Vous qui prenez le métro ou le RER, faites attention à vous : un homme s’y promène avec un 22 long rifle. Bientôt le usagers ne prendront plus le métro qu’avec un gilet pare-balles.
C’était le jeudi 11 avril. Mais l’homme à la carabine y est sans doute toujours.
Ce matin là, à 9 h, les passagers du RER B, dans le 14e, à Denfert-Rochereau, échangent des regards inquiets : ils ne sont pas fous, ils ont vu un passager en djellaba manipulant une arme à feu sous ce qu’on peut appeler sa robe. Tiens tiens une djellaba. Cela nous fait penser à quelque chose. Mais fopastigmatiser.
Craignant à juste titre un attentat, assez rapidement ces voyageurs quittent le RER. Un courageux appelle la police. Plusieurs, même. 70 policiers sont mobilisés. Les rames sont fouillées, on ne trouve personne. De plus les passagers rapidement descendus ont abandonné leurs bagages, ce qui nécessitera l’intervention du déminage.
Enfin, 45 minutes après, le porteur de carabine est retrouvé, à Villeparisis. Tranquillement endormi, avec la carabine sur les genoux. Ben voyons. Il est accompagné d’un jeune homme.
Le premier individu se laisse interpeller mais le second s’y oppose. Il pousse les policiers, se rebelle. Finalement on réussit à les emmener au commissariat.
Le résultat des interrogatoires est édifiant. Le porteur de carabine est un Algérien de 18 ans, Haïthem. Il est déjà connu de la justice pour pas moins de 16 faits. La valeur n’attend pas le nombre des années…
Il est sous OQTF. Il promet : « La prochaine fois je viendrai avec un AK-47 ! » Une kalachnikov. Rien que ça. On nous dit maintenant que la carabine n’était pas chargée. Takaycroire.
Le second, Ayoub, est un mineur non accompagné, comme on dit. Marocain en situation irrégulière il est connu également de la police.
Que croyez-vous qu’il arriva ? Ils sont tous les deux relâchés.
Le premier devait être jugé en comparution immédiate, le 13 avril. Mais le tribunal reporte au 6 mai. Dans ce cas un juge de la liberté et de la détention (JLD) doit décider de l’avenir immédiat du suspect.
Le JLD, probablement membre du syndicat de la magistrature mur-des-cons, a décidé tout simplement de le relâcher. Avec juste une petite obligation de pointer au commissariat.
Pourtant, article L317-7 du code de la sécurité intérieure : le port d’arme prohibée est puni de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende.
On suppose qu’il n’est pas ressorti avec sa carabine, bien qu’il faille s’attendre à tout de nos jours, mais comme les cités regorgent d’armes, ce n’est pas un problème.
Quant au mineur soi-disant non accompagné – mais se faire accompagner d’une carabine, c’est quelque chose – il s’est rendu coupable de rébellion, qui normalement entraîne une peine de prison.
Article 433-7 du code pénal : La rébellion commise en réunion est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Mais ce n’est pas grave, n’est-ce pas. Les juges réécrivent le code pénal en rajoutant partout qu’il ne faut pas le respecter. Ayoub a donc été relâché aussi.
Par contre, si vous défendez une vieille dame agressée, vous êtes un vilain facho et vous irez moisir en prison, bien entendu.
Et si vous êtes une jeune militante qui demande que les violeurs étrangers quittent la France, vous aurez tous les ennuis possibles.
Une enquête a été ouverte pour « port d’arme prohibée », « apologie du terrorisme » et « association de malfaiteurs », paraît-il. Mais cela n’empêche pas les deux individus d’être libres et prêts à recommencer.
Le syndicat de la magistrature semble prêt à organiser les loisirs des usagers de transports parisiens, avec du suspens, des courses poursuites, des individus armés, des armes à gogo, des indiens et des cow-boys : c’est gentil à eux.
Voilà Paris devenu un vrai far west. Manquent juste les potences auxquelles des shérifs lourdement armés pendraient sans aucun état d’âme les coupables…
Les coupables, parlons-en. Ce sont surtout nos ministres de la justice laxistes : Taubira, Dati, Belloubet. Qui ont refusé de construire des prisons. Qui ont inscrit dans le code pénal qu’une peine de prison de un an pouvait être faite… à la maison. Même jusqu’à deux ans de prison. C’est le Yéti et son “sentiment d’insécurité”.
Ce sont tous ces socialauds, on en rencontre tous les jours, qui affirment sans discussion possible que tout va bien et qu’il n’y a pas plus d’insécurité ou de délinquance qu’il y a quarante ans.
C’est Macronescu toujours fier de lui mais qui ne fait rien pour la sécurité des Français.
Ce sont des gens comme le maire de Grande-Synthe, Martial Belaert, qui assure que tout va bien dans sa commune et que le vivre-ensemble c’est beau, alors que deux personnes y ont été agressées avec une hache en une semaine.
L’un, Philippe, est mort et l’autre n’a dû son salut qu’à une fuite réussie. Les deux encouraient vraisemblablement une punition islamique pour avoir osé draguer des jeunes filles. C’est aussi le jihad.
La charia n’a pas sa place en France. Raison de plus pour que la justice reprenne la sienne. Toute la sienne.
On apprend à l’instant qu’une nouvelle agression a eu lieu à Grande-Synthe : un cousin de l’un des mis en cause dans l’assassinat de Philippe a été retrouvé nu et battu. Mais sans gravité.
C’est bien triste ! Mais voilà ce qui arrive quand la justice ne fait plus son boulot : d’autres le font à sa place. Dans l’espoir que la peur change de camp. Mais quand la justice disparaît, c’est tout qui disparaît avec elle.
Sophie Durand
Source : Riposte Laïque
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