Passent les présidents…
27 juin 2024 (14H00) – Il existe une singulière analogie entre le destin et le sort de deux présidents si différents : Macron en France, Biden aux USA. Si l’on voulait observer les choses d’un point de vue symbolique, métaphorique et, – pour les humoristes qui disent le sérieux derrière les jeux de l’esprit, – aussi bien spirituel. Certains pourraient dire que Macron a décidé la dissolution pour disposer d’un événement qui poursuit l’analogie avec Biden, certes lui-même “événement permanent” mais confronté au redoutable obstacle et “super-événement” de la réélection, – s’il survit, s’il parvient à garder son déséquilibre en naufrageant sans sombrer. D’ailleurs, si Macron nous paraît en meilleure forme physique, certains de ses comportements psychologiques équivalent à leur façon au comportement du président américaniste, – si pas pire, dirais-je en y ajoutant la fourberie de se dissimuler derrière une situation cognitive acceptable.
Mieux encore, quoique logique poursuivie de l’analogie : les deux présidents parlent ou bégayent des risques de “guerre civile” dans leurs deux beaux pays. Ils en dénoncent les auteurs vaguement identifiés (plutôt à droite-extrême, mais la gauche-très-extrême peut faire l’affaire s’il le faut) alors qu’ils en sont eux-mêmes les matrices fécondes et indiscutables. Ainsi l’analogie entre deux hommes si différents d’apparence, – quoique je n’ai pas encore mentionné leur communauté d’une corruption absolument assumée et chimiquement pure comme rente viagère et sans le moindre remord, – va effectivement du symbolique au spirituel. Ils agissent tous deux comme deux envoyés d’une sorte de Satan dont le but serait de détruire parallèlement deux pays à la fois si différents et antagonistes dans divers domaines, à la fois si proches jusqu’à l’identique dans certains autres.
Note de PhG-Bis : « Voir notamment, ces divers extraits de ‘La Grâce de l’Histoire’, Tome I, où il est essentiellement question des deux pays, de leur communauté de destins, de leurs inéluctables différences : le 11 décembre 2009, le 3 avril 2010 et le 16 mai 2010. »
Les opinions publiques et les ZélitesZombies (ou pas Zombies) des deux pays sont persuadés que la catastrophe qui touche leur pays est sans équivalent et qu’elle est la cause de tout le chambardement que l’on constate aujourd’hui. Aussi, bien que ces deux pays soient pour beaucoup dans l’affirmation d’un grand rôle, sinon d’une cause, dans un peu tout et notamment la guerre en Ukraine, aucun ne s’intéresse vraiment à la situation en Ukraine et au sort des Ukrainiens, ni au reste d’ailleurs, ramenant tout à leur propre catastrophe.
Tout cela vaut pour un certain nombre de commentateurs que je considère comme ho,orables, qui refusent de s’affirmer explicitement d’un parti ou l’autre mais qui ne cessent de dénoncer le désordre extraordinaire de notre soi-disant “ordre-global”. On trouve chez eux autant d’ironie méprisante que d’enragement ironique. Ils se moquent et rient bien gravement des choses catastrophiques. Leurs présidents actuels sont des cibles toutes trouvées. A leur propos, et parce que je pense qu’ils sont parmi les derniers hommes d’esprit d’une époque qui sombre sous la charge du nombre et de la médiocrité, on dira qu’ils “sarcasment”. Ce verbe étrange, mais qui vaut bien le risque d’une condamnation pour pléonasisme incontrôlé (aucune intention idéologique), n’est pas mal tourné et il veut bien dire ce que je veux dire d’eux. Monsieur Louis-Sébastien Mercier écrivait ainsi, dans son ‘Néologie, ou Vocabulaire de mots nouveaux’, à propos de ‘sarcasmer’ :
« Ce n’est pas en se Sarcasmant que l’on rencontre les routes de l’éloquence ; Sarcasmer, c’est se priver d’avance de toute estime publique et de toute confiance.
» Le grand Frédéric aimait beaucoup à Sarcasmer ; mais ce qui convient à un roi, à un grand homme, à un esprit supérieur, est déplacé dans un homme ordinaire. »
Le “Sarcasmeur en chef” sarcasme
Voilà… C’était une façon comme une autre d’introduire, une fois de plus, un texte de notre ami James Howard Kunstler, “sarcasmeur” de haut niveau et sans aucun doute « esprit supérieur ». Une fois de plus, le voici menant la charge contre le pauvre et pathétique “Joe Biden” (Kunstler n’écrit plus son nom qu’en l’habillant de guillemets, comme on vous procure une camisole de force), – lequel nous a offert, c’est vrai, quelques phases superbes de notre situation générale, notamment sous le regard furieux des sarcasmeurs, semblable à celui de Meloni accueillant Macron à la surboum du G7.
