuela ; il est du côté des sionistes et de leur génocide contre les vrais sémites de Palestine ; il se proclame champion de la Liberté d’expression et de la Vérité tout en continuant à censurer et supprimer des contenus. (Je ne voudrais certainement pas être à sa place le jour du « Jugement dernier ». Et ne vous y trompez pas, il y aura un jour du Jugement dernier, mais rien de comparable à ce que les religions nous enseignent).

Qui plus est, la crise environnementale qui nous guette est une indication claire de notre folie collective. En dépit des preuves accablantes que le climat EST EN TRAIN de changer, et qu’il ne s’agit pas d’un « réchauffement planétaire », si ce n’est en tant que précurseur d’une ère glaciaire et de ses effets dévastateurs, nous continuons à nous fourvoyer dans tous les domaines. Des gens stupides comme Bill Gates pensent pouvoir tromper Mère Nature en bloquant le Soleil, tandis que les « énergies vertes » prétendent que l’énergie solaire constitue la meilleure solution ; or, comment obtenir de l’énergie solaire si le Soleil est bloqué ? Nos océans sont étouffés par le plastique, notre air est pollué et nos forêts sont décimées à un rythme alarmant, une situation encore aggravée par l’escroquerie ridicule de la lutte contre le CO2. Cette destruction de notre planète ne se résume pas à un simple acte de démence : il s’agit d’un véritable suicide. Mais je pense que c’est intentionnel. Rappelons ce que Victor Clube, cité plus haut, a écrit :

Confrontées à maintes reprises par le passé à la perspective d’une fin du monde, les élites nationales se sont souvent trouvées dans l’obligation d’étouffer la panique du public – pour découvrir, trop tard, que, généralement, les moyens de contrôle habituels échouent.

Les élites de notre époque le savent. Aussi cherchent-elles à décimer la population pour en faciliter le contrôle. Tel est sans nul doute ce qui a motivé l’horrible vaccin COVID, tout comme les efforts déployés pour mettre un frein à l’agriculture afin d’entraîner la famine pour de nombreuses populations. Tout est là, sous leurs yeux, et pourtant, les gens ne font rien.

C’est comme si nous étions envoûtés, incapables de voir les conséquences de nos actes ou de notre inaction. Dans la plupart de mes publications, j’aborde l’idée de l’existence de forces qui dépassent notre entendement et peuvent influencer notre comportement. Que ces forces soient extraterrestres ou hyperdimensionnelles, le résultat est le même : une humanité déconnectée de sa véritable nature et poussée à des folies telles que le transgendérisme, la pédophilie généralisée, le trafic d’êtres humains, et pire encore. Là encore, l’apôtre Paul s’est penché sur la question :

La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui par leur injustice tiennent la vérité prisonnière, car ce qu’on peut connaître de Dieu est évident pour eux, puisque Dieu le leur a fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables, puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance ; au contraire, ils se sont égarés dans leurs raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.

Ils se vantent d’être sages, mais ils sont devenus fous, et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images qui représentent l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté par les désirs de leur cœur, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps, eux qui ont remplacé la vérité de Dieu par le mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !

C’est pour cette raison que Dieu les a livrés à des passions déshonorantes : leurs femmes ont remplacé les rapports sexuels naturels par des relations contre nature ; de même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec la femme et se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres ; ils ont commis homme avec homme des actes scandaleux et ont reçu en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

Comme ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée, de sorte qu’ils commettent des actes indignes. Ils sont remplis de toute sorte d’injustice, [d’immoralité sexuelle,] de méchanceté, de soif de posséder et de mal. Leur être est plein d’envie, de meurtres, de querelles, de ruses, de fraudes et de perversité. Rapporteurs, ils sont aussi médisants, ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, vantards, ingénieux pour faire le mal, rebelles à leurs parents. Dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection, ils sont [irréconciliables,] sans pitié. Et bien qu’ils connaissent le verdict de Dieu déclarant dignes de mort les auteurs de tels actes, non seulement ils les commettent, mais encore ils approuvent ceux qui agissent de même. (Épître aux Romains 1:18-32)

Cette description reflète parfaitement Quos Deus vult perdere, prius dementat ; « Les Dieux commencent par rendre fous ceux qu’ils veulent anéantir ».

L’espoir est-il encore permis ? Tout au long de l’Histoire, certaines personnes se sont dressées contre le flot de démence, ont cherché à découvrir la vérité et à réveiller les masses. Le plus souvent, elles ont été ignorées ou tuées. Je ne pense pas que nous puissions éviter le sort que les dieux semblent nous avoir réservé. Tout ce que nous pouvons faire, c’est nous efforcer de voir au-delà des illusions et des distractions, de rechercher la vérité et de nous reconnecter à notre vraie nature, dans l’espoir que certains survivront à l’imminent Grand Nettoyage planétaire.

En conclusion, le dicton « Les Dieux commencent par rendre fous ceux qu’ils veulent anéantir » constitue un rappel glaçant de la voie sur laquelle nous sommes actuellement engagés. Notre folie collective, motivée par la cupidité, l’ignorance et la manipulation, nous mène à la destruction. Est-il trop tard pour changer de cap ? Je pense que nous en avons le pouvoir, tout comme celui de nous réveiller de notre aliénation mentale et de créer un avenir qui ne soit pas dicté par les caprices des dieux, mais par nos propres choix éclairés. La question est de savoir si nous avons la volonté de le faire.

Source de l’article initialement publié en anglais le 1er août 2024 : Whom The Gods Would Destroy…

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À propos de l'auteur Signes des Temps (SOTT)

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