De quoi parlons-nous ?
L’OMS est une agence spécialisée de l’ONU. Elle a l’appui de l’Europe et surtout de la France. Dans le discours de Macron en mai 2022, il invite à « soutenir sans relâche » cette organisation qui est « la seule légitime » dans le domaine de la santé mondiale. Ainsi, la France finance l’OMS avec la contribution fixée que les pays paient pour être membre de l’Organisation. La France participe à hauteur d’environ 4% auquel s’ajoute la contribution volontaire de 7 millions d’euros. C’est l’un des plus gros contributeurs du financement de l’OMS. [1][2]
Que fait l’OMS ? L’OMS dirige les efforts mondiaux pour étendre la couverture sanitaire universelle. Ils ont un « plan ambitieux pour le monde afin d’atteindre une bonne santé pour tous en utilisant des politiques et des programmes fondés sur la science ». Ce qu’il nous intéresse ici est donc l’éducation sexuelle promue par l’OMS et appliquée dans les pays membres, dont la France. [3]
Nous verrons que ses travaux ne sont pas scientifiques, ils sont idéologiques. De surcroît, leur idéologie est nauséabonde et appliquée par l’Union européenne. Cette idéologie a pour but de s’immiscer dans les structures sociales où il y a des enfants.. Il y a différentes structures qui gravitent autour de l’OMS ; le planning familial international (IPPF) et siecus entre autres. Ces structures ont pour point commun Kinsey. Nous nous basons sur « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe. » [4] de l’OMS et « Déclaration des droits sexuels » [5] de l’IPPF.
L’OMS, ou les autorités prétendent souvent que ces rapports sont simplement consultatifs, cela est faux. Ils le prétendent pour s’immiscer auprès des enfants. Cela n’est pas consultatif, les pays membres sont liés par des contrats. La France est liée à ces contrats, le ministère de la Santé s’appuie sur les rapports de l’OMS pour ériger des politiques publiques. Dans ce cas, le ministère de la Santé s’appuie sur cette idéologie pour l’éducation sexuelle en France. Ainsi, il y a tout un panel de formateurs pour former des instituteurs et des professeurs à cette idéologie. On retrouve cela non seulement dans les écoles, mais aussi dans les structures associatives, socialisantes de l’enfant. Le but : amener la sexualité pour tous, sans discrimination, ni par l’âge, ni par l’orientation sexuelle.
L’idéologie se construit autour de ses postulats :
1° L’enfant a une sexualité dès la naissance.
2° L’adulte a la tâche d’éduquer et d’accompagnée cette sexualité.
3° Un enfant pourrait être consentant dans un rapport avec un adulte.
Or, l’enfant n’a pas de sexualité, il a une sensorialité. Le fait de montrer des images ou des termes crus à deux effets majeurs :
- L’effraction traumatique, qui peut conduire à des addictions, voir des conduites impulsives délinquantes. L’enfant n’est pas en âge de réceptionner ce registre-là.
- Création d’un flou autour de la sexualité : un enfant abusé écoutant ces propos ne fera pas la différence entre son consentement et le consentement de l’adulte manipulateur. [6][7] [8] [9]
La critique : Dénonciation des faits et signification.
Nous parlons plus haut de la dérive de l’OMS, il est temps de la caractériser, à partir de son propre rapport. La matrice d’enseignements de l’éducation sexuelle de nos enfants est disponible et visible par tous.
I- Standards entre 0 et 4 ans : (page 38 et 39 du document de l’OMS).
1° « Le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant ».
Le droit de refuser est envisagé seulement dans l’optique que l’expérience n’est pas plaisante. Au lieu d’interdire toute sexualité enfant-adulte, il s’agit de les laisser sans défense en face de l’adulte.
2° La promotion de « la masturbation infantile précoce » à des bébés et des enfants en bas âge.
II- Standards entre 4 à 6 ans : (page 40 et 41 du document de l’OMS).
« les abus; il y a des personnes qui ne sont pas gentilles; elles prétendent être bienveillantes, mais peuvent être violentes ». La matrice ouvre, encore une fois, la possibilité d’une sexualité de l’adulte avec l’enfant, avec le droit de refuser seulement si l’expérience n’est pas plaisante. Ainsi, il n’y a aucune interdiction pour cette situation, pourtant pénalement, et moralement, condamné. C’est la création, coupable et volontaire, d’un flou autour de la sexualité de l’enfant. Comment le petit garçon de 5 ans va-t-il agir avec un « gentil » ( de son point de vue d’enfant) pédophile (généralement du cercle familiale qui plus est) qui propose une expérience plaisante ? Quid de l’alerte ? De son véritable consentement ?
III- Standards entre 6 et 9 ans : pages 42-43.
« les changements physiques, menstruation, éjaculation, variations individuelles au cours du développement »
« les choix possibles en matière de parentalité, grossesse, infertilité, adoption les connaissances de base en matière de contraception (on peut planifier et décider d’avoir ou non une famille) ».
Il s’agit ici de parler, à un enfant de 6/7 ans, de l’usage de la contraception et de décider d’avoir une famille ou non. Lunaire.
IV- Standards entre 9 et 12 ans : pages 44-45.
« Assumer sa responsabilité de développer des expériences sexuelles plaisantes et sans risque pour soi et les autres » et de plus, l’enfant doit « éviter des expériences sexuelles non protégées et non voulues »
Il y a promotion d’une vie sexuelle active et de la contraception. Il est question, pour des enfants de 10 ans, d’avoir une vie sexuelle active. Il repose aussi sur l’enfant d’éviter par lui-même des relations non protégées et non voulues, l’enfant est vue comme un adulte miniature, autonome, qui se doit se protéger seul. L’enfant est abandonné. Il s’agit d’enfants entre 9 et 12 ans, en-dessous de la majorité sexuelle dans les pays européens. L’OMS invite les enfants à avoir une vie sexuelle active en-dessous de 12 ans. Elle n’interdit pas et entretient volontairement le flou sur la relation enfant-adulte.
C’est à partir de cette matrice que les formations sont faites, que l’adulte doit « éduquer » et « développer » la sexualité de l’enfant. Le mot « éduquer » prend tout son sens, il s’agit de préparer une société, par l’endoctrinement de nos enfants, à la légalisation de toutes les déviances sexuelles au motif des droits de l’homme, de la non-discrimination et de l’ouverture. En réalité, l’adulte détourne l’enfant pour son plaisir, détourné de sa mission de bienveillance, ils s’enchainent au vice. Au-delà du problème individuel que représente la pédophilie et autres déviances, la dimension collective, qui est réfléchie et préparer avec une idéologie, revêt d’une extrême gravité, car nos gouvernements sont coupables d’être en phase avec cette idéologie et de l’appliquer.
Une réelle idéologie avec ses intellectuels, sa planification, ses financements.
L’OMS, l’IPPF et consorts défendent le droit sexuel à savoir le droit à la sexualité pour tous sans discrimination ni par l’âge ni par l’orientation sexuelle. Ce droit n’est pas encore consacré juridiquement au niveau international. Cependant, ils sont le résultat d’un processus déductif des organisations de la société civile et des agences de l’ONU à partir des engagements internationaux existants. Pour l’OMS, les droits sexuels font corps avec les droits de l’Homme. Ainsi, non seulement les états financent l’OMS, sont liées par des contrats et l’OMS peut faire du chantage aux pays membres. On retrouve ainsi « Les États et leurs représentants qui, dans les enceintes internationales, refusent l’intégration explicite et complète de la santé et des droits sexuels et reproductifs dans l’agenda du développement, et en particulier l’éducation (formelle et non formelle), l’information et le dialogue (en particulier avec les jeunes) autour des questions de sexualité et de reproduction, des relations genrées de pouvoir, d’orientation sexuelle et d’identité de genre, se privent ainsi de leviers déterminants pour sortir de la pauvreté et atteindre un développement durable ». [10]
Nous pouvons aussi retenir la définition de l’ONU : « on entend par discrimination tout acte ayant pour but de compromettre la jouissance de l’individu. » [11]. Edifiant. Tout est fondé sur le plaisir, sur la jouissance. A partir de ces définitions, qui ne sont pas des lois à proprement parler mais qui sont contenus dans les rapports et les circulaires qui pourraient être utilisés comme référence dans des procès pouvant conduire à un laxisme judiciaire. Ces définitions produisent un flou qui n’est pas normal sur ce sujet. La présence de ce genre de texte au niveau pénal pose questions. Sur d’autres sujets, il y a pu avoir des décisions discutables, permis par le flou de la loi couplé à certaines définitions rapportées dans des textes de l’Union Européenne ou des ONG affiliés qui ne sont pas des lois a proprement parler mais qui font partie du corpus des droits de l’Homme et selon le juge, l’esprit de la loi peut être grandement change. Comme dit plus haut, l’OMS reconnait elle-même que ces droits sexuels sont compris dans l’ensemble des droits de l’Homme.
On peut retenir le rapport commun de l’ONU, de la commission internationale des juristes et du haut-commissariat des Nations-Unis aux droits de l’homme du 8 mars 2023 [12] qui est flou sur son rapport à la pédophilie. Ainsi le principe 16 affirme « que les relations sexuelles consenties ne peuvent en aucun cas être criminalisées, quel que soit le type d’activité sexuelle, le genre, l’orientation sexuelle ou le statut marital des personnes ». On peut rajouter « en ce qui concerne l’application du droit pénal, tout âge minimum légal de consentement doit être appliqué de façon non-discriminatoire. L’application ne peut être liée au sexe/genre des personnes impliquées ou à l’âge de consentement au mariage »
« En outre, les relations sexuelles impliquant des personnes n’ayant pas atteint l’âge minimum du consentement tel que défini par la loi d’un pays, peuvent être consenties dans les faits, sinon en droit. Dans ce contexte, l’application du droit pénal devrait refléter les droits et la capacité des personnes de moins de 18 ans de prendre des décisions concernant leur participation à des relations sexuelles consenties et leur droit d’être entendues sur des questions les concernant ». [13]
Le 21 avril 2023, devant la masse des critiques populaires, la directrice exécutive adjointe du service de l’appui et des données de l’ONUSida a démenti la volonté de dépénaliser la pédophilie en prétextant que ce passage visait les relations sexuelles entre des adolescents du même âge. [14]
Historique : des origines contestables.
Il est aussi important d’observer les références « scientifiques » de l’OMS, des différents groupes qui gravitent autour. Tous les tenants de cette idéologie ; l’OMS, l’IPPF, l’ONU, et Siecus ont pour base pseudo-scientifique et idéologique l’Institut Kinsey et ses collaborateurs.
Kinsey est un entomologiste. Ce n’est absolument pas son domaine, c’est Rockefeller qui lui a donné les financements pour la recherche sur la sexualité. Judith Reisman, universitaire américaine, a travaillé pour le département de la Justice. Ses travaux ont démontré que l’échantillon d’étude de kinsey est délirant. L’échantillon se basait sur des prisonniers condamnés pour déviance sexuelle, comportant un nombre important de déviants, de délinquants et de psychopathes sexuelles avérés et incarcérés. Dès la sortie polémique des ouvrages de Kinsey, des statisticiens et psychologues ont alerté sur la pertinence de l’échantillon et sur les conclusions de ce rapport. L’institut a d’abord nié avoir interrogé majoritairement des pédophiles pour ensuite le reconnaitre en 1995. L’institut a alors admis que toutes les données statistiques sur ces « orgasmes infantiles » provenaient d’une seule source, le journal du pédéraste Rex King. Dans le livre de Kinsey, « La vie sexuelle de l’Homme », aujourd’hui des passages ont été censuré, on retrouve des expériences faites sur environ 1400 nourrissons et des jeunes enfants pour obtenir des résultats sur le prétendu orgasme infantile. [15] [16]
Siecus est aussi une référence pour l’OMS. Créer en 1964, le but est l’éducation sexuelle. Lobby très puissant aux usa qui s’occupe de l’éducation sexuelle dans les écoles depuis la fin des années 80 suite à un accord avec le gouvernement fédéral. Un des collaborateurs de siecus et de Kinsey, Wardell Pomeroy est membre du comité de direction du magazine Penthouse. Play Boy, par Hugh Hefner, est toujours contributeur de l’Institut Kinsey. Pomeroy a déclaré au Times[17], « Il est temps d’admettre que l’inceste n’a pas besoin d’être une perversion ou un symptôme de maladie mentale ». Il a aussi témoigné en faveur d’un pornographe au cours d’une affaire judiciaire et a reconnu qu’il a recherche des fonds de la part de l’industrie pornographique pour financer sa propre pornographie impliquant des enfants.
