Le Québec n’a jamais appartenu aux Amérindiens. Avant l’arrivée des Européens, ce vaste territoire n’appartenait à personne. C’était une terre vierge ou tout était variable, transitoire, imprécis, mouvant, changeant.
Un pays commence à l’arrivée de la civilisation. C’est là le jour de sa fondation officielle.
Avant ce moment, ce n’était qu’un territoire sauvage, avec des animaux sauvages, de la nature à l’état sauvage, et… des bandes de sauvages.
Comme les conventions de l’époque le voulaient, le pays du Canada a commencé le jour où la civilisation est arrivée et a effectué la prise de possession officielle en revendiquant le territoire au nom de Sa Majesté le Roi, et de Dieu son créateur, en plantant le drapeau et la Sainte Croix (encore de nos jours, les astronautes ont planté le drapeau américain sur la lune en 1969).
C’était la procédure habituelle et admise, qui est le premier pas dans l’implantation des bienfaits de la civilisation là où elle n’était pas encore arrivée.
On n’avait à demander aucune permission à personne pour s’établir. On s’installait sur les terres vierges, parfois peuplées d’indigènes, parfois non; parfois accueillantes, parfois hostiles. Là où il n’y avait que de l’imprécis, du flou, du vague, de l’informe, du passager, du bois flottant à la dérive, les bienfaiteurs de l’humanité apportaient stabilité, structures élaborées et organisation supérieure.
Avant notre arrivée, c’était le règne de l’éphémère, du chambranlant, du non-durable, de la pointe de flèche qui s’émousse, de l’arbre qui casse en hiver. Nous avons apporté solidité, mouvement et avancement, des vecteurs qui continuent de s’améliorer et de se consolider avec le temps au lieu de rester statiques et figées comme les peuplades sauvages.
L’évolution des êtres humains ne peut aller que dans un seul sens, celui de la civilisation et du progrès qui s’installent et se répandent là où ils n’étaient pas encore arrivés. On écarte le sorcier et on donne de la pénicilline aux malades. On cesse de transmettre des messages par tam-tam ou signaux de fumée, et on envoie des textos. On ne se déplace plus en canot mais en Tesla. On ne peut rester sauvage par choix et refuser le changement positif apporté. Ça passe ou ça casse. Tu t’adaptes ou tu t’éteins. C’est la grande loi de l’évolution et de la sélection naturelle.
Le 24 juillet 1534, Jacques Cartier plante une croix dans le sol de la péninsule de Gaspé et prend possession du territoire au nom du Roi de France, François 1er.
La grande et noble entreprise de découvertes de terres nouvelles oppose deux degrés d’évolution de l’Homme, l’un primitif et l’autre incommensurablement plus évolué. On devine aisément celui qui doit l’emporter pour le bien général.
Durant plusieurs siècles, c’est un fait scientifiquement établi que l’Homme de Néandertal (plus primitif) et de Cro-Magnon (plus évolué) ont cohabité dans le même espace vital, jusqu’au jour où il ne resta plus que le second dont les humains modernes descendent tous. Le moins évolué doit céder sa place au plus évolué. C’est la loi de la nature.
Ci-dessus: Robert Cavelier de La Salle découvrit la Louisiane en 1682
Légende de l’illustration: C’est finalement le 6 avril 1682 que Cavelier de La Salle arrive à l’embouchure du Mississippi où est maintenant située la ville de Venice (Louisiane). Il plante alors une croix avec un panneau portant l’inscription « Au nom de louis XIV, roi de France et de Navarre ce 9 avril 1682 ». Par ce geste, La Salle venait d’étendre la Nouvelle France jusqu’aux limites des conquêtes espagnoles en Amérique du Nord et donner naissance à la future Louisiane.
On ne peut s’entêter bêtement à vouloir continuer de vivre à l’ancienne, de rester à l’âge de pierre en refusant le modernisme. Autrement, tu t’étioles et tu meurs, comme on en voit la conséquence directe dans toutes les réserves indiennes: abus de drogues, alcoolisme généralisé, violence familiale, inceste, criminalité, tuerie de masse, prostitution, trafic d’armes, passeurs de migrants illégaux par Akwesasné, casinos de perdition, délabrement des lieux habités par négligence volontaire, itinérance hors des réserves, délinquance juvénile, grossesses de mineures, jeunesse démotivée cherchant l’évasion dans les paradis artificiels, désoeuvrement complet. Voilà le triste portrait de la réalité autochtone actuelle enlisée. Décidémment, rien de bien inspirant pour maintenant, rien de bien prometteur pour demain.
