Voici ce qu’en dit un intellectuel camerounais, qui résume tout :
« Quand la Chine vient avec les projets infrastructurels, l’Inde avec des projets agricoles, le Japon avec des écoles primaires, l’Allemagne avec la coopération universitaire de haut niveau, la Russie avec la coopération sécuritaire de pointe, tout ce que la France nous propose, c’est la promotion de l’homosexualité ! Et après, ils vont s’étonner du “sentiment anti-français”. »
Ça partait probablement d’une bonne intention. Après avoir créé le poste d’ambassadeur de France pour les droits LGBT+, un poste confié à un certain Jean-Marc Berthon, Emmanuel Macron, toujours « disruptif », avait prévu de l’envoyer en visite pendant cinq jours, à la fin de ce mois de juin. Cet ambassadeur, dont le rôle est vraisemblablement de défendre, au nom de la France, la « communauté LGBT » (de quoi se mêle-t-il, au passage), devait prononcer, à cette occasion, une conférence sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, annoncée comme le clou de sa visite.
Il semble que des personnes, sans doute malveillantes, aient fait circuler l’information sur ce que le site camerounais StopBlablaCam appelle « les plates-formes sociales ». Une campagne d’opposition à cette visite très idéologique a rapidement pris de l’ampleur. Comme le rapporte RFI, une lettre officielle du ministre des Relations extérieures camerounais a suivi. Il y est rappelé que le Cameroun est un État souverain dont la législation n’est pas exactement la même qu’en France sur ces sujets : « Il est bon de rappeler que la position du gouvernement camerounais sur les définitions du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle au Cameroun est claire et dénuée de tout débat. Il n’est pas possible de parler de personne LGBT+ au Cameroun. Le fait est ainsi qualifié de crime de droit commun par l’article 347-1 de la loi du 12 juillet 2016 portant Code pénal du Cameroun. »
En France, c’est exactement le contraire. On ne peut même pas louer le bon sens des Camerounais sans risquer la correctionnelle. On s’abstiendra donc ici de tout commentaire. Tout au plus peut-on constater avec humour que tout ce qui reste de l’influence française, malgré les dénégations de l’ambassadeur de France au Cameroun (qui, au passage, parle de « nos valeurs » quand il évoque la promotion des LGBT+), ce n’est pas le rayonnement culturel, ce n’est pas la francophonie… ce n’est même pas le journalisme international (il n’y a qu’à regarder France 24) : non, le fleuron du soft power à la française, c’est l’activisme au bénéfice des minorités sexuelles, au mépris des lois locales, avec l’argent du contribuable. Ce qu’un analyste camerounais, dans le même article, résume brillamment : « Quand la Chine vient avec les projets infrastructurels, l’Inde avec des projets agricoles, le Japon avec des écoles primaires, l’Allemagne avec la coopération universitaire de haut niveau, la Russie avec la coopération sécuritaire de pointe, tout ce que la France nous propose, c’est la promotion de l’homosexualité ! Et après, ils vont s’étonner du « sentiment anti-français ». »
Voilà, chers amis : la Françafrique n’existe plus que dans les fantasmes des gauchistes, les soldats français ont été virés à coups de pied au derrière pour faire place à Wagner… Mais soyez sûrs que la France macroniste tiendra bon sur l’essentiel de ses valeurs : la défense et la promotion de l’homosexualité ! Pour parodier le serment de Koufra, Macron pourrait continuer son lobbying minoritaire jusqu’à ce que les belles couleurs arc-en-ciel flottent au sommet de la cathédrale de Yamoussoukro ! Et pendant ce temps-là, les intérêts français, la coopération avec l’Afrique, l’aide au développement, la régulation des flux migratoires, quelqu’un s’en occupe ? On ne nommerait pas un ambassadeur, pour ça ? Il est vrai que ça ne concerne que le peuple français et pas une minorité déjà bien représentée.
Source : Boulevard Voltaire
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