Par Wayan – Le 29 juillet 2024 – Le Saker Francophone
Netanyahou, soupçonné d’être un criminel de guerre par la Cour International de Justice, visiblement en train de commettre un génocide à Gaza pour toute personne n’étant pas aveuglée par l’idéologie sioniste, fut non seulement invité par le Congrès étasunien mais eut droit, pour la 4eme fois depuis qu’il est 1er ministre israélien, à l’accueil réservé aux héros de la nation :
« Après pas moins de 52 ovations qui ont interrompu son discours d’une heure devant les deux chambres d’un Congrès clairsemé, déserté par un grand nombre d’élus démocrates, il est vrai que Netanyahu s’est offert une cure de popularité dont il est loin de pouvoir jouir en Israël – où 70% de la population réclame son départ – défendant pêle-mêle « une guerre existentielle », prophétisant aussi « un choc des civilisations », élargissant au péril de l’« axe de terreur iranien qui menace les États-Unis. »
Quasiment une ovation toutes les minutes. On n’en attendrait pas moins d’un discours de Staline face au Parti communiste de l’URSS. Une telle vénération ne peut pas être naturelle au moment où le gouvernement Netanyahou est en train de commettre l’injustifiable. La pression des lobbies sionistes sur ces députés en est la seule raison logique et montre son extraordinaire puissance.
Cette puissance terrorisante est aussi très visible sur Twitter où les comptes de tous ceux qui compatissent au martyr qu’est en train de subir le peuple de Gaza sont traités de tous les noms, humiliés et menacés par une armée de trolls travaillant pour le compte des intérêts sionistes.
C’est toujours le soutien du Congrès qui permet à Netanyahou de garantir le support inconditionnel des Etats-Unis à la politique extrémiste israélienne, quel que soit le président en place :
« Ce n’est d’ailleurs pas à l’invitation de la Maison Blanche que Benyamin Netanyahu se rend à Washington, mais à celle des chefs parlementaires républicains et démocrates. Benyamin Netanyahu doit s’exprimer devant les élus du Congrès mercredi 24 juillet. Un exercice qu’il connaît bien puisque ce sera sa quatrième intervention du genre. La dernière en 2015 avait particulièrement irrité le président Barack Obama. Cette fois, Benyamin Netanyahu débarque dans la capitale fédérale américaine à un moment particulier, deux jours après le désistement de Joe Biden dans la course à la Maison Blanche. »
Une politique que je qualifie d’extrémiste car comment qualifier autrement de telles décisions :
« Le Parlement israélien a approuvé lundi un projet de loi qui déclare l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) comme organisation terroriste et propose de rompre les relations avec l’organisme.
Le vote contre l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) est la dernière étape d’une offensive israélienne contre l’agence, que les dirigeants israéliens accusent de collaborer avec le mouvement islamiste Hamas à Gaza.
Le projet de loi a été approuvé en première lecture et sera renvoyé à la commission des affaires étrangères et de la défense pour une délibération plus approfondie, a déclaré le service d’information de la Knesset.
La marraine du projet de loi, Ioulia Malinovsky, a été citée comme décrivant l’UNRWA comme une “cinquième colonne en Israël”.
L’UNRWA fournit l’éducation, la santé et l’aide à des millions de Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie. »
C’est la partie culturelle du génocide en cours. Le fait de s’attaquer aux enfants montre la face génocidaire du massacre à Gaza, empêcher la future génération de palestiniens d’émerger. Par l’éducation, avec la destruction de toutes les écoles et universités de Gaza, mais aussi par le ciblage physique des enfants par les soldats israéliens :
« L’UNWRA déplore le ciblage quasi quotidien de ses écoles qui servent pourtant de refuges pour des dizaines de milliers de civils et de nombreux enfants. À l’hôpital al-Aqsa, de nombreux enfants présentant des blessures faites par des schrapnels, des obus à balles, sont pris en charge.
Sur un lit d’hôpital, le jeune Abdelaziz, 9 ans, est étendu dans un état critique. L’enfant pourrait mourir à tout moment, selon le docteur Mohammad Tahir : « Il est brûlé à 60%. Il a de multiples blessures de shrapnels, de petits bouts de métal sur la tête, les bras, les jambes… »
Pour ce chirurgien pédiatrique de nationalité anglo-irakienne, la situation ces derniers jours est hors de contrôle : « Les écoles sont assaillies les unes après les autres, ainsi que les camps de réfugiés. Je n’ai jamais vu autant de victimes depuis que je suis à Gaza. Cette dernière semaine, l’intensité des attaques est indescriptible. »
Comme le petit Abdelaziz, nombre de ses patients présentent de multiples éclats de shrapnels dans le corps. Un signe de l’utilisation par l’armée israélienne de ces obus à fragmentations multiples qui, en explosant, projettent des nuées de petites billes de métal : « J’ai vu d’innombrables cas d’enfants aux corps criblés de shrapnels. De la tête au pied. Ils ont les artères coupées, les nerfs sectionnés. Celui qui utilise des explosifs contenant ce type de shrapnels à proximité d’enfants est prêt à causer un maximum de dégâts. Et c’est ce qu’on voit aujourd’hui. »
Les blessures causées par ces munitions sont parfois invisibles à l’œil nu. Le métal perce la peau facilement, causant des dégâts importants à l’intérieur du corps, obligeant souvent les médecins à amputer. Selon l’Unicef, rien que dans les trois premiers mois de la guerre à Gaza, « plus de 1 000 enfants ont été amputés d’une ou des deux jambes ». »
« « Toutes les zones sinistrées que j’ai vues réunies – j’ai fait 40 missions, en 30 ans, le 11 septembre, des tremblements de terre, tout cela réuni n’égale pas le niveau de carnage que j’ai vu contre les civils au cours de ma première semaine à Gaza.
(Journaliste : et quand vous dites civils, est-ce que c’est surtout des enfants ?)
Presque exclusivement des enfants, je n’avais jamais vu ça auparavant. » »
Et bien cette horreur cela vient d’être applaudie par les représentants politiques d’un pays qui se qualifie pourtant de « défenseur des droits humanitaires » :
« Benyamin Netanyahu a été longuement applaudi à son entrée dans le Congrès américain par les élus républicains. « Pour que les forces de la civilisation triomphent », les deux pays doivent « rester unis », a-t-il déclaré. Il s’est dit « confiant » sur l’aboutissement des efforts pour faire libérer les otages détenus par le Hamas, considérant que ces efforts « peuvent être couronnés de succès »…»
Le massacreur d’enfants prétend donc représenter les « forces de la civilisation » (applaudissements) et se dit « confiant » au sujet de la libération des otages alors que nous voyons, et la population israélienne aussi, depuis des semaines que c’est toujours lui qui fait obstacle aux négociations quand elles risquent d’aboutir (après il n’aurait plus d’excuse pour massacrer Gaza).
« Nous ne nous protégeons pas seulement nous-mêmes. Nos ennemis sont vos ennemis, notre combat est votre combat, et notre victoire sera votre victoire », a-t-il déclaré…(applaudissements) »
Zelensky dit la même chose lors de ses discours où il veut s’assurer que l’Occident continue à lui fournir des armes. Netanyahou sait bien que sans le soutien occidental le projet sioniste d’occupation de la Palestine n’a aucun avenir.
« Lors de son discours, Benyamin Netanyahu s’est montré critique envers l’Iran, qualifiant sa politique « d’axe de la terreur » qui « défie les États-Unis, Israël et nos amis arabes. Il ne s’agit pas d’un choc de civilisations, mais d’un choc entre la barbarie et la civilisation », a-t-il lancé. Les militants pro-Gaza ont, eux, été désignés d’« idiots utiles de l’Iran » par le Premier ministre, qui assure que Téhéran finance ces manifestations. »
Puis viennent les élans messianiques opposant une « civilisation » (Judéo-chrétienne ??) à une « barbarie » (palestinienne seulement ou incluant aussi « nos amis arabes » ??) Et, puisqu’on n’en est plus à un abberation près, il prétend que « l’Iran finance les manifestations des idiots utiles » qui dénoncent la politique extrémiste israélienne.