Un autre collaborateur, à qui on doit la création de la théorie du genre, John Money, a été promoteur de la pédophilie, du lobby LGBT et responsable de la mutilation de David Reimer. Il déclare : « L’expérience sexuelle de l’enfance, comme le fait d’être le partenaire d’un parent ou d’une personne âgée, ne nuit pas nécessairement à l’enfant » ou encore « Si j’étais témoin du cas d’un garçon âgé de 10 ou 11 ans intensément et érotiquement attiré par un homme d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années, et que la relation était totalement réciproque… alors je ne pourrais la qualifier de pathologique en aucune manière. » Ce déviant fait la préface à « Boys and their contacts with men » de Theo Sandford, 1987 ; cet ouvrage fait l’apologie de l’homosexualité et de la pédophilie.
Le lien entre SIECUS et l’IPPF sont indéniables. Mary Calderone, directrice de l’IPPF a été ensuite présidente du SIECUS. Elle dit en 1980, à la réunion annuelle des médecins du planning familiale « qu’il était vital de permettre et de façon très large et profonde la prise de conscience de l’importance de la sexualité des nourrissons et des enfants, et que c’était l’objectif de siecus ». Le terme éducation sexuelle même a été créée par Siecus.
En avril 2004, dans le rapport de l’American Legislative Council, il a été illustré la connexion entre Kinsey, siecus et le planning familiale et dénoncer les études de kinsey comme étant des sciences de pacotilles.
Bibliographies :
- https://cdn.who.int/media/docs/default-source/ac-docs-2022-2023/scale-of-assessments-2022-2023-(wha74.13).pdf?sfvrsn=b7cd5ada_1&download=true
- https://www.who.int/about/funding
- https://www.who.int/about
- https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf
- https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf
- https://soseducation.org/docs/mobilisations/education-sexualite/courrier-pap-ndiaye-derives-education-sexualite.pdf
- https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02958704/document
- https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=IZEMCwAAQBAJ&oi=fnd&pg=PT8&dq=pedophilie+education+sexuelle+doctorat+effraction+traumatique&ots=t9R4kzwpHv&sig=WvIKsiwXuc2rev0Jo4EMzZFYasA#v=onepage&q&f=false
- Thèse de psychologie clinique de Mélanie Dupont « Violences sexuelles subies à l’adolescence : quelle(s) potentialité(s) du trauma ? ».
- https://theconversation.com/droits-sexuels-le-chainon-manquant-dans-lagenda-du-developpement-76821
- https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/2017/03/01/faites-du-bruit-pour-un-monde-sans-discrimination-declare-lonusida/
- https://icj2.wpenginepowered.com/wp-content/uploads/2023/03/8-MARCH-Principles-FINAL-printer-version-1-MARCH-2023.pdf
- https://www.unaids.org/fr/resources/presscentre/featurestories/2023/march/20230308_new-legal-principles-decriminalization
- https://perma.cc/8A3P-MW7F
- « Alfred Kinsey et l’agenda pédophile : les prémisses de l’éducation sexuelle » – Céri, le 6 septembre 2017 – Traduction d’un article de Dana S. Scanlon. EIR volume 21, Numéro 46 – 18 Novembre 1994.
- https://sonyasofiablog.files.wordpress.com/2017/12/chapitre-v-du-livre-le-comportement-sexuel-de-lhomme-da-kinsey.pdf
- Article du magazine Time en 1980 intitulé « Attacking the Last Taboo »
- « L’Imposture des droits sexuels », 2022 d’Ariane Bilheran.
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme