Raphaël Quenard est l’acteur français qui monte. Il a gagné le César de la révélation masculine 2024. Peut-être parce qu’il a tourné pour Gilles Lellouche, il a été associé à la fameuse liste des dix salauds visés par MeToo, une liste lancée par Le Figaro, un journal dit sérieux.
Invité à s’expliquer sur le plateau de Mouloud, Raphaël a déroulé un long plaidoyer de 10 minutes, 9 minutes 55 pour être précis, une véritable profession de foi, un cri du cœur.
« S’informer sur Twitter, pour moi, c’est déjà exprimer le désir inconscient de faire de son cerveau une marmite de merde, OK, c’est pas genre le bon endroit, et d’ailleurs cette rumeur n’a été reprise par aucun journal digne de ce nom, avec des journalistes, parce qu’il faut pas tout mettre dans le même sac, qui sont sérieux, minutieux, qui sont animés par une déontologie, un sens de l’éthique et qui présentent, par respect pour leur auditoire et leur audience, des faits avérés et vérifiés, d’accord. Le travail d’investigation, il doit être fait avec sérieux… »
Pour info, donc, c’est Le Figaro, un journal sérieux selon la définition de Raphaël, qui a allumé la mèche, et les RS ont joué à la devinette et au bouchage de trous. L’article est payant pour les non-abonnés, nous l’avons lu avec intérêt. La rumeur est donc bien venue de la presse mainstream, pas de Twitter, qui transformerait les cerveaux en « marmites de merde ».
Selon Quenard, dans le monde du cinéma, « y a zéro secret ». C’est le contraire : il y a de la prostitution, en masse, celle de jeunes acteurs et actrices, une prostitution institutionnalisée sous couvert artistique ; il y a des viols, on l’a vu avec un gros producteur en train de tomber, et même de la pédocriminalité ; il y a du blanchiment d’argent, des escroqueries de prod, de l’évasion fiscale. Bref, là où y a du flouze, y a de l’encule, pour parler vulgairement.
Et on ne parle même pas des deux réseaux plus très occultes qui ont mis la main sur le cinéma français, et qui sont en train de le tuer, moralement et commercialement.
À part ça, l’exposé de ce jeune comédien est plutôt correct, correct mais incomplet. Car s’il fustige la rumeur qui vient des RS, il devrait aussi fustiger les rumeurs bien plus destructrices qui viennent du Système lui-même, par exemple celles du vaccin miracle et de la pandémie qui allait faire des dizaines de millions de morts, et contre laquelle il fallait arrêter de bosser, rester chez soi en attendant les ordres de gouvernements corrompus par un Big Pharma qui explosera ses bénéfices et son pouvoir.
Dans ce cas, les rumeurs, qui s’avéreront bidon avec le temps (fausse pandémie qui devait être équivalente à la peste selon le directeur de la Santé, Jérôme Salomon, et faux vaccin contre la transmission et la maladie), sont bien venues du Système et ont été relayées, développées, exponentialisées par une presse mainstream aux ordres. Cette fameuse presse aux journalistes sérieux qui prétendument vérifient les faits… En réalité, une grosse bande de larbins, de lâches et de menteurs qui se révéleront dangereux pour la population.
Des journalistes forcément solidaires avec le pouvoir, comme le montre cette indécente « interview » où une pseudo-journaliste promue par la vague MeToo à la télé recueille sans broncher la pseudo-souffrance d’un ex-ministre responsable – et coupable – du covidisme :
Pour finir, Quenard cite son film où une « coordinatrice d’intimité » est venue gérer un baiser sur la bouche. Déjà, on rigole, parce que le MeToo du cinoche ne focalise pas sur le tournage, mais sur le hors-tournage, en amont, quand le film se prépare, au moment où les prédateurs attirent leurs proies par des promesses de carrière ou de fric, cet immense putariat accepté par tous, sauf par ceux qui ne peuvent plus en profiter, comme ces actrices déclassées, démonétisées, dont le cul ne vaut plus un kopeck et qui balancent aujourd’hui leurs prédateurs d’hier.
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