Une vague allusion à « l’après Gaza » et pas un mot sur la proposition soutenue par le reste du monde, la fameuse « solution à deux Etats » :
« Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vaguement esquissé les grandes lignes d’un plan pour une Gaza « déradicalisée » d’après-guerre dans un discours au Congrès mercredi et a évoqué une potentielle future alliance entre Israël et les alliés arabes de l’Amérique. »
Bref, c’est un discours totalement creux qui a reçu cet accueil triomphal, montrant le niveau d’hypocrisie et d’enfermement idéologique des politiciens occidentaux qui, du coup, ne voient plus que ce soutien inconditionnel aux actes d’Israël achève définitivement, au niveau international, le peu de crédibilité qui restait à la « vertu occidentale ».
Netanyahou était venu rendre visite au pays leader du bloc occidental pour s’assurer de deux choses.
- Que les armes continuent d’affluer malgré les décisions de la cour de justice international :
« Les responsables israéliens ont remis aux législateurs américains une liste d’armes qu’ils souhaitent voir livrées rapidement lors de la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Washington, a rapporté jeudi Politico. L’administration du président Joe Biden nie qu’elle retarde ces transferts d’armes.
La liste en question a été remise aux législateurs et aux hauts responsables de l’administration Biden avant que Netanyahu ne s’adresse à une session conjointe du Congrès mercredi, ont indiqué des sources anonymes au site d’information. Les sources de Politico ont déclaré qu’elle comprenait sept systèmes d’armes, qu’elles n’ont pas voulu nommer de peur de révéler les plans d’Israël pour le champ de bataille.
Lors de son discours de mercredi, Netanyahu a laissé entendre qu’il était frustré par le rythme des livraisons d’armes américaines. « Donnez-nous les outils plus rapidement et nous finirons le travail plus vite », a-t-il déclaré, ajoutant qu’Israël « ne se contentera de rien de moins » qu’une « victoire totale » sur le Hamas. »
- Du soutien total à sa politique nihiliste de destruction de la Palestine. A ce niveau il pourra repartir fier de son succès, les 52 standing ovations valant tous les discours de soutien au génocide en cours.
Pour s’assurer que ce soutien continue et que l’Iran soit considéré comme « le barbare », la propagande israélienne continue son travail de sape cognitif :
« L’Iran a orchestré les attaques de sabotage contre le réseau ferroviaire à grande vitesse français, qui ont paralysé le trafic à l’approche des Jeux olympiques d’été de 2024 à Paris, a déclaré vendredi le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz.
« Le sabotage des infrastructures ferroviaires à travers la France à l’approche des Jeux olympiques d’été de Paris 2024 a été planifié et exécuté sous l’influence de l’axe du mal et de l’islam radical de l’Iran », a écrit Katz sur X (anciennement Twitter).
Katz a ajouté qu’il avait averti le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourne que « sur la base des informations détenues par Israël, les Iraniens planifient des attaques terroristes contre la délégation israélienne et tous les participants aux Jeux olympiques ».
« Des mesures préventives renforcées doivent être prises pour contrecarrer leur complot », a-t-il écrit. »
« Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux prétendant montrer un militant du Hamas en train de menacer la France à l’occasion des Jeux olympiques est très probablement un faux, largement relayé par des réseaux pro-russes. »
L’article oriente les pistes vers une culpabilité russe alors que ce genre de propagande ressemble bien plus à de la propagande israélienne, tout à fait capable de faire croire que cela vient des russes.
Il va bien falloir qu’un jour les « analystes médiatiques » admettent que la Russie, la Chine aussi, ne perdent pas/plus leur temps à chercher à influencer les populations occidentales. Pourquoi faire d’ailleurs ? Elles orientent plutôt leur travail d’influence vers le reste du monde, l’Afrique et l’Asie en particulier, là ou elles voient que se trouve leur avenir.
Alors que le complexe politico/médiatique occidental a, lui, besoin de manipuler sa propre population contre la Russie et la Chine pour qu’elle soutienne les guerres qu’il veut mener contre ces deux pays afin de garder son hégémonie internationale.
C’est pourquoi des articles de propagande de guerre continuent d’être régulièrement publiés pour diaboliser la Russie auprès des populations occidentales. En voici le dernier exemple par RFI :
« L’ombre de la Russie sur l’ouverture des Jeux olympiques
À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, les autorités françaises s’inquiètent de la possibilité d’importantes actions cyber visant les infrastructures numériques. Elles craignent également des manœuvres agressives dans l’espace pouvant conduire aux brouillages des communications et de la télédiffusion. Dans le radar des autorités figure en bonne place la Russie qui a déjà dans le passé multiplié ce type d’actions.
Imaginez un instant. 26 juillet 2024, 19h30, cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. La parade navale s’élance sur la Seine, avec pour écrin les quais, Notre-Dame, le Pont-Neuf, un sublime panorama classé au patrimoine mondial de l’humanité. La planète entière suit la retransmission, l’instant est magique. Quand soudain, des lignes grisées brouillent les téléviseurs du monde entier avant d’être immédiatement remplacées par des images n’ayant rien à voir avec les JO. Un message de nature politique ou des images violentes sont alors diffusées en mondovision. Un cauchemar pour les organisateurs et la France, le pays hôte. »
Que des craintes, des inquiétudes, des scènes imaginées, pas un seul fait concret. Pourquoi publier un tel article angoissant à la veille de l’inauguration des jeux olympiques, si ce n’est pour créer l’image d’une Russie dangereuse, toujours prête à frapper.
L’article énonce ensuite une série de brouillages de chaines télé, mais uniquement ukrainiennes, en guise d’exemples. Il finit sur le programme militaire spatial russe, comme si c’était le seul existant et dangereux, oubliant de mettre en balance que les Etats-Unis, l’Europe et la Chine développent eux aussi leur programme militaire spatial.
Ainsi, dès qu’un membre du Hamas apparait dans une vidéo bidon, que des attaques sont lancées contre les infrastructures de la SNCF, que des « possibles interférences dans les élections » sont en jeu et même des scénarios imaginaires comme nous venons de le voir…les médias et autres « experts parlant sous couvert de l’anonymat pour protéger l’enquête » » orientent immédiatement les suspicions vers le diable du jour, la Russie.
Pour en revenir à l’idolâtrie surjouée envers Netanyahou et pendant que les politiques occidentaux donnent peureusement carte blanche à Israël pour continuer à massacrer les palestiniens, la Chine fait de son côté un travail diplomatique pour renforcer les palestiniens dans leur résistance à la politique israélienne :
« Le Hamas a annoncé mardi 23 juillet avoir signé un accord d’« unité nationale » avec d’autres organisations palestiniennes, dont son rival historique, le Fatah. Fait assez inédit, ce rapprochement a été acté sous l’égide de la Chine qui depuis plusieurs mois tentait de trouver des compromis entre les différentes composantes de la scène politique palestinienne. Le texte signé à Pékin prévoit « un gouvernement intérimaire de réconciliation nationale », selon le chef de la diplomatie chinoise. Une manière d’anticiper l’après-guerre alors que l’offensive israélienne se poursuit dans l’enclave palestinienne depuis près de 10 mois. »
Comme toujours quand il n’est pas d’accord, Israël réagit de façon émotionnelle :
« Sans surprise, Israël a réagi avec colère à cette annonce. Le chef de la diplomatie, Israël Katz, a fustigé le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas pour avoir signé un tel accord avec ses ennemis du Hamas. « Le Hamas et le Fatah ont signé un accord en Chine pour le contrôle conjoint de Gaza après la guerre. Au lieu de rejeter le terrorisme, Mahmoud Abbas étreint les meurtriers et les violeurs du Hamas, révélant ainsi son vrai visage », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, par voie de communiqué. « En réalité, cela n’arrivera pas car le Hamas sera écrasé et Abbas observera Gaza de loin », a-t-il assuré alors que le conflit s’enlise dans l’enclave palestinienne. »
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Biden a finalement renoncé à un deuxième mandat, la pression étant trop forte. Les Etats-Unis vont donc continuer jusqu’à fin décembre avec un président dont les facultés mentales sont très faibles. Maintenant tout le monde le sait et aucun média ne peut plus le nier.
Mais le plus incroyable est le fait que le bouton rouge de lancement d’une bombe nucléaire soit sous les doigts d’un vieillard ayant perdu ses facultés mentales n’a l’air de choquer aucun des analystes médiatiques. Tout le monde a l’air de trouver cela normal et personne ne demande la démission d’un président déclaré sénile qui a une telle responsabilité sous les doigts.
Par contre les médias ont tous entonné d’une même voix « Kamala Harris présidente » alors même que les primaires démocrates n’ont pas encore eu lieu. Il semble que les médias grand public ayant déjà choisi Harris, c’est elle et personne d’autre qui confrontera Trump en novembre :
« La vice-présidente Kamala Harris, qui a reçu le soutien de Joe Biden après l’annonce dimanche de son retrait de la course à la Maison Blanche, pourrait écrire une nouvelle page de l’histoire américaine si elle était investie candidate démocrate. Immédiatement après l’annonce du retrait de Joe Biden, les soutiens ont afflué pour l’actuelle vice-présidente. Kamala Harris assure d’ores et déjà « remporter l’investiture » démocrate et « battre Trump ». »
« La vice-présidente américaine Kamala Harris a obtenu lundi le soutien d’une majorité de délégués à la Convention nationale démocrate, ce qui lui permettra probablement de devenir la candidate du parti à l’élection présidentielle du mois prochain, selon plusieurs sources. »
« Selon plusieurs sources » dont aucune n’est citée, comme toujours quand les médias veulent faire passer un message qui n’est pas soutenu par les faits. Le battage médiatique en soutien à sa candidature assurant la pression suffisante pour pousser les délégués Démocrates a voté pour elle lors de la convention Démocrate du 7 aout :
« Le président du Comité national démocrate, Jaime Harrison, a déclaré lundi que le parti présenterait un candidat à la présidence d’ici le 7 août. Les délégués peuvent encore changer d’avis avant le 7 août, mais personne d’autre qu’Harris n’a reçu de vote dans le sondage AP [la donnant vainqueur du caucus], et seulement 57 délégués ont déclaré qu’ils étaient indécis. »
Elle a d’ailleurs commencé sa campagne tellement elle est sûre d’être la nominée Démocrate :
« Tout l’appareil de campagne de Joe Biden est désormais estampillé Kamala Harris. À l’appel du président en exercice, les dons ont battu leur record 2024 dès les heures qui ont suivi la grande annonce de dimanche soir. L’équipe Harris a par ailleurs commencé à contacter par dizaines les délégués pour parvenir à la convention démocrate dans les meilleures conditions. L’optimisme est de mise : beaucoup espèrent que d’ici cette semaine, Mme Harris sera propulsée. »
Le verdict médiatique étant prononcé c’est donc un duel Trump-Harris qui aura lieu en novembre.
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Le fusible a sauté dans la rocambolesque histoire de l’échec de la protection de Trump, permettant ainsi de bloquer toute enquête plus approfondie :
« La directrice des services secrets américains, Kimberly Cheatle, a présenté sa démission suite à l’examen minutieux des failles de sécurité liées à la récente tentative d’assassinat de l’ancien président Donald Trump, ont indiqué des sources à CNN.
Cette décision intervient alors que les législateurs et un organisme de surveillance interne du gouvernement avancent dans les enquêtes sur la gestion par l’agence de la protection de Trump et sur la façon dont un homme armé a failli tuer le candidat républicain à la présidentielle de 2024 lors d’un rassemblement en Pennsylvanie ce mois-ci.
Des appels bipartis ont été lancés au Congrès pour la démission de Cheatle et des législateurs républicains ont fait pression pour la destituer. Les législateurs ont été particulièrement furieux après sa comparution devant la commission de surveillance de la Chambre lundi, où elle n’a pas voulu répondre à de nombreuses questions de la commission. »
Des non réponses qui empêchaient les députés de remonter plus haut dans la chaine des responsabilités :
« Au cours de cette audience houleuse de quatre heures [au Congrès étasunien], Cheatle n’a pas répondu aux questions sur les raisons pour lesquelles Trump avait été autorisé à monter sur scène lors du rassemblement alors que le tireur, identifié par le FBI comme étant Thomas Matthew Crooks, 20 ans, avait été jugé suspect par les forces de l’ordre, et a défendu le nombre d’agents assignés à la protection de l’ancien président lors de l’événement de campagne.
