Plusieurs personnes ont du s’apercevoir que mon site internet n’était pas du tout accessible durant environ 48 heures. En fait, je me suis réveillé un matin et j’ai découvert que mon compte était suspendu sans que je ne sache pourquoi ! Je doute très fort que ceci ait été occasionné par un simple problème technique. Il était très clairement indiqué sur la page d’accueil de mon site Web : COMPTE SUSPENDU ! Autrement dit, mon site a été fermé par mon hébergeur actuel et ceci sans aucun préavis. Comme je l’ai écrit sur le réseau Twitter/X : « On m’attaque maintenant de plein front !!! Je n’existe plus, tous mes articles sont perdus. ». Évidemment, j’ai paniqué. Il faut comprendre que mon site internet constitue une grande partie de ma vie. Les premiers articles datent de l’année 2009, et mon site contient à l’heure actuel 1200 articles, dont certains ont leur importance. J’ai paniqué, oui, mais en fait je n’étais pas si surpris après tous les bannissements que j’ai subis depuis quelques années : Facebook, Youtube, LinkedIn, Vimeo, sans oublier le fait que je sois placé sur la liste des personnes à assassiner de Myrotvorets, en Ukraine.
Après 48 heures de soucis techniques, j’ai réussi à récupérer l’ensemble de mes fichiers et ma base de données auprès de mon hébergeur actuel, et en quelque sorte à faire réactiver mon site internet. Je travaille maintenant à faire migrer mon site chez l’un des hébergeurs les plus réputés, fondé en 1996 à Los Angeles, en attendant peut-être de créer mon propre serveur indépendant. DreamHost héberge plus de 1,5 million de sites Web, de blogs WordPress et d’applications destinés aux concepteurs, aux développeurs, aux petites entreprises et bien plus encore. L’entreprise protège la vie privée de ses clients. En effet, le 12 juillet 2017, le ministère américain de la Justice a obtenu un mandat de perquisition fédéral ordonnant à DreamHost de transmettre les adresses IP et d’autres données personnelles des visiteurs de disruptj20.org, un site Web qui a aidé à organiser des manifestations anti-Trump le jour de l’investiture et aux alentours du jour de l’Inauguration Day en 2017. L’Electronic Frontier Foundation a déclaré dans un article qu’il n’y avait « aucune explication plausible » pour un tel mandat et a affirmé qu’il violait le quatrième amendement. DreamHost s’est adressé au tribunal, cherchant à restreindre la portée du mandat, et en octobre 2017, le juge en chef Robert E. Morin, de la Cour supérieure du district de Columbia, a fait exactement cela, ordonnant que le Département de la Justice des États-Unis (DOJ) puisse exécuter son mandat, mais qu’« il n’a pas le droit de fouiller dans les informations contenues sur le site Web de DreamHost et de découvrir l’identité ou d’accéder aux communications de personnes ne participant pas à des activités criminelles présumées, en particulier celles qui se livraient à des activités protégées par le Premier Amendement. »
La migration de mon site internet vers le nouvel hébergeur devrait donc débuter sous peu de façon transparente et sans temps d’arrêt. Dreamhost,— qui m’offre une garantie de disponibilité à 100 % —, fera des sauvegardes quotidiennes automatisées de mon site Web (backups). J’en ferai moi aussi régulièrement afin que cette mésaventure ne se répète pas et pour prévenir la perte de mes fichiers et de ma base de données. Cela dit, de nombreuses personnes m’ont apporté leur soutien moral et même technique sur mon fil Twitter/X. Je tiens donc à les remercier très chaleureusement de leur aide.
Source : Guy Boulianne
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