Patrick sur la ligne nationale et sociale
« J’ai des sympathies pour deux personnes qui sont à l’opposé sur l’échiquier politique : Fabien Roussel et Jordan Bardella (…) Les deux dans leur approche, pas dans leur programme, ont des valeurs humaines que j’aime bien. »
Ce Français blanc de plus de 50 ans – il en a 70 – vient encore de défrayer la chronique, et avec peu de choses : il a juste dit qu’il avait de la sympathie pour le coco Fabien Roussel, pourtant pas un bolchevique, et le natio Jordan Bardella, qui est loin d’un Doriot. Aujourd’hui, cela suffit à faire souffler un demi vent de panique sur BFM, la télé que Patrick Drahi va peut-être revendre. Les journalistes carpettes vont avoir du souci à se faire, surtout s’ils voient du complotisme partout, comme cette brunette…
Il était question de la gauchisation-neutralisation du mouvement insurrectionnel des Gilets jaunes, et Patrick avait tout bon. Rien de complotiste là-dedans, à moins que tout ce qui ressort de la manipulation ne soit complotiste. Or, la politique est manipulation : de l’adversaire, des médias, des foules et de ses propres troupes !
« Reste juste à espérer que le prochain président ne sera pas un gringalet aux allures de tennisman junior. Avec sa maman en guise de première dame. »
Patrick s’en est pris à la Macronie et au woke, c’est-à-dire à ce nouvel ordre moral qui a inversé les valeurs et qui voit dans l’homme blanc le mal absolu, un mal qu’il a infligé à ses victimes que sont les femmes, les homosexuels et les immigrés.
C’est pourquoi Ernotte, la présidente woke de France Télévisions, soutenue par la magouilleuse du Fonds Marianne Schiappa, ont demandé et obtenu la tête de l’animateur le plus populaire du service public.
Étrangement, Michel Drucker, malgré ses allers et retours incessants à l’hosto et ses 80 balais, est toujours sur France 3 et il est attendu sur France 2 l’année prochaine.
Il faudra nous expliquer la différence entre Patrick et Michel…
Ceci étant dit, dans un milieu médiatique et culturel contrôlé par la gauche, Patrick a longtemps souffert de son image de mec de droite, populaire ET populiste, son goût du rugby, de la cuisse et de la bouffe du Sud-Ouest, bref, de la France profonde, qu’un Gaccio détestait.
Même si l’extrait date des années 90, cette détestation politique virant au racisme profond et au délit de sale gueule exprime toute la morgue d’une gauche devenue totalitaire :
Aujourd’hui, enrichi par Canal+, Gaccio peut cachetonner gracieusement chez LFI, un parti féministe, mais le boulet MeToo ne lui est pas passé loin, notamment lors de ses échanges musclés sur Twitter avec Yassine Belattar. Les deux humoristes se sont accusés mutuellement d’agressions, entre autres sexuelles…
Belattar est plongé dans de sales draps : il est officiellement accusé de « menaces de mort et de crimes » visant des personnes du spectacle. Ses menaces de mort – par téléphone – à l’encontre de Bruno Gaccio n’ont pas été retenues par le juge.
À l’issue des investigations, une juge d’instruction du tribunal de Paris a ordonné le 21 septembre 2021 un procès contre Yassine Belattar, 41 ans, pour des appels malveillants en 2017, des menaces de mort réitérées en 2018 et 2019, ainsi que des menaces de crimes réitérées en 2018. Il est accusé d’avoir menacé de mort un scénariste et metteur en scène très connu dans le monde du stand-up, le directeur de production de ce dernier et trois humoristes. (20 Minutes)
Finalement, Patrick est sorti de la télé par le haut. Sa parole est libre, et sa ligne politique, entre populisme de droite et populisme de gauche, cohérente. Chez les gauchistes, la reconversion semble moins digne.
Patrick avec les Gilets jaunes à Périgueux (2019)
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation