Notre nation mérite bien sa fête spécifique
Pour célébrer qui nous sommes: le peuple fondateur
Il y a bien le mois des Noirs en février. Pourquoi pas le mois des Québécois de souche?
Même les Irlandais ont leur propre fête, et nous, les Québécois de souche, nous n’aurions pas droit à la nôtre? À la fête des Irlandais le jour de la Saint-Patrick, il n’y a pas autre chose que des Irlandais dans le défilé, c’est juste eux qu’on fête, et c’est tout à fait correct comme ça.
N’est-il pas étrange que le peuple québécois de souche qui représente la grande majorité de la population ne soit pas célébré et honoré non seulement un jour, mais durant tout un mois de l’année? Ne le méritons-nous pas? Mais bien sûr que oui!
Cela pourrait se dérouler durant tout le mois de juin, pour culminer le 24 juin, jour de la fête nationale.
Chaque jour de ce mois spécial sera consacré à l’un des aspects du parcours historique du peuple fondateur de la nation québécoise et de tous ses accomplissements à travers le temps.
Il faut célébrer la nation québécoise de souche qui n’a aucune fête spécifique pour l’honorer. En effet, le 24 juin est devenu avec le temps une sorte de fête pêle-mêle de n’importe qui résidant au Québec, que ce soit les immigrés, les anglos, les indiens, les fédéralistes, et toute la multitude de minorités qui veulent se faire voir et admirer, et même ceux qui refusent de se considérer comme Québécois d’abord. C’est pousser l’inclusion un peu loin, on en conviendra.
Non, cela prend aussi une fête juste pour nous, le peuple fondateur, l’âme collective de la nation, le Nous majuscule.
On peut continuer la fête de tous les autres, à la date consacrée du 24 juin, mais cela en prend une autre juste pour nous. Et ceux qui s’y opposeront seront ceux-là même qui cherchent à nous renier, à nous diminuer, à nous relativiser, à nous remplacer. Le genre à dire: « vous n’êtes rien de plus que nous, vous êtes comme les autres, on nie votre existence, votre importance ». On reconnaît le discours habituel martelé par les dénigreurs canadiens depuis la Conquête, et qui continuent leur sale besogne dans les médias anglos-canadiens. Mais aucun de ces anti-Nous ne nous empêchera d’avoir notre propre fête bien à nous.
La fête des Québécois de souche, anciennement les Canadiens-français, pourrait avoir lieu le 23 juin. Et tout le reste du mois de juin les célébrerait.
Il y aurait donc 2 volets: le 23 juin, on fête juste les Québécois de souche. Et le 24 juin, on fête les Québécois de souche plus les autres.
Ce sera le rôle des médias journaux, radio, télé et internet, de souligner chaque jour du mois de juin un aspect du glorieux parcours de notre nation enracinée à travers le temps.
Sous forme de capsules historiques, de reportages, on abordera l’évolution de la nation: la Nouvelle-France, les exploits de nos aïeux, les personnages célèbres, la formation de la nation de souche tricotée serrée, les dates importantes, nos grandes réalisations, l’immensité et les beautés du territoire aménagé, les grands dirigeants, les grands Québécois du quotidien, le retentissement du Québec à l’international, les mille aspects de notre culture, nos artistes, nos industries, notre aspiration à la souveraineté, ce ne sont pas les éléments valorisants qui manquent.
Les diverses sociétés historiques pourraient se charger d’en étayer le contenu.
La fête des Québécois de souche enverra un message positif aux immigrants: « Voyez le magnifique peuple auquel vous devez vous joindre et vous intégrer. Qu’il vous serve de modèle sur le plan humain et d’idéal de société sur le plan collectif« .
La CAQ qui se dit nationaliste pourrait mettre sur pied le projet. Ou le Parti québécois pourrait se charger d’en démontrer la nécessité au gouvernement en place, puis l’ajouter à son programme électoral.
Que les organismes nationalistes comme la Société Saint-Jean-Baptiste ou le Mouvement Québec français se mettent en branle pour piloter ce projet rassembleur de la nation afin qu’il soit en vigueur dès l’année prochaine.
Réaffirmons l’importance vitale de notre nation par des célébrations dignes de tout un peuple, celui qui aura son pays souverain plus tôt qu’on ne pense.
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec