Tiens, 80 médias (de gauche) réclament leur indépendance

Tiens, 80 médias (de gauche) réclament leur indépendance

C’est la blague de la semaine. On avait déjà rigolé avec les Assises du journalisme de Tours, où défilait toute la gente mainstream qui ne représentait déjà plus la majorité du lectorat français, irrémédiablement attirée par les informations en ligne… non alignées.

Aujourd’hui, 80 médias se réveillent, un peu défoncés de la veille suite aux viols récurrents de la dominance, pour réclamer plus d’indépendance. Ce qui veut dire déchirer sa laisse ou envoyer chier son mac. On va voir que ce n’est pas si facile, surtout quand on met tout de suite à l’écart les médias dits « de haine » !

Ceux qui haïssent la laisse et l’entube oligarchiques ?

« Libérer l’information des milliardaires, des pouvoirs politiques
et des médias de la haine
 »

Dans le tas (Mediapart, Blast, Premières Lignes, Le Média, Rue89, Les Jours, Basta, Siné Mensuel, Acrimed…), on trouve StreetPress, la petite officine de délation chroniquement déficitaire liée idéologiquement au quadrumvirat Reichstadt-Huchon-Mendès-Pain, au CRIF et à l’Intérieur.

Ils ont en permanence besoin de sous, font croire qu’ils font des levées de fonds dans le populo, alors que l’argent doit probablement venir d’ailleurs. Vous connaissez un quidam qui donne à StreetPress, vous ? Bon.

 

Définition de la haine : tout ce qui est hors médias de gauche sociétale inféodée indirectement au Marché (les médias de droite, eux, sont inféodés directement au Marché, y a pas d’arnaque, l’entube est visible). Ce qui donne aux lecteurs gauchistes l’impression d’indépendance. C’est le cas des (derniers) lecteurs du Canard enchaîné, par exemple.

En conséquence de quoi, E&R, premier site politique de France, 100 % indépendant économiquement, n’est pas invité au banquet. Déjà, le dessin du site dédié donne le ton :


C’est fait. Après deux mois de discussion et les réunions de quatre groupes de travail, les États généraux de la presse indépendante vous soumettent 59 propositions de réforme de la presse et de notre système d’information. Cette initiative, proposée début octobre par le Fonds pour une presse libre, est une réponse aux États généraux présidentiels de l’information officiellement lancés le 3 octobre par l’Élysée.

États généraux, toujours ce vocabulaire révolutionnaire pour des opposants en plastoc. On y retrouve les sempiternels syndicats qui pleurnichent à cause de Macron pendant le quinquennat et qui votent pour lui en finale.

Les 80 médias auto-sélectionnées du 24 au 27 novembre ont pondu 59 propositions, ce qui donne tout de suite moyennement envie d’aller voir. Normalement, on fait 10 points, pas plus ; au-delà, c’est de la science-fiction, pour le lecteur moyen, même journaliste. On a cliqué sur le raout en direct du 30 novembre et on est tombés sur un chevelu, à côté d’une jeune fille noire, qui a sorti ça :

« Aucun média n’échappe à la mécanique raciste… »

On a coupé tout de suite. Comment peut-on proférer une connerie pareille ? À moins que le chevelu ne parle du racisme antifrançais des médias mainstream, ce qui nous obligerait à lui présenter nos excuses plus plates que la Terre.

Résumons les 59 propositions en 5 points essentiels.

- Assurer le pluralisme en luttant contre la concentration des médias ;

- Renforcer le droit à l’information ;

- Renforcer la protection des sources et des lanceuses (!) et lanceurs d’alerte ;

- Lutter contre la précarisation des journalistes ;

- Conditionner les aides publiques à la presse.

Notre commentaire

Assurer le pluralisme ? Il y a un pluralisme, mais ces médias (de gauche) n’en veulent pas. Où est le pluralisme quand ils écrivent ou disent globalement tous la même chose ? Ça parle pluralisme et ça met dans la case « haine » ce qui sort du monopluralisme de gauche.

Le droit à l’information ? Vu du côté des journalistes, ce sera toujours la même chose. Il faudra se battre contre vents et marées pour trouver de la bonne info, ou faire la pute pour servir les intérêts supérieurs. Moralité : plus le métier est facile, plus c’est du putariat. Il n’y a pas de droit à l’info, il y a une guerre de l’info. À la guerre, on ne pleure pas quand l’autre vous tire dessus.

La protection des sources : quand on fait une enquête, on ne cite pas ses sources, point barre, et on coupe les accès, comme dans un circuit électrique. Il ne nous viendrait jamais à l’idée de balancer une source (surtout une bonne) pour se sortir le cul des ronces.

Lutter contre la précarité du métier : ça fait partie du métier, si t’es pas précaire, c’est que tu es systémisé. Le vrai journaliste peut tout perdre du jour au lendemain, sur un coup risqué. Il n’est pas encarté, pas en CDI (ça suppose des contraintes quasi inavalables) et sans sécurité d’aucune sorte. Ni avocat ni garde du corps ni syndicat à la con, il évolue sur un fil, seul face aux puissances. La précarité est consubstantielle au métier de journaliste. Sans elle, il n’y a pas de journalisme. C’est l’aiguillon moteur. Vous avez déjà vu Barbier faire une enquête ?

Les aides publiques à la presse : ça réclame de l’indépendance, et ça réclame des aides publiques à la presse, cherchez l’erreur, la bouffonnerie.

Pour être indépendants, pas de blabla, il suffit de l’être, et c’est tout. Tout ce ramdam sent la culpabilité des subventionnés, des handicapés de l’esprit. Ce sont des journalistes en chaise roulante !

Un exemple de « haine » : Pierre Péan contre Le Monde (2003)

Kocoai et La Rédaction présentent


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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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