À Gaza et Rafah, la persécution des Palestiniens se poursuit. En dehors de la Palestine, les pro-palestiniens sont persécutés par les régimes occidentaux pro-sionistes.
Mais il y a aussi les nervis sionistes, ces fascistes protégés par le pouvoir profond, qui tentent d’insuffler la terreur dans le camp des pacifistes. C’est le cas sur le campus californien de Los Angeles (UCLA), où une LDJ locale, sur le modèle de celle dont rêve Tapiro, s’est attaquée physiquement aux étudiants en lutte.
Des extrémistes sionistes violents appellent à l’épuration ethnique des palestiniens en attaquant violemment les étudiants de @UCLA qui manifestent pour la paix et la fin du génocide et réclament en hurlant « Deuxième Nakba ! »
pic.twitter.com/iic9aYAB9I— moonbee (@BMoon_bee) May 1, 2024
France info écrit :
Mardi un peu avant minuit, des manifestants pro-israéliens, habillés de noir et masqués, ont débarqué sur le campus. Ils ont tiré des feux d’artifice en direction du campement, secoué les barrières, frappé des étudiants et utilisé du gaz poivre. Pour Taï, l’une des étudiantes du campement, un keffieh sur les épaules, l’attaque de ceux qu’elle appelle « les sionistes » n’a pas été une surprise après six jours d’occupation.
Heureusement, les médias ont trouvé une étudiante juive qui s’est fait insulter.
Stella, elle, est venue voir dans la matinée si le campement était toujours là. Elle raconte que sur le chemin, une étudiante l’a traitée de « nazie » en voyant son étoile de David autour du cou.
Les gens respectables condamnent naturellement le génocide en cours en Palestine, quand les non-respectables tentent, sans succès, de nazifier le mouvement pour la paix. Avec ces derniers, on est chez Orwell. Dans la presse française, on est pris en étau entre les injonctions du pouvoir profond et du pouvoir visible – c’est-à-dire le combo CRIF-Macron – et la rue, cette France chrétienne qui ne supporte pas que le fort écrase le faible et en plus accuse le faible de tous les maux.
Natacha Polony incarne bien ce dilemme : au départ, devant BHL, elle ose, avec mille précautions, rappeler le « cauchemar » des civils palestiniens.
Elle condamne le massacre des Palestiniens en cours, mais sous la pression, il semble qu’elle vire doucement casaque. Voilà qu’elle sort dans Marianne un édito vidéo où elle fustige « les passionaria en keffieh ».
Les manifestations pro-palestiniennes interrogent sur le simplisme de jeunes gens obsédés par la « domination ». Au point qu’ils glissent d’une défense légitime des droits des Palestiniens à une dénonciation plus que douteuse d’un supposé privilège d’Israël et « des juifs » en général. Un glissement consternant et effrayant, juge Natacha Polony, directrice de la rédaction de « Marianne ».
« Un supposé privilège »… Fallait oser ! C’est bien à cause de supposés privilèges que l’Ancien Régime a débouché sur une révolution. Le président colombien Gustavo Petro a plus d’honneur et de logique (l’honneur est-il une logique ? Vous avez quatre heures) : il vient de rompre les relations diplomatiques avec les génocidaires.
« Ici, devant vous, le gouvernement du changement, le président de la République informe que demain les relations diplomatiques avec l’État d’Israël seront rompues, pour cause de gouvernement, de président génocidaire. On ne peut accepter le retour des époques de génocide, d’extermination d’un peuple entier devant nos yeux, devant notre passivité. Si la Palestine meurt, l’humanité meurt. On ne laissera pas mourir la Palestine, tout comme on ne laissera pas mourir l’humanité. »
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