Lorsque Ferrisson l’a rencontré en mars 2018, Martine Chatelain, pédagogue chevronnée, était la porte-parole de la Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau, mieux connue sous l’appellation d’Eau Secours ! Et pour cause. Lorsque la planète fut Terre, il y eut l’eau. Et pendant des éternités, l’eau coula, gela, s’évapora, tomba, se recycla, survécut avec ses deux H et son O. Mais poussières sur l’histoire de la Terre, les XIXe, XXe et, comme on le constate, XXIe siècles, ont mis l’eau, cette ressource fondamentale, en grand péril.
À ce propos, nous vous invitons à vous rendre sur le site de la Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau pour consulter le nouveau «Guide de vulgarisation technique et législatif en vue de soutenir l’action citoyenne à propos des impacts des projets miniers sur l’eau». https://eausecours.org/lancement-du-premier-guide-citoyen-sur-les-impacts-de-lindustrie-miniere/
Bien sûr, à long terme, l’eau aura gagné et se sera nettoyée de ses ajouts humano-industriels (particules d’hydrocarbure, de matériaux radioactifs, de métaux toxiques, etc.). Mais en attendant, à court terme, de nos jours, c’est de pire en pire. L’eau se gaspille, se commercialise, se salit et se raréfie. Ce qui n’aide vraiment pas, c’est que les dirigeants, soient-ils issus de la démocratie ou de la tyrannie, sont généralement complices des pollueurs, petits et grands.
Les faits que Martine Châtelain nous assène sont durs à encaisser. On se sent interpelé. On se sent dans l’obligation d’agir. Mais en même temps, on se sent petit, inutile, isolé. C’est à ce moment qu’elle nous lance ses paroles d’encouragement. Et on replonge !
Bon visionnement !
À regarder sur le site web de Ferrisson.
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