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Éditorial du Global Times
La visite de Yellen en Chine a été un fiasco ; ce fiasco a été symbolisé par les images de Yellen qui n’ayant pas été invitée par les responsables Chinois, a mangé seule dans un restaurant de Pékin avec son personnel.
Une sacrée gifle qui est la réponse du berger à la bergère qui s’est autorisée à critiquer et donner des leçons à la puissance qui l’accueillait.
«Quelle gentillesse de la part de Mme Yellen de faire savoir publiquement aux Chinois ce qu’ils font de manière inappropriée et inadéquate.
Aucun respect des convenances diplomatiques de sa part».
Le plus drôle, c’est que sur les réseaux sociaux chinois, il y a soudainement une large diffusion d’un clip vidéo de Yellen mangeant des plats de champignons dans un restaurant du Yunnan à Pékin, indiquant quel type de champignon elle a commandé et comment elle utilise les baguettes.
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L’OTAN doit tenir un sommet à Vilnius, en Lituanie, la semaine prochaine. En tant que pays hôte, la Lituanie apparaît à la fois excitée et impatiente.
Une partie importante de ce sentiment se reflète dans sa provocation envers la Chine.
Dans le même temps, plusieurs autres membres de l’OTAN semblent également avoir coordonné leur approche de l’île de Taiwan.
Tout cela a révélé les intentions malveillantes du prochain sommet de l’OTAN envers la Chine. Cela ne peut être ignoré par le peuple chinois, qui doit rester vigilant.
Environ une semaine avant le sommet, la Lituanie, imitant les États-Unis, a annoncé sa soi-disant stratégie indo-pacifique. La partie la plus frappante de cette «stratégie» de 16 pages est sa déclaration sur la question de Taïwan, soulignant que «le développement des relations économiques avec Taiwan est l’une des priorités stratégiques de la Lituanie». Elle a même tracé sans vergogne une «ligne rouge», affirmant que le statu quo dans le détroit de Taïwan «ne peut être modifié par le recours à la force ou à la coercition».
Il s’agit d’une autre démonstration du «discours dur» et de l’arrogance de la Lituanie, après que le pays et l’île de Taïwan ont mutuellement établi des bureaux de représentation, ce qui a conduit à une forte détérioration des relations de la Lituanie avec la Chine.
Il est étrange qu’un pays balte de moins de 3 millions d’habitants, situé dans la zone de rayonnement direct du conflit russo-ukrainien, ait élaboré une stratégie indo-pacifique.
Beaucoup de ses formulations pour la stratégie sont familières, comme si elles avaient été directement tirées de la rhétorique américaine envers la Chine, mais cette fois elles sont exprimées depuis la Lituanie.
Ce qui est encore plus époustouflant, c’est que le ministre des Affaires étrangères lituanien a affirmé qu’«avec l’adoption de sa stratégie, la Lituanie se retrouve désormais parmi les leaders mondiaux» !
Seule une personne complètement dépourvue de conscience de soi pourrait faire une telle déclaration. La Lituanie n’est en aucun cas un «leader mondial», mais après l’incident elle est devenue l’une des plus grandes risées internationales de l’année.
Au milieu de l’ère des grands changements, la politique étrangère radicale de la Lituanie est représentative.
Le gouvernement lituanien semble avoir été en proie à une peur excessive envers la Russie, manquant de sentiment de sécurité et se comportant de manière anormale. Les États-Unis et l’OTAN, d’un autre côté, semblent être le morceau de bois auquel s’accroche une Lituanie en train de se noyer.
Plus le gouvernement lituanien devient psychologiquement dépendant des États-Unis et de l’OTAN, plus il doit prendre l’initiative pour que les États-Unis et l’OTAN prouvent leur propre valeur.
Les États-Unis ont signalé à plusieurs reprises leur soutien à la Lituanie sur des questions liées à la Chine, entraînant la Lituanie dans le noir.
Cependant, la Lituanie ne réalise pas qu’elle a volontairement remis son destin à d’autres, car la peur et le malaise sont les principales sources d’énergie qui animent le char géopolitique de Washington.
Le sommet de l’OTAN de cette année à Vilnius sera différent des précédents. La petite clique anti-chinoise que Washington a cultivée organise une «performance publique» avant le sommet de l’OTAN, faisant preuve de radicalisme, d’anxiété, d’agression et d’ingérence impulsive dans les affaires de l’Asie-Pacifique.
Ces actions servent de baromètre pour ce sommet de l’OTAN et préfigurent les prochaines actions de l’OTAN.
Tout en intensifiant la pression sur la Russie, l’OTAN accélère clairement son expansion dans la région Asie-Pacifique. Ce sommet de Vilnius pourrait bien devenir un moment «décisif».
Les dirigeants des quatre pays d’Asie-Pacifique – le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande – qui ont été qualifiés de «partenaires à travers le monde» par l’OTAN participeront au sommet pour la deuxième année consécutive.
Selon les médias japonais, l’OTAN élèvera son partenariat avec ces quatre pays à un niveau supérieur, donnant un signal fort de l’expansion de l’OTAN dans la région Asie-Pacifique.
Qui d’autre ignore que cela vise la Chine ?
Le grand jeu d’échecs joué par l’OTAN et les États-Unis n’est certainement pas influencé par la Lituanie, qui n’est qu’un pion qui a franchi le Rubicon, encouragé et poussé en avant sans envisager de retraite, et finalement incapable de faire marche arrière.
Le même jour, où la Lituanie a annoncé sa stratégie indo-pacifique, le Royaume-Uni et la Pologne ont signé la déclaration conjointe de partenariat stratégique 2030, qui se mêle également de la question de Taïwan.
Divers signes indiquent que les pays membres de l’OTAN coordonnent davantage leurs positions sur la question de Taiwan, tentant de former un modèle d’encerclement contre la Chine dans l’opinion publique internationale.
Nous devons observer de près quel type de consensus émergera au sommet de Vilnius sur les questions liées à la Chine et quels plans spécifiques seront élaborés. À cet égard, nous ne devrions pas simplement considérer la Lituanie comme un clown ou une plaisanterie. Ses propos et ses actions exagérés sont également une fenêtre à travers laquelle le monde extérieur observe l’OTAN, cela nous permet d’être préparés.
source : Bruno Bertez
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