Comment ne pas accepter de conseils
Une fin de semaine au conseil général du Parti libéral du Québec.
Les fédéralistes ne s’entendent pas sur la définition du fédéralisme!
Voilà la conclusion de cette rencontre.
On a même eu droit à l’intervention de la «droite» libéral et qui propose d’enfreindre la Constitution canadienne et mettre la compétence provinciale de la santé….au fédéral!Le fédéralisme au service du Québec? La grande question irrésolue chez les fédéralistes. La seule piste proposée; la soumission du Québec au Canada. Une nation soumise à l’autre.Avec seulement 4% du vote francophone, je suggère qu’ils cherchent ailleurs, une proposition pour faire une place, une grande place pour le Québec au sein du Canada.Le constat est brutale: les libéraux se sont endurci face à l’attitude à prendre face au Québec. Le Québec doit entrer dans le rang. le Québec doit se soumettre.C’est essentiellement le message qui est ressorti de ce grand rassemblement.
Même avec la présence des gros canons du parti, les Pratte, les Arcand, les Couillard et bien sûr Tanguay, ils n’ont eu rien de mieux à proposer aux Québécois que la soumission face à Ottawa. Le fédéralisme unifié: les décisions partent du haut vers le bas. Rendre obligatoire les Québécois bilingue mais sans exigences semblables au Canada. Il ne faut surtout pas demander aux anglophones d’apprendre le français. Mais non.
La soumission, rien de moins. Dans toutes leurs réflexions, jamais ils n’ont proposés d’aller chercher un seul pouvoir d’Ottawa. C’est toujours au Québec de faire des concessions. Le travail de faire bien fonctionner le fédéralisme canadien est de donner plus de pouvoirs au gouvernement central. Et le Québec doit se contenter de ce que gouvernement central décide.
Après plusieurs tentatives dans le passé récent de «renouveler» le fédéralisme, de rendre la culture au centre du débat, de timides essais de reformuler le fédéralisme, on est encore aujourd’hui, dans un impasse.
Le fédéralistes n’arrivent tout simplement pas à faire une place convenable pour le Québec dans le Canada. C’est le constat de l’échec du fédéralisme.
Les fédéralistes ont, par le passé et même aujourd’hui, beaucoup rit de la souveraineté-association et de l’indépendance. Et ils sont encore incapable de présenter quelque chose de mieux que ces formules. Une monarchie et un Roi, voilà l’essentiel de leur offre de service envers le Québec pour demeurer au Canada.
La soumission des francophones.
La soumission de céder notre nom d’origine de Canadien pour Canadien français;
la soumission de céder aux Anglais le nom de notre pays d’origine, le Canada.
et la soumission d’une 1e constitution pour nous garder en position minoritaire;
et la soumission d’imposer une 2e constitution sans notre consentement;
et la soumission de recevoir de l’argent du fédéral qui veulent bien nous octroyer;
et la soumission de notre loi 101,96 et 21 à leurs tribunaux;
et la soumission de céder le Labrador à Terre-Neuve;
et la soumission de nous empêcher d’apprendre le français dans toute les provinces sauf le Québec au 19e siècle;
Quelques exemples de soumission. Le Canada n’est que ça, la soumission envers son pouvoir central.
«il ne faudrait toutefois pas que cette introspection soit le moindrement inconfortable ni qu’elle fasse la moindre vague» cite Radio-Canada. Se remettre en question, chercher des solutions; au parti libéral, il ne faut pas brasser trop la cage. Tant et aussi longtemps que c’est les Québec qui cède devant Ottawa les fédéralistes n’ont pas de problème avec ça.
L’appartenance au Canada n’est fait que d’histoire de soumissions. Le tout a commencé avec la Conquête: un peuple conquis et soumis. Et les fédéralistes québécois ont bien assimilés la leçon de la soumission. Ils en proposent des variantes, encore aujourd’hui.
Ne sachant pas quoi présenter, les libéraux nous propose rien de moins que la soumission au Canada.Curieux , les fédéralistes québécois sont d’accord pour que le Canada ne sois plus soumis à l’Angleterre colonisatrice; mais ils sont pour le fait que le Québec soit soumis au Canada colonisateur. C’est bon pour un, mais pas pour l’autre? Allez comprendre.
C’est tout ce qu’ils ont proposés en fin de semaine .
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec