C’est Nous le point d’ancrage de la société
Allons tous dans la même direction
Une société donnée ne doit pas s’éparpiller dans tous les sens, comme des corps célestes qui s’éloignent les uns des autres, sans aucun espoir de jamais se rapprocher.
La majorité doit se fixer des objectifs, partager des idéaux, élaborer des plans, pour que tout le monde aille dans la même direction. Tout ce que nous avons en commun nous rapproche, nous rend solidaire, nous renforce en tant que nation.
C’est pourquoi la majorité a un rôle crucial à jouer dans le progrès de sa propre société: servir de modèle aux minorités, de point d’ancrage, de guide collectif.
C’est une caractéristique de l’adolescent immature, et non de l’adulte, de chercher à se démarquer par tous les moyens. Il exagère et fait tout pour attirer l’attention sur lui. Toutes les extravagances sont permises. C’est une phase du développement normale qui lui permet de trouver qui il est par rapport aux autres, de se trouver.
Mais ceux qui gardent ce penchant une fois rendus à l’âge adulte et qui continuent de chercher par tous les moyens à être le centre de l’attention se font appeler histrions dans la nomenclature psychologique; c’est un trait névrotique particulièrement répandu tant chez les comédiens que les politiciens.
Et si tout se passe bien dans le développement de la personnalité, on passera au stade suivant qui consiste à s’insérer dans le monde réel qui nous entoure: accéder au marché du travail, s’établir, avoir un cercle d’amis, une vie de quartier, fonder une famille.
Ce n’est vraiment pas une bonne idée de glorifier la marginalité, celle qui n’arrive pas à vivre comme tout le monde. S’ils ont besoin d’aide, qu’ils puissent la trouver pour arriver à bien fonctionner et s’intégrer comme les autres.
L’individualité à tout crin, la singularité extrême, ne mène à rien, sinon à plus d’isolement, de rejet, d’échec de plan de vie. Fils d’un psychanalyste de renom, si le chanteur Dan Bigras consacre beaucoup de temps par charité humaine à ceux qu’il appelle affectueusement sa « belle bande de poqués » du Refuge, ce n’est pas pour faire en sorte qu’il y en ait toujours plus.
Au Québec, la majorité de la population, ce sont les Québécois de souche, le vrai bon monde de chez nous, notre grande famille à tous. Ce sont eux qu’il faut imiter, prendre pour modèle. Notre société fonctionne bien, contrairement à tant d’autres qui fuient la leur. Raison de plus pour en faire un pays à notre ressemblance, fidèle à ce que nous avons toujours été.
Toute l’évolution de la société québécoise doit tendre vers ce que nous représentons, avec les valeurs que nous défendons. Il faut que tous adhèrent aux mêmes nobles idéaux.
Tous les marginaux, tous les immigrants, tous les multiethniques, toutes les minorités doivent prendre exemple sur notre manière de vivre, notre façon d’être, notre personnalité collective, et l’adopter pleinement. C’est à eux qu’il revient d’accomplir tous les changements requis pour y parvenir. On ne peut pas le faire à leur place.
⦁ Si dans ton pays, la femme est ton esclave soumise. Ici, elle ne l’est plus.
⦁ Si dans ton pays, tu peux te promener avec une arme à feu et t’amuser à faire des fusillades et brûler des autos, ici on ne te laissera pas faire.
⦁ Si dans ton pays, on critique le mode de vie occidental, ici on l’approuve. Garde tes opinions pour toi-même.
⦁ Si dans ton pays, tu fais passer ta religion au-dessus des lois, ici c’est l’inverse.
⦁ Si dans ton pays, une autorité te dicte pour qui voter, ici ce n’est pas le cas.
Au Québec, on doit sentir qu’on s’en va tous dans le même sens, pas que telle ou telle autre minorité sème la pagaille et défait au fur et à mesure ce qu’on tente d’accomplir pour le bien commun.
Par exemple, si la majorité des Québécois authentiques fait adopter démocratiquement des lois pour la protéger, comme les lois 21 ou 96, aucune minorité étrangère n’a le droit de s’y opposer. Le simple désir de le faire démontre que ces gens se positionnent comme des adversaires; c’est un affront, ils ne méritent pas leur place ici.
Ci-dessus: le Serment du Jeu de paume est un tableau inachevé de Jacques-Louis David
Plus le Québec avance dans le temps, plus il doit ressembler à sa majorité tricotée serrée et rien d’autre. Rien d’autre.
La fierté d’être Nous doit habiter et motiver chacun d’entre nous à aller dans le sens que nous aurons choisi. Et cela inclut la formation d’un nouveau pays bien à nous, à notre ressemblance, et dont nous nous rapprochons avec le temps.
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec