Une députée libérale affirme à tort que l’avortement est nécessaire pour soigner les femmes lors de fausses-couches

Une députée libérale affirme à tort que l’avortement est nécessaire pour soigner les femmes lors de fausses-couches


Marci Ien.

Par Warren McArthur (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

Une députée libérale a défendu le récent financement du gouvernement Trudeau visant à accroître l’accès à l’avortement, affirmant à tort que l’avortement est nécessaire pour les soins liés aux fausses-couches et racontant comment les soins liés à une fausse-couche qu’elle a elle-même reçus étaient équivalents à un avortement.

La députée Marci Ien (Toronto Centre), ministre libérale des Femmes, de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse, a déclaré que « les mères avortent aussi » lorsqu’il s’agit de soigner une fausse-couche. Elle a tenu ces propos le 18 mai lors d’une réunion du Comité de la condition féminine, en réponse à une question sur la « résolution » prise par le gouvernement libéral, au début du mois, d’augmenter de 4,2 millions de dollars le financement de l’avortement.

La députée Ien a raconté l’histoire de sa propre fausse-couche et a expliqué pourquoi elle se réjouissait de la légalisation de l’avortement au Canada.

« J’ai un garçon de 11 ans et avant sa naissance, j’ai fait une fausse-couche. J’y pensais la semaine dernière. Lorsque cela s’est produit, on m’a donné le choix, soit que la fausse-couche se passe à la maison soit d’aller à l’hôpital pour obtenir un D&C (dilatation et curetage). J’y ai pensé parce que lorsque nous examinons cette question, il ne s’agit pas toujours de jeunes filles de 14 ou 15 ans. Il s’agit aussi de mères », a-t-elle déclaré.

« Lorsque je regarde ce qui se passe aux États-Unis et que je vois que des femmes subissent un choc septique parce qu’elles ne peuvent pas se rendre à l’hôpital avant un certain temps ou recevoir le traitement dont elles ont besoin, je pense que nous devons parler de ces choses ici, et je me suis donc proposée comme exemple », a-t-elle ajouté.

Selon la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins, une dilatation et un curetage (D&C) est une « intervention chirurgicale au cours de laquelle le col de l’utérus (partie inférieure et étroite de l’utérus) est dilaté (élargi) afin que la muqueuse utérine (endomètre) puisse être grattée à l’aide d’une curette (instrument en forme de cuillère) pour éliminer les tissus anormaux ». Un curetage après une fausse-couche peut être nécessaire dans les cas où l’enfant mort [de cause naturelle] avant sa naissance doit être enlevé de sa mère. Le D&C peut également être utilisé dans le cadre d’un avortement où l’enfant est [volontairement] tué in utero et ensuite retiré.

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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