Nous avons compilé deux articles pour aborder le sujet de la respiration « normale » qui implique une meilleure absorption du CO2 et son importance dans le système biologique, notamment humain. Respirer moins fréquemment peut être considéré comme un signe de meilleure santé, et la méthode Buteyko permet d’y parvenir.
« La méthode Buteyko met l’accent sur le rôle du dioxyde de carbone et de l’hyperventilation dans les maladies respiratoires ainsi que sur la santé en général. L’hyperventilation peut entraîner une diminution du niveau de gaz carbonique dans le sang, ce qui peut conduire à une rupture de la balance acide/base dans le système circulatoire avec pour résultante une diminution du niveau d’oxygénation des tissus. »
Vous trouverez dans cet article la méthode Buteyko – respirer plus lentement et moins profondément, de manière à conserver plus de CO2 – technique largement plébiscitée notamment pour aider les asthmatiques, comme l’indique cette étude publiée sur Cochrane.
Nous vous présentons tout d’abord un article récent du Dr Mercola qui se concentre sur l’importance du dioxyde de carbone/CO2 pour rester en santé. La technique Buteyko expliquée dans l’article du Dr Artour Rakhimov sera présentée en seconde partie, incluant des données sourcées et de nombreuses études (en anglais). Voici un article pour en savoir plus sur le Dr Konstantin Buteyko, son parcours et ses recherches sur la respiration.
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L’article du Dr Mercola
Dans un entretien de 2010, le regretté Ray Peat, biologiste et physiologiste spécialisé dans la théorie bioénergétique de la santé, passe en revue certains des principaux avantages du CO2 et son mode d’action dans le corps humain. Cet article est un résumé des principaux points abordés dans cet entretien.
Je m’excuse pour la qualité de la vidéo. Elle a été enregistrée il y a 13 ans et semble avoir été filmée avec un téléphone portable. En 2010, les caméras n’étaient pas très performantes. Cependant, l’audio est correct et, plus important encore, cette information est vraiment difficile à obtenir depuis que Ray Peat n’est plus parmi nous. Seules 2 000 personnes l’avaient visionnée lorsque je l’ai regardée la première fois.
Elle est tellement intéressante que je l’ai visionnée quatre fois. Je suis convaincu que l’optimisation de votre taux de dioxyde de carbone (CO2) est l’une des stratégies les plus importantes que vous puissiez mettre en œuvre pour ralentir la dégénérescence due au vieillissement.
À ce sujet, je vais m’entretenir avec l’un des plus grands experts en respiration au monde, Peter Litchfield, Ph.D., qui nous expliquera pourquoi la plupart des techniques de respiration ne fonctionnent pas, car elles ne s’attaquent pas aux habitudes respiratoires sous-jacentes qui font baisser le taux de CO2.
Le CO2 est essentiel pour une santé optimale
Le CO2 est généralement considéré comme un simple déchet nocif issu de la respiration et comme un « polluant » qui met la Terre en danger en augmentant les températures mondiales.
En réalité, le CO2 est un moteur de la production d’énergie mitochondriale et il améliore l’apport d’oxygène dans les cellules. Il est également essentiel à la plupart des formes de vie sur Terre, en particulier aux plantes. En fait, le CO2 semble être un composant plus fondamental de la matière vivante que l’oxygène. Tout cela était bien connu dans les décennies passées, mais les connaissances sur les effets bénéfiques du CO2 sont éradiquées au fil du temps.
Il est important de noter que le CO2 permet une production d’énergie plus efficace dans les mitochondries, ce qui explique pourquoi les personnes qui vivent ou passent du temps en altitude ont tendance à être en meilleure santé et à avoir moins de problèmes de santé chroniques tels que l’asthme. La raison en est que la pression du CO2 par rapport à l’oxygène est plus élevée en altitude.
Une méthode simple pour augmenter le CO2
Selon Forbes Health, le biohacking est « un terme utilisé pour décrire divers conseils et astuces visant à améliorer la capacité du corps à fonctionner de manière optimale, et peut-être même à prolonger la durée de vie ».
Pour imiter l’altitude afin d’augmenter le taux de CO2, il suffit de respirer dans un sac en papier pendant une minute ou deux. Le sac ne doit être ni trop petit ni trop grand (la taille idéale est de 15 centimètres sur 38 centimètres). Respirez dans le sac en couvrant votre bouche et votre nez jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux.
À chaque expiration, vous expulsez du dioxyde de carbone. En réinhalant le dioxyde de carbone à l’intérieur du sac en papier, vous augmentez effectivement votre taux de dioxyde de carbone. Selon Ray Peat, il est démontré que le fait de respirer dans un sac en papier plusieurs fois par jour pouvait faire baisser la pression artérielle de 30 points et la stabiliser après quelques jours de répétition.
Le CO2 et le lactate ont des effets opposés
Comme l’explique Ray Peat, le CO2 et le lactate ont des effets opposés. Ainsi, là où le lactate cause des problèmes, le CO2 a des effets bénéfiques.
Par exemple, la production élevée de lactate est un thème commun au diabète, à la maladie d’Alzheimer, à l’insuffisance cardiaque, à l’état de choc et au vieillissement général. Il favorise l’inflammation et dégrade la fonction mitochondriale. À l’inverse, de faibles concentrations de CO2 sont associées à des crises d’épilepsie, des spasmes musculaires, des inflammations, l’hypothyroïdie, des accidents vasculaires cérébraux et des troubles de la coagulation.
Selon Ray Peat, tous ces problèmes, qu’ils soient causés par un taux élevé de lactate ou une faible concentration de CO2, peuvent être traités avec succès grâce à diverses thérapies au CO2, telles que les bains au CO2 (où le CO2 est pompé dans la baignoire, un peu comme un bain dans de l’eau minérale gazeuse) ou l’ajout de CO2 dans un traitement hyperbare standard.
Des moyens plus simples d’augmenter la teneur en CO2 de vos tissus consistent à respirer dans un petit sac en papier plusieurs fois par jour, comme indiqué ci-dessus, à avoir un apport suffisant en calcium et à compléter avec du sel, du bicarbonate de soude ou des boissons gazeuses.
Ray Peat raconte comment il a dit à une personne souffrant d’accidents ischémiques transitoires, qui s’était rendue aux urgences à plusieurs reprises pour des symptômes d’AVC et de paralysie, de boire un soda ou de l’eau gazeuse lorsque les attaques se produisaient, car les bulles dans les boissons gazeuses sont du gaz CO2. « Cela a fonctionné pour lui », a-t-il déclaré.
Le CO2 favorise une production d’énergie efficace
Le lactate est le sous-produit de la glycolyse, ou respiration non aérobie. Il apparaît lorsque les mitochondries sont compromises et incapables de métaboliser le glucose. Au lieu d’être brûlé dans les mitochondries, le pyruvate est oxydé en lactate dans le cytoplasme de la cellule. Lorsque ce phénomène se produit en présence d’oxygène, il s’agit de l’effet Warburg, qui est la principale voie utilisée par les cellules cancéreuses.
Comme le montre le graphique ci-dessous, le glucose peut être métabolisé de deux manières différentes. Lorsque l’apport en matières grasses est trop élevé, le glucose est brûlé par la glycolyse, qui n’utilise pas d’oxygène et produit du lactate. Cette méthode de production d’énergie est très inefficace, car elle ne génère que 2 ATP par molécule de glucose. Et, dans le contexte de cet article, pas de CO2.
Lorsque l’apport en matières grasses se situe entre 15 et 40 % et que l’apport en glucose est suffisamment élevé, les graisses peuvent être brûlées comme carburant dans les mitochondries. Cela génère jusqu’à 38 ATP par molécule de glucose. Au cours de ce processus, du NADH et du CO2 sont également produits.
Si l’apport en matières grasses est supérieur à 40 % et que l’apport en glucides est inférieur à 200 grammes par jour, le glucose est brûlé lors de la glycolyse dans le cytoplasme de la cellule, ce qui produit du lactate qui supprime l’oxydation du glucose et déplace le métabolisme vers la combustion des graisses.
Le lactate favorise également l’inflammation et la fibrose. Le CO2, quant à lui, limite la formation de lactate, augmente l’oxydation du glucose, aide à déclencher la formation de mitochondries (c’est-à-dire qu’il augmente le nombre de mitochondries dans vos cellules) et augmente les concentrations d’ATP cellulaire.
Comme l’explique Ray Peat, les produits de la glycolyse (pyruvate et lactate) sont en concurrence avec le CO2 pour les sites de liaison à l’intérieur de la mitochondrie. La glycolyse diminue la production d’énergie en réduisant le CO2.
Résumé de la production d’énergie
En résumé, les deux points clés de tout ceci sont les suivants :
1. La manière la plus efficace de générer de l’énergie cellulaire est de brûler du glucose dans la chaîne de transport d’électrons de vos mitochondries (respiration aérobie). Outre le fait qu’elle génère jusqu’à 38 molécules d’ATP par molécule de glucose (contre deux pour la glycolyse), cette méthode génère environ 50 % de CO2 en plus que l’oxydation des graisses.