Référence : La surreprésentation des autochtones dans la criminalité canadienne :
https://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/jr/pf-jf/2019/may01.html un phénomène en augmentation constante
À lire : Des actes de sauvagerie qui ne sont soit-disant jamais commis par des sauvages
https://vigile.quebec/articles/des-actes-de-sauvagerie-qui-ne-sont-jamais-commis-par-des-sauvages
Les courageux explorateurs, les découvreurs et colonisateurs sont les grands bienfaiteurs de l’humanité, apportant avec eux tous les avantages et les lumières de la civilisation favorisant le développement humain: savoir, science, médecine, technologie, système politique et fonctionnement social avancés, éducation et instruction poussées, mœurs évoluées, arts raffinés, bref, l’amélioration désirable des conditions de vie en société.
Ci-dessus: autoportrait de Samuel de Champlain s’interposant dans les guerres tribales sans fin ni trève
Avant l’arrivée des représentants de l’Occident en terre d’Amérique, il n’y avait rien. Que du vague et du vide. Du non-découvert. Du primitif. De l’indéfini. Du désorganisé, du barbare. On dévorait le cœur palpitant de l’ennemi scalpé. On employait des idiomes langagiers ne dépassant pas 500 mots. On vivait dans l’incertitude du lendemain, dans le non planifiable. Bref, tout n’était que du sauvage, de l’ébauché, du chancelant, de l’instable, du précaire.
L’éblouissant chef-d’oeuvre de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté: Jacques Cartier rencontre les Indiens à Stadaconé, 1535
Pour toutes ces raisons, il est clair que les indiens n’ont le droit de revendiquer absolument rien, pas la moindre parcelle de notre territoire entériné. C’étaient des tribus nomades, ou des sédentaires temporaires jusqu’à ce qu’une autre tribu les chasse, les déloge, ou les extermine sans pitié, passant à tour de rôle de prédateur à proie. C’était un monde sauvage, cruel et sans pitié. Rien ne leur appartenait au sens propre. Ils erraient sans but véritable de lieu en lieu, tout comme les troupeaux d’animaux sauvages, comme les plantes qui poussaient ici mais pas là.
Les autochtones quittaient et s’en allaient ailleurs dès que la nécessité l’exigeait. On était de passage. On chassait, on était chassé d’un endroit. Tout cela dans un tourbillon d’incertitudes quant au lendemain, qui ne viendrait peut-être jamais.
Ce n’est pas parce qu’il y avait des hordes de caribous errants que le territoire appartenait aux caribous. Ce n’est pas parce qu’il y avait des bancs de saumons que les cours d’eau appartenaient aux saumons.
Les 3 Amériques n’ont jamais appartenu aux autochtones. Avant l’arrivée de la civilisation, elles n’appartenaient à personne. C’était de l’instructuré, du mouvant, du balloté, du vent indécis, des bourrasques, des crues et des sécheresses, du un jour ici, et du lendemain ailleurs. Rien de fixe, rien de stable, rien de solide, rien de définitif. Rien que du transitoire, du laissé en arrière et de l’abandonné sur place.
Les indiens ne sont pas chez eux, ils sont chez nous. Cela n’a jamais été « leur » pays (avec toutes les institutions que cela comporte selon les critères du monde civilisé). Ce n’étaient que de vastes étendues sauvages qui n’appartenaient à aucun groupe en particulier. Sur ces terres de l’éphémère, tous finissaient par se déplacer ou s’exterminer les uns les autres.
Les campements étaient temporaires, momentanés, tout comme ceux des itinérants à Montréal. La vie était incertaine, précaire.
Comparez avec l’Amérique du sud, là où toutes les civilisations incas, mayas, aztèques, toltèques, olmèques, ont duré un certain temps jusqu’à ce qu’un groupe plus puissant et féroce les déloge ou les anéantisse.
Un territoire sauvage n’appartient pas aux animaux sauvages ni aux poissons des cours d’eau; il n’appartient pas aux épinettes ni aux montagnes, aux grands vents ni aux tempêtes; il n’appartient pas plus aux bandes de sauvages qui errent, guerroient et se repoussent entre eux. Par définition, sauvage signifie ce qui précède la civilisation, qui n’en a même aucune notion.
Ci-dessus: Le Fort Saint-Louis, détail de la maquette de Michel Bergeron «La ville de Québec en 1635»
Le civilisé doit nécessairement l’emporter sur le sauvage. C’est la règle universelle acceptée qui s’est appliquée de tout temps. C’est le sens naturel vers lequel vont les choses. C’est vers là que se dirige le développement de l’humanité et le peuplement de la Terre.
Ci-dessus: plan remarquable de la main même de Samuel de Champlain
L’idée même de territoires non cédés est tout simplement absurde et sans fondements. Il ne peut être question de revendications de terres ancestrales, elles ne leur ont tout simplement jamais appartenues en bonne et due forme.
Ce n’est qu’une arnaque des temps modernes inventée dans le but d’escroquer le peuple québécois afin de lui ravir son bien. Peu importe qu’il y aurait de soi-disant traités signés il y a des siècles sur un lambeau d’écorce, ou gravés d’un X sur des roches, des ententes conclues avec une bouffée de pétun (tabac), on ne peut leur reconnaître aucune espèce de valeur pour toutes les raisons qu’on vient d’invoquer.
Précisons que tous ces documents factices n’étaient signés que pour apaiser et calmer les esprits primitifs échaudés menaçant de déterrer la hache de guerre en poussant des cris de mort, en tapant sur leurs tambours et en piétinant le sol. Ce n’était que pour éteindre les feux. Personne n’y accordait la moindre valeur à travers le temps.
En revanche, les indiens actuels misent sur le processus rentable de culpabilisation des véritables développeurs du pays pour leur extorquer tout ce qu’ils peuvent. C’est la procédure à la mode, en projetant d’un côté l’image idyllique (mais combien fausse et tordue) du mythe du bon indien vivant en harmonie avec la nature et respectant avec sagesse les traditions ancestrales, et de l’autre, celle du gros méchant Blanc conquérant qui bulldoze tout sur sa route. On regrette qu’il reste encore des gens assez bonasses pour tomber dans le panneau qui leur est tendu et croire à de telles fadaises en se confondant en excuses. Ils cèdent à la ridicule idéologie décolonisatrice à la mode.
Ci-dessus: autre magnifique carte de Champlain
Nous ne sommes pas dans « leur » pays. Ce sont eux qui sont dans notre pays à nous. À leur époque, le continent entier n’appartenait à personne. Nous en avons pris possession officiellement selon les usages de l’époque. Cela n’a jamais été « leur » pays.
Et en ce qui a trait à leurs prétentions à de soi-disant territoires ancestraux, la même logique prévaut. Ces terres ne leur ont jamais appartenu en premier lieu, insistons sur la chose. Aucune revendication ne peut être accordée pour quelque raison que ce soit, aucune cessation de la moindre parcelle de terrain. Elles sont toutes nulles et non avenues. Ce n’est pas parce qu’un itinérant plante sa tente sous un viaduc à Montréal qu’il peut en réclamer l’emplacement pour son usage personnel à vie.
Résumons les choses.
Les Amérindiens n’ont été dépossédés de rien du tout. Dans les faits, ils n’ont jamais rien possédé de ce territoire qui n’appartenait encore à personne. Tout était sauvage, à commencer par eux-mêmes.
Ci-dessus: Samuel de Champlain dirigeant la construction de son Habitation dont il a conçu les plans
On ne leur a donc rien pris. On ne leur a donc rien enlevé. On y a installé la civilisation, le progrès, le mieux et le meilleur, en accord avec la mission universelle de l’Homme à travers l’Histoire.
En conclusion, c’est à partir du jour de la fondation du pays et de la prise de possession officielle du territoire selon les règles admises de l’époque, que tout est devenu à nous, rien qu’à nous, et ce, à tout jamais.
Conséquemment, il faut comprendre que le territoire du Québec tout entier n’appartient qu’aux Québécois (incluant le Labrador), et rien qu’à nous.
Ci-dessus: la ville de Québec, vue de la terrasse Pierre-Dugua-De Mons, le premier colonisateur de la Nouvelle-France
Ci-dessus: vue actuelle à partir de la terrasse Duga-De Mons Une nation qui traverse le temps
Nous sommes chez nous, alors qu’ils n’ont jamais vraiment été chez eux.
Ce sont eux qui sont chez nous.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec