Venezuela : lettre à ARTE à propos du documentaire « Maduro, du socialisme à la dictature » — Solidarité Bolivarienne

Venezuela : lettre à ARTE à propos du documentaire « Maduro, du socialisme à la dictature » — Solidarité Bolivarienne

Votre « documentaire » « Maduro du socialisme à la dictature » est un pur outil de propagande organisé autour des « témoignages » de membres de l’opposition d’extrême-droite exclusivement, d’un général renégat réfugié en Colombie à l’époque où celle-ci était dirigée par Ivan Duque qui n’a jamais raté une occasion de créer des problèmes à son voisin, avec qui il partage 2000 km de frontière, de déclarations hostiles d’ambassadeurs de pays de l’Union européenne dont on connaît la position envers le Venezuela (n’oublions que le père de Leopoldo Lopez qui fuit la justice vénézuélienne après avoir commis dans le pays divers délits dont celui d’incitation à la violence, est député européen !) et de représentants des Etats-Unis dont l’objectivité est plus que sujette à caution.

Ces individus répètent à l’envi des mot-clefs comme « dictature » « répression » « isolement international » « traversée du désert » dont aucun ne correspond à la réalité et, naturellement, Cuba !

Pas un mot des dommages causés au pays par les sanctions étasuniennes, de la difficulté pour le Gouvernement vénézuélien de se procurer des pièces de rechange pour ses infrastructures, des aliments et des médicaments pour sa population, pas un mot de l’enlèvement par les Etats-Unis d’un diplomate vénézuélien chargé de procurer des aliments à son pays (une activité terroriste s’il en est !) de l’impossibilité de vendre le pétrole vénézuélien sur le marché international et j’en passe.

Pas un mot non plus de la façon dont le Président Nicolas Maduro a mis fin aux « garimbas » de 2017 : la convocation d’une Assemblée Constituante ! Avez-vous déjà vu un dictateur convoquer une Assemblée Constituante ? Le Venezuela est vraiment une drôle de dictature dans laquelle le Président de la République, pour résoudre n’importe quel problème, fait appel à la Constitution et consulte le peuple par referendum et où ce sont les communes qui, par une élection, choisissent les projets prioritaires qu’elles veulent réaliser sur leur territoire. Depuis l’arrivée au pouvoir de la Révolution Bolivarienne, il y a eu 31 élections au Venezuela, qui se sont toutes réalisées en présence d’observateurs internationaux qui ont tous témoigné de la transparence du processus, et le parti au Gouvernement en a gagné 29.

A propos d’élections, ignorez-vous vraiment ce que le Centre Carter, lors qu’il était encore dirigé par l’ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter, disait du système électoral vénézuélien ? Il disait tout simplement que le système électoral vénézuélien était le meilleur du monde.

Vous citez la parole des présidents des Etats-Unis quand ils calomnient Nicolas Maduro ou son pays, mais quand l’un d’entre eux fait l’éloge du système électoral vénézuélien, vous préférez citer ce pantin des Etats-Unis de Juan Guaido qui s’est auto-proclamé « président par interim » du Venezuela sans avoir été élu par personne.

Ce « documentaire » est une honte, les individus qui l’ont réaliséne méritent pas le nom de journalistes.

pour Solidarité Bolivarienne
la présidente Françoise Lopez

Solidarité Bolivarienne
solidamlatcuba@orange.fr

»» http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/08/venezuela-lettre-a-arte-a-pr…

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À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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