La récente guerre à GAZA a laissé dans son sillage des milliers de cadavres enfouis sous les décombres depuis cinq semaines, posant une menace sanitaire imminente. La décomposition des corps présente un risque grave de propagation de maladies infectieuses, d’émanations toxiques. Mettre fin immédiatement à ce conflit est crucial, car tout retard dans cette opération sensible pourrait engendrer un génocide de grande ampleur, appelant une intervention rapide pour prévenir une crise humanitaire d’une ampleur sans précédent dans l’histoire humaine.
La guerre de GAZA entre l’entité sioniste et la Résistance palestinienne, qui a commencé le 7 octobre dernier, a laissé derrière elle un bilan dévastateur. Outre les 12 mille morts déjà identifiés, majoritairement des enfants et des femmes, une situation préoccupante se profile avec plus de 7 mille cadavres enfouis sous les combles depuis cinq semaines. Cette tragédie présente un ensemble de dangers considérables qui pourraient déclencher des catastrophes sanitaires, mettant ainsi en danger la vie de la population environnante.
La première préoccupation majeure réside dans le risque de propagation de maladies infectieuses. Avec le temps, les cadavres se décomposent, devenant des sources potentielles de bactéries, de virus et de parasites. Les émanations provenant de ces corps en décomposition peuvent contaminer l’air ambiant, exposant les individus à des infections graves telles que la tuberculose, le choléra, la fièvre typhoïde, et d’autres infections bactériennes et virales.
De surcroît, les cadavres attirent les insectes et les rongeurs qui se nourrissent des tissus en décomposition. Ces animaux peuvent être porteurs de maladies, transmettant des agents pathogènes par leurs excréments contaminés ou par un simple contact physique avec les individus. Des vecteurs tels que les mouches, les moustiques, ou les puces peuvent propager des maladies sur de longues distances, augmentant ainsi le risque de propagation de graves épidémies.
Par ailleurs, les cadavres en décomposition émettent des gaz putrides, dont du sulfure d’hydrogène et de l’ammoniac, ayant des effets néfastes sur la santé humaine. L’inhalation prolongée de ces gaz peut causer des problèmes respiratoires et des irritations des voies respiratoires, aggravant les symptômes chez les personnes souffrant de maladies existantes telles que l’asthme ou les affections pulmonaires.
Enfin, la présence de cadavres dans un espace confiné accroît le risque d’effondrement structurel. La décomposition peut affaiblir les matériaux environnants, compromettant la stabilité du bâtiment. Un effondrement des structures pourrait entraîner des blessures graves, voire la mort, pour les personnes à proximité.
Il est impératif que la communauté internationale prenne des mesures immédiates pour résoudre cette situation critique et éviter d’éventuelles catastrophes sanitaires. L’intervention d’experts médicaux et sanitaires qualifiés est essentielle pour traiter les cadavres de manière appropriée, minimisant ainsi les risques de propagation de maladies et garantissant la sécurité des personnes concernées.
Pour résoudre cette situation critique, il est impératif de mettre définitivement fin à la guerre, car les trêves temporaires ne suffisent pas à résoudre cette crise sanitaire imminente. Tout retard dans le lancement de cette opération délicate pourrait avoir des conséquences dévastatrices et mettre en péril la vie de tous les habitants de GAZA, constituant ainsi un véritable génocide. Il est crucial d’agir rapidement et de manière décisive pour éviter une catastrophe humanitaire d’une ampleur sans précédent dans la région. L’arrêt des hostilités est la première étape indispensable pour permettre l’intervention urgente d’experts médicaux et sanitaires qualifiés, garantissant ainsi la sécurité de la population et la prévention de l’escalade de cette crise sanitaire déjà dévastatrice.
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