Zelenski-Trump, ou la rencontre-bouffe
13 novembre 2023 (19H10) – L’époque est réellement fascinante à cause de la proximité jusqu’à l’intimité fusionnelle, – si l’on se réfère par exemple à l’expression “tragédie-bouffe”, – entre la tragédie et le bouffe, entre le sérieux-comme-un-pape et la rigolade-compulsive-incontrôlable. C’est le cas ici, comme certains de nos lecteurs en jugeront nous l’espérons, au point où nous hésitâmes longuement à placer cette nouvelle dans la rubrique très d’apparence sérieuse des ‘Bloc-Notes’, et celle, un peu plus détendue, du ‘Journal dde-crisis’ de PhG.
Finalement, – jouons aux gens sérieux, dans la mesure où cette chose extrêmement bouffe, avec deux personnages bouffes, – pensez, Zelinski et Trump ! – finissant bien souvent par se trouver mêlés, sinon maîtres d’affaires extrêmement sérieuses et tragiques, comme des amphytrions, des crieurs publics, des Messieurs Loyal… Donc, je prends sérieusement cette nouvelle qui prétend l’être si peu et la traiterai à sa façon dans la moins sérieuse des rubriques !
La nouvelle vient du tragiquement bouffe RT.com, relayant quelque aventureuse feuille ukrainienne.
« Le président ukrainien Vladimir Zelenski souhaite s'entretenir directement avec l'ancien président américain Donald Trump, au cas où le favori républicain reprendrait la Maison Blanche en 2024, a rapporté dimanche le média Strana, citant une source interne à Kiev.
» Un proche du bureau de Zelenski a estimé que Trump, en tant que candidat de facto du Parti républicain à l'élection présidentielle de 2024, contrôle effectivement le flux de l'aide étrangère à l'Ukraine, puisque les républicains détiennent la majorité à la Chambre des représentants, qui est responsable du blocage de l'aide étrangère à l'Ukraine. Les efforts de la Maison Blanche pour continuer à financer le conflit ukrainien.
» Le cabinet du dirigeant ukrainien “comprend cela et tente donc d'organiser une conversation directe entre Trump et Zelenski”, a déclaré la source à Strana.
» Trump a publiquement refusé une précédente invitation de Zelenski à se rendre à Kiev au début du mois, expliquant qu'il serait “inapproprié” de se rendre en Ukraine alors qu'ils “traitent” actuellement avec le président américain Joe Biden. L’ancien président a annoncé qu’il “ne voudrait pas créer de conflit d’intérêts”.
» Zelenski avait lancé publiquement cette invitation pour défier Trump à propos de son affirmation selon laquelle il pourrait mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine en seulement 24 heures s’il était réélu. »
Tout cela vous fait-il sourire, – nous fait-il sourire ? Sans doute, certainement, avant de se reprendre pour mieux considérer dans le chef de leurs échanges l’outrage fait aux hautes conceptions et grands personnages de la diplomatie, – à l’heure, hein, où il n’y a plus ni conceptions ni personnages de haute valeur, ni la moindre diplomatie dans cette marre puante de bouillie pour les chats… Car dites-moi un peu, vous autres : en quoi un Sullivan, une Nuland, un Blinken, un Boris Johnson sont-il plus honorables et meilleurs diplomates qu’un Zelenski ? Pour ne pas parler du gâteux en chef, l’homme qu’il faut toujours considérer comme capable de foutre un peu plus de désordre, de corruption, de bêtise, d’irresponsabilité dans notre Mer des Sargasses ! « Il ne faut jamais sous-estimer la capacité de Joe à foutre la merde »
Quant à Trump ! Est-il utile de détailler ce monstre d’une sorte de Hitler réincarné qui est venu donner des coups de pied dans l’énorme gâteau de mariage célébré entre le globalisme, l’hypocrisie, le wokenisme, le politiquement lèche-cul, le DeepState et la zombification-express ? Ce type ne mérite même pas d’être jugé, sinon à quoi cela servirait-il de l’avoir déjà condamné ! Alors, autant en faire aussitôt un président des États-Unis pour officialiser ses accords avec Zelenski. Cela sera le cas lors de leur rencontre, c’est bien le POTUS-2024 que Zelenski veut rencontrer
Ainsi suis-je assuré que ce serait une passionnante aventure si l’on se mettait ensemble ces deux-là, complètement enfermés comme les cardinaux ayant pour mission de trouver un successeur à François qui soit encore pire que François, pour achever de liquider “l’Église en son temps”. Au bout de quelques heures, on aurait une fumée grisâtre, ni blanche ni noire, signal secret conclu entre les deux et Poutine pour faire entrer le Russe par une porte dérobée. Ils sortiraient à trois, triomphants, avec un accord général où tout le monde trouverait son compte, Zelenski une super résidence sur la côte de Crimée, Trump avec une collection de plusieurs centaines d’alibis pour ses procès, et Poutine pour une adhésion à l’OTAN après expulsion des 256 autres membres ; tous trois triomphants, car ayant ainsi signé un accord général de sécurité européenne basé sur la libre-circulation des FakeNews et le libre-échange des masques anti-vaccins.
N’oubliez pas que ces trois personnages accompagnés du troupeau bêlant et baillant des spécialistes ultra-institutionnalisés (professeurs, Prix Nobel, Très-Hauts fonctionnaires de la Santé) de la vaccinologie-postpandémique, ont, chacun à leurs façons qui vont du ridicule-grotesque au regard d’acier scrutant l’horizon jusqu’à y voir l’au-delà de l’horizon, en passant par la TV-bouffe capable de conformer des esprits par milliards, – ces trois personnages, disais-je, ont contribué décisivement à nouer des évènements-crisiques qui ont déclenché un déferlement également crisique capable d’emporter le Système. Dans la galerie des pionniers qui déracinèrent cette civilisation née des plans épouvantables du Diable, ils tiennent une place enviable, – ne l’oubliez jamais et dites-vous que le Seigneur suit souvent des sentiers escarpés bien improbables. Sans eux, nous en serions encore à supporter les Clinton, Bush & Cie, avec leurs sourires puants de bons sentiments et leur méchanceté envieuse.
… J’dis ça moi, j’dis rien ! Juste un conseil : arrangez-vous donc pour que Zelenski convainque Trump de venir à Kiev, sous la protection des forces de la Sainte-Russie, forces vaincues, écrasées, outragées depuis longtemps sous les coups des maquereaux-gigolos de la stratégie chez LCI. Ca vous fera un beau feu d’artifice.
Par ailleurs, je vous rappelle tout de même que le 4 novembre 2023, ce site distingué publiait un texte où il signalait :
« … Effectivement, écrit Sergei Poletaev, co-fondateur et directeur du Projet Vatfor, avec une ironie enlevée :
» “La Russie doit protéger Zelenski
» “Le comportement erratique du dirigeant ukrainien et son complexe messianique croissant font de lui un atout pour Moscou”. »
Et puis, un peu plus loin, toujours aussi imperturbablement et sans crainte du ridicule du tout :
« L’ironie est certes complète dans ce conseil que la Russie doive songer à protéger et prendre soin de Zelenski car si grands sont ses talents d’entretenir le désordre de la situation et par conséquent la déroute des USA et de l’Occident-catastrophique. Elle situe d’autant plus clairement, justement, la mesure de l’extraordinaire déroute américaniste-occidentaliste.
» En cela, bien entendu, Zelenski est un formidable atout pour la Russie et ses proches, – l’ironie est complice ricanante de la vérité, – sorte de vérité-de-situation ironique, justement. Elle l’est d’autant qu’il est bien possible qu’il soit fort difficile à expédier hors de ses pouvoirs et de ses influences où l’ont placés les absurdes aveuglements politiques, encouragements, encensements, hystéries diverses de l’ensemble du bloc-BAO. »
Cela est simplement pour dire que l’affaire ukrainienne, qui n’est pas finie après avoir servi à hisser la Russie au rang désormais incontestable de première puissance militaire du monde, pourrait déboucher sur de nouvelles perspectives bien inattendues. Toute la surréaliste et abracadabrantesque lâcheté des pays européens ne pourra finalement pas suffire à signer leur capitulation sans qu’on leur demande des comptes. Après avoir été ‘cancellée’ en notoriété et en échos hystériques par la folie hitraélienne de Gaza dans les innombrables miroirs déformants des innombrables gazettes-sociales de notre univers électronique, il est fort possible qu’elle (l’affaire ukrainienne) impose à la “surréaliste et abracadabrantesque lâcheté des pays européens” une petite équipée de plus dans une station balnéaire nommée Canossa où l’histoire magique des théologies autoritaires nous enseigne que les empereurs bruxellois et bureaucratiques viennent régulièrement baisser culotte, surtout lorsqu’il gèle, pour recevoir le règlementaires coups de pied au cul du Saint-Sacrement, – alors qu’ils espéraient qu’une simple et sympathique sodomie ferait l’affaire.
Ce sera pour le jour où l’événement crisique ukrainien prendra le bras de l’événement crisique gazaoui, pour qu’à eux deux et d’une même voix, ils demandent, comme annoncé, des comptes à leurs civilisateurs.
Note de PhG-Bis : « Je me permets de kidnapper un peu d’espace et terminer cette chronique en posant cette question : “Mais grand Dieu, qu’est-ce que PhG a-t-il bien voulu dire ?” Il a entendu ma question et m’a répondu : “Encore que ‘vouloir dire’, dans ce cas, c’est beaucoup dire”. Dont acte. »
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