Ce soir je suis triste, triste non pas parce qu’une saloperie de 17 ans a perdu la vie, non ça il a joué à la roulette russe, il a perdu tant pis pour lui, et tant mieux pour la société. Mais triste par ce qu’un fonctionnaire de police faisant son travail va crouler désormais sous les emmerdes. Rendez-vous compte, il va subir les affres de l’IGPN, la police des polices, tout cela parce qu’il n’a fait que son métier !
Alors oui, qu’un jeune de 17 ans perde la vie c’est triste aussi, mais lorsqu’il s’agit d’un jeune qui n’a commis durant toute sa courte vie que des délits, je suis désolé pour les parents, je n’arrive pas à pleurer. Je suis bien placé pour savoir ce qui se passe lorsque l’on perd un enfant. Je sais aussi, et je me le reproche souvent que je n’ai pas assez protégé ma fille Nathalie et que je n’aurais jamais dû la laisser aller travailler dans ce bar, le Bataclan, qui était menacé depuis de nombreuses années. Mais les parents de ce muzz n’ont pas l’air de se poser les mêmes questions, au contraire : c’était un gentil garçon qui n’avait jamais fait parler de lui, soutiennent-ils ! EH BIEN, QU’ILS RÉFLÉCHISSENT MAINTENANT ! N’AURAIENT-ILS PAS DÛ PROTÉGER LEUR CHIARD PLUTÔT QUE DE LE LAISSER CIRCULER SANS PERMIS ?
En tout cas, ce n’est pas du tout ce que reflètent les informations du parquet : multiples refus d’obtempérer, détention d’armes, conduite sans permis, usage et trafic de stupéfiants : c’est ce que sa famille, et c’est le plus surprenant, appelle « un jeune sans histoire ». Eh bien, des histoires, c’est sûr, et c’est très bien comme cela, il n’en fera plus c’est certain. Bon débarras !
Je suis surpris. Comment les parents peuvent-ils encore le défendre ? Et si c’était lui qui, en prenant la fuite, avait tué un autre jeune, qu’auraient dit les parents : c’est le hasard ?
Un député qui a défrayé la chronique pour avoir passé sa femme à tabac a eu le culot d’affirmer que c’était une exécution, rien moins que ça ! Si j’avais été à la place du flic qui n’a fait que son job, j’aurais déposé une plainte de façon à faire tomber le sursis de ce député qui est une des hontes de l’Assemblée nationale et devrait immédiatement être mis en-dehors de cette vénérable institution !
Voilà où nous en sommes dans ce pays. Les criminels – car je suis désolé, pour moi un type qui franchit un barrage de police dans une voiture, alors qu’il n’a pas le permis ni l’âge légal pour l’obtenir et qui fonce sur des policiers est tout simplement un criminel – eh bien, lorsque la police essaie d’arrêter un criminel qui leur fonce dessus et que malheureusement le criminel est abattu, moi je me réjouis car je sais que ce criminel a été mis hors d’état de nuire, même si cela heurte tous les salopards que sont Mélenchon et Quatennens.
Alors je sais que les clowns qui donnent l’impression de nous diriger n’ont aucun courage et tremblent à l’idée que dans la rue certains énergumènes mettent tout à feu et à sang. Mais justement c’est dans ces circonstances qu’il faut être courageux, mettre les forces de police qu’il faut, être extrêmement répressif et tuer cette envie de soulèvement dans l’œuf sans aucun remord !
Combien chaque année déplore-t-on de morts de policiers dans l’exercice de leurs fonctions ? Ils n’ont absolument aucun soutien de leur hiérarchie. On va essayer par tous les moyens de prouver qu’ils auraient pu faire autrement. Eh bien, allons plus loin alors, désarmons-les pendant que nous y sommes. Laissons la chienlit s’installer, laissons les criminels prendre le pouvoir, comme c’est déjà le cas dans bien des quartiers français et ce n’est pas la visite de trois jours du pitre de l’Élysée qui changera quoi que ce soit !
Je ne suis pas un « pro-flic » loin de là. Comme tous Français, ils me les brisent menu quand ils m’arrêtent pour 10km/h de trop en me faisant passer par leur attitude et leurs propos pour un délinquant. Moi aussi parfois ils m’énervent et moi aussi parfois je trouve leur ton et leur façon d’agir plus que limite. Il n’empêche que moi je m’arrête !
Alors je pense qu’il est indispensable que nos forces de police fassent feu à chaque fois qu’un criminel force un de leurs barrages, de façon à ce que les délinquants sachent bien que désormais ils risquent leur vie quand ils ne respectent pas les ordres de la police et qu’ils ne s’arrêtent pas !
Patrick Jardin
Source : Riposte Laïque
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