Elle a cité à plusieurs reprises l’enquête criminelle en cours du FBI sur la tentative d’assassinat pour refuser de discuter des détails des actions du tireur qui ont conduit à l’attaque. »
Un FBI qui perd de plus en plus sa crédibilité auprès de ceux qui suivent ses actes de près :
« Selon le rapport de lanceurs d’alerte soumis au Congrès, de nombreuses agences de maintien de l’ordre publiques américaines refusent de partager des informations vitales avec le FBI, craignant que celui-ci ne soit devenu partisan et politisé.
Le rapport de 230 pages a été rédigé par une alliance d’agents et d’analystes retraités et en service actif, qui ont parlé à plus de 30 sources « indépendantes et hautement crédibles » à travers les États-Unis.
« Ils sont non seulement réticents à travailler avec le FBI, mais auraient décidé de ne plus partager d’informations exploitables et substantielles sur les activités criminelles et autres activités liées au renseignement » avec le FBI, car ils estiment qu’il « a fonctionné comme une agence fédérale partisane motivée par un agenda politique » ces dernières années, ont déclaré les auteurs du rapport.
Le groupe a décrit une « crise de confiance » dans les groupes de travail dirigés par le FBI et une « perte de confiance inquiétante » dans le Bureau dans son ensemble, alors même que le directeur Christopher Wray témoignait devant le Congrès d’un « environnement de menace complexe » sans précédent dans sa carrière.
La plupart des sources ont souligné la réponse du FBI à l’émeute du 6 janvier 2021 au Capitole américain et au raid d’août 2022 sur la résidence de l’ancien président Donald Trump en Floride, à Mar-a-Lago.
L’une des sources a décrit le comportement du FBI comme « celui d’un pays du tiers monde » et a soutenu qu’il « devrait être démantelé et son personnel poursuivi et condamné à de longues peines de prison ». »
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Pour ceux qui doutent du concept « d’impérialisme étasunien », voici une info qui montre jusqu’où les décisions du gouvernement fédéral étasunien peuvent s’étendre :
« Les États-Unis ont accordé à l’Irak une nouvelle dérogation de quatre mois aux sanctions pour acheter de l’électricité iranienne, dont l’Iran ne peut accéder aux recettes que pour un commerce humanitaire limité, a déclaré un porte-parole du département d’État à Al-Monitor.
Les États-Unis accordent régulièrement des dérogations depuis 2018 afin que l’Irak puisse répondre à ses besoins énergétiques à court terme sans enfreindre les sanctions américaines. Washington maintient de lourdes sanctions contre Téhéran et a encouragé Bagdad à réduire sa dépendance au gaz naturel et à l’électricité iraniens.
La dérogation de 120 jours, qui a été renouvelée le 11 juillet, intervient alors que les Irakiens souffrent de pannes de courant qui sont particulièrement fréquentes pendant les mois d’été étouffants, lorsque les températures dépassent 50 degrés Celsius (120 degrés Fahrenheit) et que la demande de climatisation exerce une pression supplémentaire sur le réseau électrique délabré du pays. Le week-end dernier, des manifestations contre les pénuries d’électricité ont éclaté dans les villes de Diwaniyah et Najaf, dans le centre de l’Irak.
« Depuis 2018, le Département d’État a autorisé l’Irak à acheter de l’électricité iranienne pendant que l’Irak développe sa capacité de production nationale, poursuivant une pratique des administrations précédentes », a déclaré un porte-parole du Département d’État dans un communiqué.
« Aux termes de la dérogation sur l’électricité irakienne, aucun fonds iranien n’a été débloqué en faveur de l’Iran », a déclaré le porte-parole. « Les fonds sont détenus sur des comptes restreints et ne peuvent être utilisés que pour le commerce humanitaire et d’autres transactions non sanctionnables. » »
La fourniture d’électricité aux irakiens dépend donc du bon vouloir de l’administration du pays qui a détruit ce pays. En d’autres termes, depuis que les Etats-Unis ont détruit l’Irak, sous le faux prétexte d’armes de destruction massives, la souveraineté irakienne est toujours aux mains du gouvernement étasunien.
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Les médias grand public occidentaux ont tendance à dépeindre l’Ukraine comme un pays n’étant peuplé que de pro-européens ne voulant pas avoir de relations avec la Russie. Comme toujours, la réalité est bien plus subtile que ce qu’ils veulent nous faire croire :
« Selon une nouvelle étude, 53 % des Ukrainiens ne se sentent pas européens.
Seuls 40 % des personnes interrogées ont déclaré s’identifier à l’Europe occidentale, selon un sondage réalisé par la Fondation pour les initiatives démocratiques et le Centre Razumkov d’études politiques et économiques.
L’étude a révélé que ceux qui se considèrent européens vivent principalement dans la partie occidentale de l’Ukraine et parlent la langue ukrainienne. Les plus jeunes ont également tendance à se sentir liés à l’Europe.
Le sondage suggère également que les Ukrainiens ont des réserves quant au partage de leur souveraineté si le pays rejoint un jour l’Union européenne. Près de 50 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles n’accepteraient pas que les organes de l’UE déterminent la politique étrangère de l’Ukraine. Plus de 45 % ont déclaré qu’elles s’opposeraient également à ce que Bruxelles façonne la politique de défense de Kiev. Environ 37 % des personnes interrogées soutiennent l’idée d’une influence de l’UE dans ces domaines.
La confiance envers les États-Unis est encore plus faible chez les Ukrainiens, 37 % d’entre eux affirmant qu’ils préféreraient faire confiance à Washington. Près de la moitié des personnes interrogées (49 %) ont déclaré faire confiance aux autorités ukrainiennes, et les sondeurs ont évoqué la « déception » du pays à l’égard des organes directeurs nationaux.
L’enquête a été menée entre le 15 et le 20 juin auprès de 2 016 personnes âgées de 18 ans et plus dans toute l’Ukraine. »
Dans les pays baltes aussi :
« Moins de 20 % des enseignants estoniens ont réussi les tests de compétence linguistique en langue estonienne, en juin, rapporte le média Delfi. Les résultats pourraient déclencher une pénurie de professionnels à l’approche de la nouvelle année scolaire, alors que l’État balte met en œuvre une répression contre les russophones.
Les autorités estoniennes ont ordonné aux enseignants de se soumettre à une évaluation de leurs compétences linguistiques d’ici le 1er août. Dans le cadre du plan de transition vers l’enseignement en langue estonienne adopté il y a deux ans, les enseignants souhaitant continuer à travailler en russe doivent maîtriser l’estonien au niveau B2 ou Vantage, tandis que ceux qui veulent enseigner en estonien doivent obtenir un certificat de langue de niveau avancé (C1).
Delfi a précisé que sur 395 enseignants ayant passé l’examen de compétence linguistique de niveau B2 en juin, seuls 90, soit 22,7 %, l’ont réussi. Dans le même temps, le test C1 n’a été réussi que par 70 personnes, soit 18 %. »
Sous la pression occidentale, les gouvernements de l’Ukraine et des pays baltes, aux mains de dirigeants pro-européens, cherchent à couper leur population de toutes leurs racines russes. Mais on ne peut pas prétendre ainsi nier, à coups de décisions politiques autoritaires, des siècles d’histoire. Il serait de bon sens diplomatique que les petits pays entretiennent de bonnes relations avec leur grand voisin plutôt que de prétendre pouvoir le défier. Et nous répétons encore, comme les accords de Minsk l’ont montré, que la Russie n’aurait jamais envahi l’Ukraine si le gouvernement issu de coup d’Etat du Maidan n’avait pas décidé de s’en prendre aux populations russophones du Donbass.
Seule la propagande russophobe des médias grand public occidentaux prétend le contraire.
A lundi prochain
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