On peut reprocher bien des choses à Emmanuel Macron mais il me semble difficile de contester son intelligence et, surtout, ses talents oratoires. Je dirais même que c’est grâce à ces deux talents, souvent complémentaires, qu’il a été élu président de la République par une petite majorité d’électeurs.
Après ce constat favorable, il me faut avouer qu’il m’est difficile de comprendre et d’associer ces deux talents à tant de stupidités prononcées depuis son élection.
Il serait fastidieux de vouloir toutes les dénoncer mais retenons donc deux anciennes, mais toujours présentes à nos esprits : « La culture française n’existe pas » et « Les crimes contre l’humanité commis par la colonisation française ». Cela aurait dû déjà le discréditer auprès d’une bonne partie de ceux qui lui avaient fait confiance mais, depuis et tout récemment, il a fait bien mieux, il a progressé mais avec des déclarations qui mettent en grand danger la sécurité de la France.
N’envisage-t-il pas, si cela s’avérait nécessaire et dans le cas (probable) que la Russie pourrait gagner cette guerre, « d’envoyer des militaires français en Ukraine » et « de mettre notre défense nucléaire, nos bombes atomiques, au service de l’Europe ».
Il est plus que certain qu’Emmanuel Macron s’est laissé séduire par Zélensky au point même de ne pas imaginer une seule seconde qu’il se laisse manœuvrer par un personnage non pas plus intelligent mais aussi beau parleur et bien plus astucieux.
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Envoyer des soldats français pour aider l’armée ukrainienne à vaincre les Russes alors que le président ukrainien n’a même pas décidé une « mobilisation générale » pour défendre son pays (c’est la première décision prise, par un chef d’Etat, lorsqu’un pays est attaqué et envahi) alors que lui procède par « petites tranches mobilisables » et que des dizaines de milliers de « jeunes ukrainiens » ont pu se soustraire, avec l’accord de Zelensky, à cette mobilisation et parcourent et s’installent dans toute l’Europe (en paix pour le moment) et notamment en Espagne, France, Italie, Allemagne, etc. où ils peuvent circuler librement au volant de véhicules de grand luxe.
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Jeudi dernier j’écoutais un jeune ukrainien d’une trentaine d’années, attablé à une terrasse du bord de mer, qui expliquait, dans un espagnol presque parfait, « qu’il n’était pas question qu’il se fasse tuer en Ukraine alors que Zelensky et « ses potes » se remplissaient les poches des milliards qu’on leur offrait de tous les côtés ». Je ne sais pas s’il avait raison mais je pense qu’il n’avait pas tort !
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Emmanuel Macron n’est plus le président des Français, puisque la France n’est plus sa priorité, mais il est déjà presque le président d’une Europe fédérale… à moins que, mais non, je m’égare, il n’y aura pas de « à moins que » ! Faut pas rêver.
Manuel Gomez
Source : Résistance Républicaine
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