Il faudrait revenir aux corporations.
Les professions s’organisent en corporations, élisant un ou des représentants pourvus de moralité sévère, compétence, courage, honorabilité, intelligence (tout ce qu’on appelait sagesse autrefois), qui doivent être du métier impérativement, et français de France bien sûr. Aucune double nationalité possible. Des indemnités décentes, mais pas faramineuses, pour réunions et déplacements, pas de salaire. Le vrai travail du représentant, c’est son métier.
Ainsi se battra-t-il pour le métier.
Le vote individuel n’existe pas. Seuls votent les représentants des corporations, et ceux d’autres organes (familles, chômeurs, handicapés, malades chroniques, étudiants, religieux, académiciens et associatifs, retraités…) dont le pourcentage de vote est soigneusement étudié en fonction du bien commun. Le pourcentage alloué aux familles est bien plus important que celui alloué aux handicapés ou aux retraités, par exemple. Celui alloué à l’armée, bien plus important que celui alloué à la corporation des travailleurs de la propreté.
Il y aurait ainsi une véritable assemblée nationale de la population très majoritairement active, qui ne traiterait pas de problèmes sociétaux, religieux ou moraux (à l’Eglise recréée et conseillère du président, de le faire), mais des vrais besoins des citoyens ou sujets (et non pas objets déplaçables).
L’idéologie, ce sera la tradition. La tradition française est chrétienne, elle est restée ancrée dans les mentalités : on bosse pour gagner sa vie, on a de l’empathie pour son prochain, on fait confiance, on est sincère, on nourrit sa famille, on punit les paresseux et les coupables ; on récompense les travailleurs, parents et personnes dévoués, on laisse un héritage à sa lignée.
Tous les représentants devraient faire montre de connaissances abstraites et passer un examen obligatoire. Le président devrait avoir un très haut niveau moral et intellectuel à tous points de vue.
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