Mais qui doit-on le plus sarcasmer, après tout ? “Joe Biden” ou les imbéciles cyniques qui le maintiennent en scène pour continuer à croire qu’ils jouent un rôle important ? Le président Macron ou “Emmanuel Macron” qui s’entête à lui faire tenir le rôle d’un président nous contemplant du haut de ces 40 siècles en compagnie des 40 rois qui ont fait la France ?
Sarcasmons, sarcasmons, car les temps sont pathétiques, avec cette époque d’eschatologie-bouffe… Le texte du “Sarcasmeur en chef”, JHK du 15 juin 2024 sur son site ‘Clusterfuck Nation’, traduit par nos amis du ‘Sakerfrancophone’, et avec un titre comme s’il s’agissait d’une fable de monsieur de La Fontaine.
PhG – ‘Semper Phi’
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Le ras-le-bol et la fin
« Biden ne va pas bien. Tout le monde le sait, même ceux qui le soutiennent… la différence, c’est qu’ils s’en fichent et c’est l’aspect le plus effrayant de cette situation. » – Edward Dowd
Ils plaisantent, n’est-ce pas ? Que “Joe Biden” soit capable d’être président ? Pas seulement pour un nouveau mandat de quatre ans, mais ici et maintenant ? Il s’agit sans doute du cas le plus pitoyable de mise en scène nationale depuis 218 après J.-C., lorsque les Romains ont installé un jeune homme de 14 ans, Héliogabale, à la tête de leur empire. Comme “JB”, il a régné quatre ans (avant que la garde prétorienne ne le tue). L’historien danois de la Rome antique, Barthold Niebuhr, a dit de lui :
“. . . Il n’avait rien du tout pour compenser ses vices, qui sont d’une telle nature qu’il est trop dégoûtant d’y faire allusion”.
Dernièrement, même les médias ont commencé à rapporter les mésaventures séniles de “Joe Biden”. Jeudi, lors d’une séance de photos en plein air à l’occasion de la réunion du G7 en Italie, le vieil homme s’est éloigné de l’assemblée des dirigeants mondiaux jusqu’à ce que le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, le ramène à lui.
Plus tôt dans la semaine, à l’occasion d’une fête du 19 juin, on l’a fait rouler sur la pelouse de la Maison-Blanche comme un Indien dans un magasin de cigares, où il est resté figé pendant que tout le monde autour de lui faisait du boogaloo et applaudissait au son de la musique du jubilé.
Pensez-vous que les gens commencent à s’en rendre compte ? Même de nombreux habitués du Parti démocrate, qui se sont accommodés de la démolition contrôlée de notre pays sous la houlette de ce président humain, murmurent avec inquiétude que l’arnaque est devenue trop évidente. Mais pas Rachel Maddow. La lunatique en chef de l’Amérique wokiste qui règne sur MSNBC a averti cette semaine que le retour de Trump conduirait à ce qu’elle (et des millions de ses fans) soit enfermée dans des “camps de concentration”.
Peut-être avez-vous déjà remarqué que Rachel Maddow vit dans un camp de concentration de l’esprit situé à l’intérieur de son propre crâne de folle à lier. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour la première fois depuis que j’ai traversé plusieurs décennies de modernité prétendument rationnelle d’après-guerre, j’ai développé une certaine sympathie pour les gens qui, à des époques antérieures, en venaient à brûler des sorcières. Ce sont des nuisances publiques obstinées. Leur “magie” réside dans leur capacité à provoquer une psychose collective, une véritable “menace pour notre démocratie” ou, plus précisément, pour notre république. Maddow, la fière lesbienne non racialisée, est la preuve vivante que le renoncement à la maternité est un prédicteur du trouble de la personnalité de type B – l’état qui définit le Wokisme “progressiste” de ces temps-ci.
Je suis un peu désolé d’être quasi surnaturelle avec vous, mais nous sommes vraiment confrontés au fait que la dévastation des relations sexuelles et les échecs de la formation des familles au cours des dernières décennies ont produit une forme très particulière d’anomie dans la population féminine de la civilisation occidentale – et cette dynamique a gravement perturbé des hommes de plus en plus féminisés. La crise Covid-19 était essentiellement un syndrome de Munchausen par procuration, que ChatGPT décrit en conséquence :
“… un trouble psychologique dans lequel un soignant, généralement un parent, exagère, fabrique ou induit une maladie ou une blessure chez une personne dont il a la charge, généralement un enfant. Le motif principal est d’attirer l’attention, la sympathie ou les louanges des professionnels de la santé et d’autres personnes, plutôt que d’obtenir un avantage tangible tel qu’un gain financier.”
En fait, ChatGPT a tort en ce qui concerne le gain financier. Big Pharma a gagné des milliards sur la crise Covid, y compris des centaines de millions en redevances versées aux employés du secteur de la santé publique. Le gouvernement a joué le rôle de “mère” dans l’affaire Covid, en veillant à ce que vous (ses “enfants”) soyez en sécurité. Vous avez certainement remarqué que les affirmations sur la sécurité et les lieux sûrs ont été des thèmes majeurs dans le Wokisme avant et pendant la crise Covid. Quoi qu’il en soit, comme d’habitude avec le syndrome de Münchausen par procuration, les “enfants”(c’est-à-dire la population américaine) ont été gravement affectés par le “traitement”, les vaccins à ARNm. Et comme d’habitude avec les mères présentant un trouble de la personnalité de type groupe B , les “mauvais” enfants qui ont réfuté le récit et refusé le “traitement” spécifié ont été sévèrement punis (le groupe B est sadique).
Une chose que cela suggère est que la cabale qui dirige les choses derrière le costume vide “Joe Biden” est dominée par des femmes, et je suppose que ce sont des femmes directement associées à Barack Obama : Susan Rice, Lisa Monaco, Kathryn Ruemmler, Sally Yates, Valarie Jarrett, Samantha Power, Avril Haines, Torie Nuland, plus ou moins une combinaison d’entre elles, etc. Depuis des années, j’affirme que le motif qui pousse les femmes du Parti démocrate à devenir folles à lier est que Donald Trump représente la maison de papa. Dans leur état d’esprit sans limites, rien ne menace autant les femmes du groupe B que l’imposition de limites par une figure paternelle redoutable. Papa = le monstre des monstres pour elles.
Ainsi, la persécution sans pitié de Trump par le régime “Biden” – comme la populace du village chassant Frankenstein avec des torches et des fourches – et les fantasmes, s’il était autorisé à vivre, d’être envoyé dans des camps de concentration par des personnes telles que Rachel Maddow. Il n’y a rien de tel que des barbelés et des tours de garde pour suggérer de manière frappante l’imposition de “limites” à votre comportement.
Je me suis un peu éloigné de mon thème initial concernant le jeu grotesque de “faire semblant” qui se joue autour de la candidature à la réélection de “Joe Biden”. Disons qu’il s’agit de l’opération terminale menée par un blob de l’État profond hors de contrôle, qui perd chaque jour un peu plus son mojo à mesure que sa malhonnêteté épique est révélée au grand jour. Ce blob disposait d’outils très puissants pour manipuler les citoyens de ce pays, en particulier les médias traditionnels. La plupart de ces outils consistaient en la tromperie, c’est-à-dire en l’application tactique du mensonge. L’opération a été tragiquement efficace pendant quelques années, mais ses victimes – les citoyens américains – ont maintenant compris le jeu et sont en train de retourner le plateau de jeu avec colère. Retenez ce fait essentiel de la vie : la vérité est solide et les mensonges sont fragiles. Vous savez donc maintenant ce qui doit, en fin de compte, l’emporter.
“Joe Biden” n’est plus de ce monde en tant que pion dans ce jeu. Je dirais même qu’il n’en a que pour quelques jours. Le Parti démocrate ne peut en aucun cas se permettre de le faire participer à un débat dans l’arène le 27 juin avec Trump. Au bout de deux minutes, “JB” laisserait échapper de la sciure de bois et bégayerait de manière incohérente. Le parti serait révélé comme une fraude pour l’éternité. Et puis, au moment où vous engloutirez la tarte aux myrtilles le 4 juillet, Hillary Clinton (mieux connue ici sous le nom de Rodan le reptile volant, ou de Celle-dont-c’est-le-tour) battra des ailes de cuir en triomphe en tant que remplaçante d’urgence de “JB”. Je suis ici pour sauver notre démocratie, caw caw- ! Attendez ! Le problème, c’est que les femmes folles à lier sont exactement ce dont notre pays a ras-le-bol et en souhaite la fin.
James Howard Kunstler
Source: Lire l'article complet de Dedefensa.org