Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a présenté un programme visant à garantir que les contenus qui perturbent le “consensus empirique sur les faits, la science et la connaissance” disparaissent des plateformes et des médias en ligne. Selon lui, la capacité des fournisseurs de contenu à “remettre en cause, par la désinformation, des faits scientifiquement établis” ne représente rien de moins qu’un “risque existentiel pour l’humanité”.
Avec son document d’orientation intitulé “Intégrité de l’information sur les plateformes numériques”, le secrétaire général de l’ONU descend au-dessous du niveau des publicités pour dentifrices afin de vendre son programme totalitaire anti-scientifique, lequel présuppose sans conteste une vérité scientifique définie et diabolise tout argument allant à son encontre. La déclaration suivante prend une page entière du rapport : “75% des gardiens de la paix de l’ONU ont déclaré que la désinformation et la mésinformation avaient un impact sur leur sécurité”.
Ailleurs, on peut lire : “70 % des casques bleus ont déclaré que la désinformation avait une influence grave, critique ou faible (modérée) sur leur travail.
Ainsi, ceux qui ont déclaré que l’impact était faible (modéré) ont été mis dans le même sac que ceux qui ont déclaré que l’impact était grave et critique afin d’obtenir un chiffre élevé, et pourtant la proportion est inférieure de cinq pour cent aux 75 % qui estiment que leur sécurité est compromise par la “désinformation”. Des chiffres bien douteux et pas très logiques. Voilà donc la norme de vérité que l’ONU veut imposer en tant que ministère mondial de la vérité.
Probablement pour détourner l’attention de cet amalgame, les termes “grave” et “critique” sont imprimés en gros caractères et en gras, tandis que le terme “modéré” est trois fois plus petit. De telles méthodes n’inspirent pas confiance quant à la manière dont l’ONU entend garantir “l’intégrité de l’information” sur l’internet.
M. Guterres s’enfonce encore plus bas avec la déclaration graphiquement accentuée : “Le discours de haine a été un précurseur de crimes atroces, y compris de génocide”.
C’est bien sûr vrai. Mais la plupart et les pires de ces crimes sont antérieurs à l’internet. En règle générale, les discours de haine incitant au génocide n’émanaient pas de minorités d’opposition, mais du gouvernement ou d’autres groupes puissants qui ne seraient pas freinés par des mesures de censure, mais utilisaient plutôt celles-ci pour amplifier leurs messages de haine. Il est démagogique d’associer génocide et ceux qui doutent de l’efficacité de la vaccination par l’ARNm ou que le changement climatique soit l’effet de l’activité humaine.
Les projets de l’ONU
Suivant l’exemple de l’Union européenne, dont la loi sur les services numériques et le code de conduite “volontaire” pour les plateformes internet sont présentés et préconisés dans le document, le secrétaire général annonce que les Nations unies organiseront de vastes consultations avec les parties prenantes afin d’élaborer le Code de Conduite des Nations unies, ainsi que des mécanismes d’application.
Il mettra également en place une capacité spécifique “pour intensifier la réponse à la désinformation en ligne et aux discours de haine”. Sur la base d’un suivi et d’une analyse d’experts, ce bureau “élaborera des stratégies de communication sur mesure pour anticiper les menaces ou y répondre rapidement avant qu’elles ne causent du mal”.
Cela ressemble à un projet à grande échelle visant à surveiller et à manipuler l’opinion publique.
Publié à l’origine par Money and More
Source : Lire l'article complet par Children's Health Defense Europe
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