Éric Brunet est un animateur de droite sioniste employé par LCI (puis BFM TV). Ruth Elkrief, dite Ruth 666, est commissaire politique de toutes les chaînes où elle passe.
Ici, sur LCI le 25 juin 2024, nos deux tourtereaux, qui ressemblent plutôt à deux oiseaux de proie, fondent sur le pauvre Pierre Jouvet, le délicat porte-parole du PS, qui n’ose pas répliquer face à ses deux tourmenteurs. Car la moindre réplique serait assimilée à de l’antisémitisme. Face à ces deux juges, toute défense est un chemin de crête semé de possibilités de chute.
Dans une France qui n’a plus de capitaine, où la cabine de pilotage est devenue une maison de fous, alors que les Français ont des problème d’argent et voient poindre une guerre civile et une guerre mondiale voulues par une oligarchie en perdition, Elkrief & Brunet veulent nous faire croire que le sujet central des législatives, c’est l’antisémitisme.
En réalité, ils craignent la remise en cause populiste du pouvoir profond, mais ces employés du Diable préfèrent le dire comme ça, tout en diabolisant leurs adversaires et ceux qui ne s’alignent pas assez vite sur leurs idées.
Brunet attaque : « Vous avez déroulé pendant 10 minutes, très bien, vous êtes un homme de valeurs, vous savez ce qui est diabolique et ce qui ne l’est pas, je suis quand même très étonné que vous ne parliez pas un instant, une seule fois du sujet qui fâche, qui dérange à gauche, et qui va conduire des gens, beaucoup d’adhérents, de proches du Parti socialiste à ne pas conduire, à ne pas voter, pardon, pour votre coalition ! Donc ça n’est pas anodin, vous n’avez pas dit un mot de cela : La France insoumise, le racisme, l’antisémitisme, rien, que dalle pendant 10 minutes. »
Quant à Elkrief, elle est fidèle à elle-même, infligeant des sanctions à tout ce qui n’est pas assez israéliste. Il ne manque plus que la bave aux lèvres et les flammes dans les yeux.
Poussé dans ses retranchements, le pauvre Jouvet n’a pas la verve d’un Marchais ou la solidité d’un Le Pen pour répondre aux coups, et de toute façon, il n’a pas le droit de répondre : ce serait une agression antisémite, ce serait du terrorisme et il serait immédiatement traité comme un combattant du Hamas.
Le nombre de fois où le terme antisémitisme est prononcé dans cette campagne dépasse l’entendement, et traduit la préoccupation du pouvoir profond. Le parti à diaboliser a changé de camp (du RN à LFI), mais c’est toujours le Diable qui le désigne. Un jour, les Français comprendront, et cesseront d’obéir. Pour l’instant, ils sont encore opposés les uns aux autres. Le petit village gaulois résiste peut-être encore à Rome, mais au prix d’une zizanie entretenue. La zizanie est le meilleur allié de Rome.
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