Pour que le glucose soit métabolisé dans vos mitochondries, votre apport en matières grasses alimentaires doit être suffisamment faible pour ne pas inhiber l’oxydation du glucose. Bien qu’il n’y ait pas de preuves tangibles sur la quantité de matières grasses à ne pas dépasser, je pense que vous devez limiter votre consommation de matières grasses à 30 ou 40 %, en fonction de vos besoins individuels, afin d’optimiser votre métabolisme du glucose.
2. Il existe deux états d’énergie possibles :
i. Un état de stress glycolytique dans lequel la production d’énergie est réduite par l’inhibition du CO2.
ii. Un état d’efficacité énergétique dans lequel le CO2 est produit et le lactate est supprimé.
Le CO2 protège contre la peroxydation des lipides
Le CO2 contribue également à la protection contre les effets néfastes de la peroxydation des lipides. La peroxydation des lipides est un processus au cours duquel des radicaux libres et d’autres oxydants nocifs attaquent les lipides (graisses) qui ont des doubles liaisons carbone-carbone. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) telles que l’acide linoléique (AL) sont particulièrement sujettes à ce phénomène.
La clé que beaucoup ne reconnaissent pas est que la peroxydation des lipides augmente lorsque les taux de CO2 sont bas, car le CO2 protège les graisses contre les dommages. Comme l’explique Ray Peat, lorsque le CO2 est faible, les AGPI augmentent leur production de peroxydes lipidiques (produits d’oxydation des phospholipides).
Les peroxydes lipidiques se dégradent en aldéhydes réactifs tels que le malondialdéhyde et le 4-hydroxy-2-nonénal (4-HNE), qui endommagent l’ADN et les protéines, provoquant leur dysfonctionnement. On sait que la peroxydation des lipides contribue à des affections telles que le cancer, l’athérosclérose et les maladies neurodégénératives, pour n’en citer que quelques-unes.
Ray Peat cite une expérience au cours de laquelle il a été démontré qu’en augmentant le taux de CO2 dans les tissus humains à trois fois la normale, la quantité de peroxydes lipidiques est tombée à zéro. Le CO2 a donc un puissant effet anti-inflammatoire et protège efficacement contre la peroxydation des lipides.
Il s’agit d’une information importante, car la plupart des gens consomment aujourd’hui des quantités extrêmement excessives d’huiles de grains chargées en AGPI, et ont donc des taux très élevés d’AL stocké dans leurs cellules.
L’augmentation du CO2 dans vos tissus peut être un moyen efficace de limiter les dommages induits par les AL pendant que vous vous efforcez d’éliminer l’excès d’AL de vos tissus et de le remplacer par des matières grasses saines (ce qui peut prendre six ou sept ans).
Comment le lactate et le CO2 influencent le stress
Ray Peat s’étend également sur une discussion approfondie comprenant de nombreux éléments distincts pour expliquer comment le lactate et le CO2 influencent la réponse au stress et d’autres parties de la biologie humaine qui ont un impact sur la maladie, dont le cancer.
Pour commencer, l’enzyme cytochrome oxydase (également connue sous le nom de complexe IV dans la chaîne de transport d’électrons mitochondriale, qui utilise l’oxygène) régit votre taux de consommation d’oxygène.
Ainsi, plus la quantité de cytochrome oxydase est importante et plus elle est active, plus la consommation d’oxygène est élevée. La cytochrome oxydase est également responsable de l’augmentation du nombre total de mitochondries dans la cellule, en fonction de la consommation d’oxygène.
Lorsque vous saturez une cellule avec une très grande quantité de CO2, vous augmentez rapidement la quantité de cytochrome oxydase dans la cellule et vous stimulez son activité presque instantanément. Cela modifie l’équilibre oxydatif de la cellule en faveur de l’état oxydé, car les électrons sont retirés du système. Cela réduit le stress réducteur dans la cellule, ce qui est l’objectif recherché.
Dans les cellules saines, il existe un équilibre entre le NAD+ et le NADH qui est essentiel pour la production d’énergie. Des maladies comme le cancer ou le diabète perturbent cet équilibre, entraînant un excès de lactate et une diminution du NAD+. Le dioxyde de carbone est essentiel car il empêche la production excessive de lactate et maintient un rapport NAD+/NADH sain.
