Pour le Qatar, l’UE va affronter des pénuries d’énergie. Selon, le ministre de l’Énergie du Qatar, Saad Al-Kaabi, dans six mois, si l’hiver prochain est normal, l’Europe sera à court de pétrole et de gaz avertissant sur la menace de pénurie de pétrole et de gaz. Cette sortie cinglante intervient au moment où, l’un des premiers exportateurs mondiaux de gaz, cherche des contrats à long terme avec des États européens qui s’y refusent sans cesse malgré leur recherche effrénée d’une alternative aux hydrocarbures et au moment où les responsables politiques européens poussent les nations à quitter les énergies fossiles qui faisaient, pourtant bien, tourner la vie économique de ces pays.
Les lecteurs normands aussi informés des risques de pénurie. «Lors d’un forum à Doha, Saad Al-Kaabi s’est montré alarmiste, invitant les nations européennes à signer des contrats de longue durée avec son pays, parmi les plus gros producteurs d’hydrocarbures», annonce même le quotidien régional Paris-Normandie.
France24 avertit que selon Saad al-Kaabi et son homologue saoudien, le prince Abdulaziz bin Salman, «qu’un manque d’investissement dans le pétrole et le gaz, alors que le monde tente de passer à des carburants plus propres pour prévenir le réchauffement climatique, risquait de provoquer une crise énergétique». «La seule chose qui a sauvé l’humanité et l’Europe cette année a été un hiver chaud et le ralentissement de l’économie», a déclaré le ministre qatari de l’Énergie au Forum économique du Qatar, rajoutant: «Si l’économie recommence à tourner en (2024) et que vous n’avez qu’un hiver normal, je pense que le pire est encore à venir». Le quotidien normand renchérit: «Les Européens devront faire face à une réalité qui s’imposera».
France24 remet les pendules à l’heure en rappelant «que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché une crise d’approvisionnement énergétique» et que «Saad al-Kaabi et le prince Abdulaziz bin Salman d’Arabie saoudite, le plus grand exportateur mondial de pétrole, ont tous deux déclaré à la conférence que d’autres problèmes se profilaient»: «Si (les dirigeants européens ont) un plan approprié et s’assoient avec les producteurs, et que les sociétés pétrolières et gazières ne sont pas diabolisées, la réalité entrera en jeu et nous aurons une solution sensée».
Les plus grands producteurs de gaz dénoncent «l’abandon des politiques» des pays européens. Le Qatar a annoncé une série d’importants contrats d’approvisionnement en gaz et s’est engagé dans le développement de North Field, qui contient les plus grands gisements de gaz naturel au monde, portant sa production à 126 millions de tonnes par an d’ici 2027.
La demande est si importante que toute la production élargie pour North Field East (NFE) et North Field South (NFS) pourrait être liée à des accords à long terme d’ici la fin de l’année, fait savoir le média international français citant Saad al-Kaabi. «Il est possible que nous manquions de tout le gaz de la NFE et de la NFS d’ici la fin de l’année, en ce qui concerne les contrats à long terme», a mis en garde Saad al-Kaabi, précisant: «C’est évidemment une très grande demande».
Le prince Abdulaziz bin Salman d’Arabie saoudite a martelé que l’Europe avait été «sauvée par un don de Dieu» l’hiver dernier, et a déclaré que la sécurité énergétique mondiale était menacée par «l’abandon des politiques». «La sécurité énergétique est mise en péril. Nous manquons de capacité, car les pays n’investissent pas à la fois dans le pétrole et le gaz», s’est-il inquiété, se moquant de la pression pour des carburants plus propres, notamment l’hydrogène vert, qui est produit à partir d’énergies renouvelables. «Les gens parlent d’hydrogène bleu, vert, violet, rose, mais en dernière analyse, qui va être l’acheteur?» dit-il cite France24. «Quel serait le prix de l’hydrogène? Nous ne parlons pas de pétrole, nous ne parlons pas de gaz. Nous parlons du carburant soi-disant le plus propre et le plus vert du futur. Et pourtant, vous n’avez pas les acheteurs», ironise le prince Abdulaziz d’Arabie saoudite.
Étude alarmante sur les éoliennes. Les inquiétudes des pays du Golfe gros producteur d’énergie tombent à un moment où une étude, qui peut également être trouvée sur le site de la NASA, met en garde depuis plusieurs années sur l’utilisation des éoliennes car elles provoquent le réchauffement climatique. «Selon l’étude, les éoliennes augmentent la température ambiante», rapporte le média allemand, Nordkurier. Il s’agit d’une étude qui a été réalisée dans un grand parc éolien au Texas, examinant l’influence des éoliennes sur la température ambiante. L’étude montre que les éoliennes augmentent la température ambiante.
Dans l’entretien du Nordkurier avec Gerd Ganteför, qui est à l’origine des analyses du groupe de travail du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, expert en matière d’énergie et de climat, il en ressort que «les éoliennes mélangent les couches d’air», «l’air froid va vers le haut et l’air chaud vers le bas». «Cela augmente la température de l’air au-dessus du sol, qui se refroidit naturellement moins et reste plus chaud», signale-t-il. La nuit alors que le soleil n’agit pas, la terre et la mer ne refroidissent pas. Cela a des conséquences sur l’ environnement puisque les responsables politiques des pays de l’UE ont décidé de construire d’immenses champs d’éoliennes que cela soit dans les campagnes, dans la mer ou même dans les zones désertiques en Espagne.
En outre, la France et les autres pays de l’UE, refusant le gaz russe pour effectuer des sanctions, misent sur le gaz GNL. Là aussi, cela détruit la nature et met en danger la vie des êtres humains et celle des animaux. «La France raffole du gaz naturel liquéfié étasunien, un hydrocarbure climaticide et néfaste pour la santé», fait savoir Reporterre. «L’extraction de ce gaz fossile est terriblement polluante, et détruit le climat et la santé des riverains», stipule le média écologique.
Les pays européens suivent un diktat américain et bruxellois qui détruit la beauté de des paysages naturels et menace les espèces vivantes tout en risquant de faire plonger leurs économies développés dans une grave crise. Les remarques du ministre de l’Énergie du Qatar, Saad Al-Kaabi et du prince Abdulaziz bin Salman d’Arabie saoudite devraient être prises au sérieux par les populations des pays européens et surtout par les responsables politiques qui continuent de mener les pays européens dans une stratégie politique guidée par une idéologie, semble-t-il, être totalement erronée et dangereuse. Les populations européennes sont abandonnées par leurs responsables politiques.
Olivier Renault
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Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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