Par Anna Kalinowska (OnePeterFive) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Craig Adderley/Pexels
Dans un essai précédent, j’ai présenté une approche de l’habillement que j’appelle l’École de la Normalité. Je vais maintenant explorer plus avant les problèmes que pose cette école de pensée si largement répandue chez les catholiques d’aujourd’hui. Par souci de concision, je me suis concentrée sur l’habillement des femmes. Cependant, je pense que mes observations et mon analyse peuvent profiter aux deux sexes.
Qu’est-ce que l’École de la Normalité ?
L’École de la Normalité promeut des façons de s’habiller « normales » ou « appropriées » au motif que 1) celles-ci peuvent être dignes et attrayantes, et 2) qu’elles contribueront à intégrer ceux qui les portent dans la société moderne pour une meilleure glorification de Dieu. Ses adeptes sont généralement des catholiques conservateurs qui, d’une part, comprennent la signification profonde des vêtements, mais qui, d’autre part, s’accrochent à l’idée qu’ils peuvent être « modernes » et « intégrés » plutôt que « mal fagotés, pudibonds ou tout simplement bizarres » comme certains de leurs frères catholiques. Vêtus de sweats à capuche et de jeans, de costumes pantalons ternes ou de jolies robes soleil sans manches, ils se considèrent comme des agents secrets qui diffusent la foi de manière experte dans les universités, au bureau et dans les cafés Starbucks.
Leur approche, affirment-ils, ne diffère guère de celle des saints qui, tout au long de l’histoire, ont adopté les modes vestimentaires du moment et sauvé des âmes au passage : Louis IX ressemblait à un roi médiéval, Margaret Clitherow à une ménagère élisabéthaine, Thérèse (avant d’entrer au Carmel) à une fille de la petite bourgeoisie de la Belle Époque, et ainsi de suite ; ils sont tous devenus des saints, soulignent les disciples de l’École de la Normalité ; nous pouvons faire de même.
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