Le CO2 influe également sur l’équilibre hydrique des cellules, favorisant un état cellulaire oxydé avec un stress réducteur réduit qui permet une bonne utilisation de l’oxygène. L’hyperventilation, ou respiration excessive, qui réduit le CO2, entraîne généralement une surproduction de lactate, ce qui contribue au stress et perturbe l’équilibre cellulaire.
Le CO2 dans les soins d’urgence
Ray Peat aborde également le rôle du CO2 dans les soins d’urgence qui peuvent potentiellement sauver votre vie ou celle d’un proche. Les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral sont généralement ventilés avec de l’oxygène pur pour prévenir les lésions cérébrales induites par l’hypoxie, mais ce n’est pas la meilleure façon d’aider ces patients.
Une stratégie de ventilation appelée hypercapnie permissive semble être bien meilleure. L’hypercapnie permissive est une stratégie de ventilation qui utilise des pressions partielles de CO2 supérieures aux normes physiologiques. J’ai encouragé les membres de la communauté de l’oxygène hyperbare à explorer et à adopter cette stratégie dans leurs chambres hyperbares. Comme l’a expliqué Ray Peat :
« Un certain nombre de personnes commencent maintenant, depuis quelques années seulement, à parler d’hypercapnie permissive… au lieu de ventiler quelqu’un à mort [en] lui donnant de l’oxygène pur. Lorsque les gens ne reçoivent pas assez d’oxygène au cerveau, ils leur donnent de l’oxygène pur et les hyperventilent.
L’idée est de rétrécir le cerveau en l’hyperventilant, car cela arrête la circulation sanguine du cerveau. Mais si le patient meurt d’un manque d’oxygène dans le cerveau, ce n’est pas ce qu’il faut faire…
J’avais mentionné [l’utilisation de boissons gazeuses lors d’un AVC ischémique] dans un cours de nutrition. J’avais dit « eau gazeuse », ou de l’eau carbonatée, mais la semaine suivante, l’une des élèves a dit qu’elle avait compris qu’il s’agissait de bicarbonate de soude dans de l’eau.
En fait, il s’agit de la même idée, mais elle a dit qu’elle avait donné une cuillerée de bicarbonate de soude à sa mère qui avait été à moitié paralysée pendant six mois, et 15 minutes après avoir bu un verre d’eau de bicarbonate de soude, la paralysie a disparu et n’est pas revenue. »
La raison pour laquelle le bicarbonate de soude a fonctionné dans ce cas est probablement que le CO2 est transporté dans le sang par le bicarbonate de sodium (bicarbonate de soude). Ray Peat poursuit en expliquant que, dans le passé, les pompiers transportaient du CO2 pour traiter les chocs et les arrêts respiratoires.
Dans les années 1920, Yandell Henderson, directeur du laboratoire de physiologie appliquée de Yale, a mis au point un système utilisant de l’oxygène additionné de 5 %, 7 % ou 10 % de CO2. Les services de pompiers de tous les États-Unis et de nombreux hôpitaux utilisaient le CO2 à 5 % pour réanimer les bébés qui avaient cessé de respirer et pour traiter les cas de choc. Il était également utilisé en suivi post-opératoire pour faciliter le processus de récupération.
Sources et références
Source de la traduction française publiée initialement le 23 décembre 2023 : La vie en santé
Source de l’article original en anglais publié le 18 novembre 2023 : Mercola.com
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L’article du Dr Artour Rakhimov sur la méthode du Dr Konstantin Buteyko
À ma connaissance, il s’agit de l’une des thérapies de santé les plus difficiles à mettre en œuvre, car les élèves doivent modifier leurs schémas respiratoires automatiques (ou inconscients) dans le bon sens.
Mais dans quel sens ?
Alors qu’ils respirent 2 à 3 fois plus que la norme médicale, la plupart des gens pensent qu’ils ont une bonne respiration ou une respiration « normale ».
Certains d’entre eux disent même que leur respiration est à peine perceptible. Mais la respiration normale est si infime que les personnes véritablement en bonne santé ne ressentent pratiquement aucune sensation liée à leur respiration au repos.
Plus de 90 % des personnes des sociétés modernes souffrent de problèmes respiratoires.
Les problèmes les plus courants sont la respiration thoracique, la respiration buccale et l’hyperventilation (augmentation de la ventilation-minute).
Tous ces facteurs réduisent les niveaux d’oxygène dans les cellules du corps et favorisent les maladies chroniques.
Débit respiratoire ou Ventilation-Minute (dans les maladies chroniques)
Condition | Débit de ventilation | Nbre de sujets | Références |
Ventilation normale | 6 L/min | – | Ouvrages médicaux |
Sujets sains | 6-7 L/min | >400 | Results of 14 studies |
Maladie cardiaque | 15 (+-4) L/min | 22 | Dimopoulou et al, 2001 |
Maladie cardiaque | 16 (+-2) L/min | 11 | Johnson et al, 2000 |
Maladie cardiaque | 12 (+-3) L/min | 132 | Fanfulla et al, 1998 |
Maladie cardiaque | 15 (+-4) L/min | 55 | Clark et al, 1997 |
Maladie cardiaque | 13 (+-4) L/min | 15 | Banning et al, 1995 |
Maladie cardiaque | 15 (+-4) L/min | 88 | Clark et al, 1995 |
Maladie cardiaque | 14 (+-2) L/min | 30 | Buller et al, 1990 |
Maladie cardiaque | 16 (+-6) L/min | 20 | Elborn et al, 1990 |
Hypertension pulm | 12 (+-2) L/min | 11 | D’Alonzo et al, 1987 |
Cancer | 12 (+-2) L/min | 40 | Travers et al, 2008 |
Diabète | 12-17 L/min | 26 | Bottini et al, 2003 |
Diabète | 15 (+-2) L/min | 45 | Tantucci et al, 2001 |
Diabète | 12 (+-2) L/min | 8 | Mancini et al, 1999 |
Diabète | 10-20 L/min | 28 | Tantucci et al, 1997 |
Diabète | 13 (+-2) L/min | 20 | Tantucci et al, 1996 |
Asthme | 13 (+-2) L/min | 16 | Chalupa et al, 2004 |
Asthme | 15 L/min | 8 | Johnson et al, 1995 |
Asthme | 14 (+-6) L/min | 39 | Bowler et al, 1998 |
Asthme | 13 (+-4) L/min | 17 | Kassabian et al, 1982 |
Asthme | 12 L/min | 101 | McFadden, Lyons, 1968 |
BPCO | 14 (+-2) L/min | 12 | Palange et al, 2001 |
BPCO | 12 (+-2) L/min | 10 | Sinderby et al, 2001 |
BPCO | 14 L/min | 3 | Stulbarg et al, 2001 |
Apnées du sommeil | 15 (+-3) L/min | 20 | Radwan et al, 2001 |
Cirrhose du foie | 11-18 L/min | 24 | Epstein et al, 1998 |
Hyperthyroïdie | 15 (+-1) L/min | 42 | Kahaly, 1998 |
Mucoviscidose | 15 L/min | 15 | Fauroux et al, 2006 |
Mucoviscidose | 10 L/min | 11 | Browning et al, 1990 |
Mucoviscidose | 10 L/min | 10 | Ward et al, 1999 |
Avec diabète* | 10 L/min | 7 | Ward et al, 1999 |
Mucoviscidose | 16 L/min | 7 | Dodd et al, 2006 |
Mucoviscidose | 18 L/min | 9 | McKone et al, 2005 |
Mucoviscidose | 13 (+-2) L/min | 10 | Bell et al, 1996 |
Mucoviscidose | 11-14 L/min | 6 | Tepper et al, 1983 |
Epilepsie | 13 L/min | 12 | Esquivel et al, 1991 |
Spasmophilie | 13 (+-2) L/min | 134 | Han et al, 1997 |
Trouble panique | 12 (+-5) L/min | 12 | Pain et al, 1991 |
Trouble bipolaire | 11 (+-2) L/min | 16 | MacKinnon et al, 2007 |
Dystrophie myotonique | 16 (+-4) L/min | 12 | Clague et al, 1994 |
Notez que les stades avancés de l’asthme peuvent entraîner la destruction des poumons, un déséquilibre ventilation/perfusion et une hypercapnie artérielle, ce qui réduit encore davantage les niveaux d’oxygène dans l’organisme.
Les paramètres respiratoires des personnes en bonne santé sont légèrement meilleurs que ceux des malades. Cependant, la situation est bien pire qu’au cours des premières décennies du 20e siècle.
Note du traducteur : Ce tableau montre qu’à partir des années 90, nous sommes en hyperventilation : nous respirons 2 fois plus (en fréquence et/ou en amplitude). Cela n’est pas bénéfique, contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord.
« Par conséquent, un organisme en bonne santé est un organisme qui a une respiration normale » Dr K. P. Buteyko, Conférence du Dr Buteyko à l’Université de Moscou le 9 Décembre 1969 [en anglais – NdT].
Parmi les principales causes de l’hyperventilation dans la population moderne figurent les changements radicaux de régime alimentaire et le manque d’exercice physique impliquant une respiration 100 % nasale.
Dans les années 1960-70, la consommation de glucides (sucres et amidons) a augmenté de façon spectaculaire, la pyramide alimentaire a été inventée et est devenue populaire; les graisses sont devenues des ennemis.
Ce site a plus de 500 pages web. Il est basé sur des centaines d’études cliniques dont les références sont données dans les articles. Il est fort possible que vous puissiez améliorer votre santé, vous libérer de vos problèmes médicaux et atteindre une forme physique normale ou même supérieure en suivant les idées décrites sur ce site. Pour naviguer dedans, utilisez le menu principal figurant en en-tête de page et les sous-menus donnés sur le côté droit. Il y a aussi, à la fin des chaque article, les catégories majeures avec leur propre menu.
Les meilleurs essais cliniques jamais réalisés sur l’asthme et le cancer : exercices de respiration
Les meilleurs essais cliniques jamais réalisés sur le cancer (mortalité 6 fois moindre pour un groupe expérimental atteint d’un cancer métastatique) et sur l’asthme (réduction de plus de 90 % des médicaments dans 6 essais occidentaux indépendants) ont fait appel aux mêmes exercices respiratoires d’une technique de respiration.
Cette technique de respiration est officiellement approuvée par un ministère de la santé et par la BTS (British Thoracic Society) pour traiter l’asthme. En fait, en 2015, la BTS a attribué une note de A++ à cette technique de respiration pour le traitement de l’asthme.
C’est bien mieux que la méditation, que toute modalité de yoga ou que toute autre option de santé alternative. L’équipe de plus de 150 médecins a également mené avec succès des essais cliniques pilotes (avec approbation) de la même thérapie sur des personnes souffrant d’hypertension, de maladies liées aux radiations, d’hépatite B, de cirrhose du foie et même de SIDA.
En bonus, voici le nom de cette technique de respiration légendaire et des liens vers ces résultats étonnants :
Cette thérapie s’appelle « Buteyko breathing method » [Méthode de respiration de Buteyko – NdT].
Voir aussi ces liens en anglais :
Mode de vie naturelle avant et après l’entraînement respiratoire
Facteur: | Oxygène corporel < 30 s | Oxygène corporel > 50 s |
Niveau d’énergie | Moyen, bas, très bas | Elevé |
Envie de faire les exercices | Pas trop, mais possible | Forte envie et avec joie |
Exercice intense avec respiration nasale | Difficile ou impossible | Facile et sans effort |
État d’esprit | Confusion, anxiété, dépression | Présence, concentration, clarté |
Envies de sucre et de junk-food | Présent | Absent |
Addiction au tabac, alcool, drogues | Possible | Absent |
Envies d’aliments crus | Faiblement et rare | Très commun et naturel |
Bonne posture | Rare et nécessite des efforts | Naturel et automatique |
Sommeil | Souvent de pauvre qualité ; > 7 heures | Excellente qualité ; < 5 heures naturellement |
Si cette technique de respiration et ses exercices respiratoires peuvent sembler nouveaux pour la plupart des gens, ils sont en fait vieux de plus de 5 000 ans. Vous trouverez les mêmes exercices de respiration et des exercices similaires de méditation et de pleine conscience dans les anciens textes sanskrits.
Consultez notre dernier album de musique pour la méditation sur YouTube Om of Gong: Mediation Music to Slow Breath, Relax and Heal – YouTube
Notre site [en anglais – NdT] propose également des remèdes maison naturels, efficaces pour se débarrasser d’un nez bouché, arrêter de tousser (même la nuit), soulager la constipation et s’endormir rapidement en utilisant les exercices de méditation, de respiration réduite, et les techniques de style de vie.
Le taux de réussite typique de ces remèdes est d’environ 80 à 90 %, et ces méthodes fonctionnent en 1 à 3 minutes car elles s’attaquent à la cause des symptômes et des problèmes de santé. Consultez le lien ci-contre, à droite, pour connaître les solutions spécifiques (en anglais actuellement).
Source de l’article en anglais (page d’accueil du site très complet) : Normal Breathing
Traduction : Sott.net
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À noter que cette technique de respiration ne remet pas forcément en cause celles utilisées, occasionnellement, pour pratiquer une méthode de méditation ou une autre.
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)