par Mike Whitney
« Lorsque des personnes honnêtes disent ce qui est vrai, elles deviennent puissantes… C’est la loi d’airain de l’univers, la vérité l’emporte. » (Tucker Carlson)
Peut-on arrêter de prétendre que Tucker Carlson a été licencié à cause du procès Dominion ? C’est de la foutaise. Tucker Carlson a été licencié parce qu’il a utilisé sa plateforme aux heures de grande écoute pour dénoncer les crimes et les agissements illicites des hommes, des entreprises et des agences les plus puissants du monde. C’est pour cela qu’il a été licencié, parce qu’il a révélé la vérité sur les injections toxiques de Big Pharma, les confinements déments de Fauci, la surveillance policière de Brandon, le vaste programme de censure de l’État profond, la théorie critique de la race, BLM, l’ESG, George Floyd, l’heure des drag-queens pour les enfants, l’étrange culte du transgenrisme, le minable président-dictateur ukrainien Zelensky et toutes les autres inepties pernicieuses qui sont utilisées comme un boulet de démolition sur les fondations morales et historiques de la nation. Tucker les a toutes dénoncées.
C’est pour cela qu’il a été licencié. Cela n’avait rien à voir avec des poursuites judiciaires ou des employés mécontents se plaignant d’un « environnement de travail toxique ». Cela n’a rien à voir non plus avec l’audimat ou l’argent. Il s’agissait d’un assassinat ciblé, soigneusement calculé et étroitement soutenu, de l’homme qui, plus que tout autre, était devenu un problème pour la mafia réprouvée qui dirige le pays et qui est déterminée à faire taire ou à anéantir quiconque s’élève contre elle.
Ne vous laissez donc pas abuser par les articles des médias. Ils sont là pour détourner l’attention et semer la confusion, pas pour informer. Ayez confiance en ce que vous avez vu de vos propres yeux et que vous savez être vrai. Tucker Carlson a été victime d’un système qui ne tolère plus la liberté d’expression, la critique impartiale ou toute divergence par rapport au récit officiel. Qui ne le sait pas déjà ?
Combien de lecteurs se souviennent de la nuit où Tucker a diffusé une séquence sur l’assassinat de JFK ? Voici un bref résumé tiré d’un excellent article de Lew Rockwell :
« Lors d’une émission télévisée remarquable diffusée le 15 décembre 2022, Tucker Carlson a lancé une charge explosive. Il a souligné que, contrairement à la loi, la Maison-Blanche refusait de divulguer des milliers de pages de documents sur l’assassinat de John F. Kennedy le 22 novembre 1963. Carlson a déclaré que ces documents prouvaient l’implication de la CIA dans l’assassinat et que quelqu’un au sein du gouvernement qui avait examiné ces documents avait fait une déclaration directe à cet effet. …
Nous avons parlé à quelqu’un qui avait accès à ces documents encore cachés de la CIA, une personne qui connaissait très bien leur contenu. Nous avons demandé directement à cette personne : « La CIA a-t-elle participé à l’assassinat de John F. Kennedy, un président américain ? » Et voici la réponse que nous avons reçue mot pour mot. « La réponse est oui. Je pense qu’elle a été impliquée. C’est un pays complètement différent de ce que nous pensions. Tout est faux ». »
Ainsi, après 60 ans, quelqu’un a finalement eu le courage de dire la vérité à la télévision nationale. C’est choquant.
Mais combien de personnes qui ont vu cette séquence ont réagi de la même manière que moi ? Combien de personnes se sont dit : « Ils ne vont pas permettre que cela continue, ils ne vont pas laisser Carlson exposer leurs crimes au monde entier. Il n’en est pas question. Quoi qu’il en coûte, ils vont faire taire ce type. »
Et c’est ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait taire.
Il y a des choses qu’on ne peut pas dire aux États-Unis, et c’est l’une d’entre elles. On ne peut pas dire que la CIA a tué John Kennedy, même si la majorité des gens savent que c’est vrai. Parce que cela n’a pas d’importance si c’est vrai. Tout comme cela n’a pas d’importance que cela ait eu lieu il y a 60 ans. Vous ne pouvez toujours pas le dire, parce que les gens qui possèdent les médias – et qui siègent au conseil d’administration de toutes les autres entreprises mondiales – n’aiment pas que vous critiquiez l’organisation qui fait leur sale boulot. Ils ne le permettront pas.
C’est la leçon de Julian Assange, qui est la suivante : Ne révélez pas les crimes des élites et, si vous le faites, vous serez écrasé. Assange a violé cette règle et risque maintenant de passer sa vie à l’isolement. Ils n’ont pas seulement ruiné sa vie, ils l’ont aussi exhibé devant les médias du monde entier pour en faire un exemple. Le message qu’ils essaient de faire passer est le suivant : « Si tu te frottes à nous, on te fout en l’air ». Tel est le message.
Maintenant, c’est au tour de Tucker, qui est encore plus vilipendé pour ses attaques nocturnes contre le même groupe d’hommes de pouvoir. Que pensez-vous qu’ils lui réservent ?
Difficile à dire, mais ils ne vont pas y aller par quatre chemins, c’est certain.
Il convient de noter que, selon certains témoignages, Carlson n’a pas été explicitement licencié. Le saviez-vous ?
Selon l’ancienne animatrice de Fox, Megyn Kelly, Carlson n’est pas libre de négocier avec d’autres employeurs potentiels parce qu’il est toujours techniquement sous contrat avec Fox. Lisez ce texte sur le site Red State :
« Selon John Rossamondo de 19FortyFive, Tucker Carlson leur aurait envoyé un texto disant qu’il était toujours employé par Fox et qu’il n’avait pas été licencié. Personne d’autre n’ayant rapporté cette information, nous la relatons sous réserve. Ce rapport correspond cependant à ce que Kelly a dit. 19FortyFive a également déclaré que Carlson n’a pas expliqué les raisons de la séparation, tout comme Kelly l’a dit.
Si tout cela est vrai, alors, comme le dit Kelly, Fox doit libérer Carlson de son contrat dès que possible, afin que sa voix soit libérée pour qu’il puisse faire son travail. Mais pour l’instant, c’est inquiétant, si cela signifie qu’il ne peut pas poursuivre d’autres opportunités et qu’il est effectivement réduit au silence. »
Ce que Kelly semble ignorer, c’est que « faire taire » Carlson était l’objectif principal dès le départ. Le fait qu’il soit toujours sous contrat ne fait que faciliter la tâche de ses ennemis pour le contrôler et le censurer. De nombreux lecteurs ont remarqué que Carlson n’a pas publié d’autre vidéo sur son compte Twitter depuis la superproduction de 2 minutes de la semaine dernière, qui a été visionnée plus de 70 millions de fois. Cela signifie probablement que son avocat l’a informé que tout ce qu’il produirait serait interprété comme une violation de son contrat avec Fox. En d’autres termes, le maintien de Tucker sur la liste des salariés est peut-être le moyen le plus efficace de le faire taire, et c’est précisément ce qu’ils veulent.
Sur un tout autre sujet : Il semble que tout le monde s’accorde à dire que Rupert Murdoch a été directement impliqué dans le renvoi de Carlson. Mais, à mon avis, cela semble très improbable. Murdoch savait probablement que les retombées du licenciement de Carlson seraient dévastatrices à la fois pour l’audience et pour la marque Fox. C’est pourquoi il a (probablement) évité la décision aussi longtemps que possible. Mais essayez d’imaginer l’énorme pression qu’il a dû subir de la part de ses collègues oligarques ainsi que des nombreuses agences de l’État profond qui se sont regroupées pour former ce que Matt Taibbi appelle le « complexe industriel de la censure ». Les milliardaires mondialistes et leurs agents gouvernementaux méprisent Carlson et considèrent son analyse rationnelle et précise comme une grave menace pour leur projet sociétal plus large. C’est pourquoi ils se sont abattus sur Murdoch comme un barrage de missiles à tête chercheuse, forçant le mogul hésitant à jeter l’éponge. Encore une fois, ce n’est que mon opinion, mais je pense qu’il est beaucoup plus probable que Murdoch ait « cédé » plutôt que d’avoir jeté sa superstar aux heures de grande écoute sous le bus.
Il y a également un autre événement qui a précédé l’incident Tucker et qui pourrait avoir eu une incidence sur le résultat final, à savoir que le géant du capital-investissement Blackrock a acheté une part importante de Fox deux mois seulement avant que Carlson ne reçoive sa lettre de licenciement. Voici le scoop tiré d’un article du Nasdaq :
« Fintel rapporte que BlackRock a déposé un formulaire 13G/A auprès de la SEC révélant la propriété de 45,74 millions d’actions de Fox Corporation, Class A (FOXA). Cela représente 15,1% de la société.
Dans leur précédente déclaration datée du 27 janvier 2022, ils ont déclaré 39,87 millions d’actions et 12,40% de la société, soit une augmentation des actions de 14,75% et une augmentation de la participation totale de 2,70% (calculée comme le pourcentage de participation actuel – précédent). »
Voyons si j’ai bien compris : le géant du capital-investissement « libéral » Blackrock achète une part de 15% de la chaîne ultraconservatrice Fox News au début du mois de février et, trois mois plus tard, l’étoile la plus brillante de la chaîne reçoit ses « papiers de départ ». N’est-ce pas un peu suspect ?
En effet. Regardez ce court extrait d’un article de l’analyste Tom Loungo qui aide à clarifier ce qui se passe :
« Ceci est symptomatique de l’utilisation par Blackrock de l’utilisation de mandataires pour obtenir ce qu’ils veulent. Larry Fink, le PDG de BlackRock, est bien connu pour sa façon de forcer les chefs d’État et les PDG à faire ce qu’il veut tout en se cachant derrière l’écran de fumée « Je ne suis qu’un type qui investit votre capital durement gagné en votre nom pour le bien de l’humanité. »
Il s’agit là d’une belle connerie.
Blackrock est la principale filiale de Davos qui exerce une pression sur les C-Suites de l’indice S&P 500 et de l’indice Euro STOXXX 50 (le lien doit être traduit de l’allemand). Il pourrait tout aussi bien changer son prénom en Don, mais cela pose des problèmes ethniques en dehors du Queens. »
Je pense que Luongo a mis le doigt sur quelque chose. La participation de Blackrock dans Fox n’a peut-être rien à voir avec les perspectives de profits futurs de Fox. Au contraire, il pourrait s’agir d’un simple coup de force visant à éliminer le critique américain le plus convaincant des grandes sociétés pharmaceutiques, des malversations des entreprises et de l’ordre du jour tyrannique des mondialistes. À tout le moins, la proximité de l’achat de Blackrock devrait susciter une enquête approfondie sur le lien possible entre les monolithes géants de Wall Street et les critiques francs du système. Bien qu’une enquête indépendante soit certainement justifiée, je ne m’attends à rien.
Il n’est pas possible de comprendre ce qui est arrivé à Tucker Carlson sans avoir une certaine connaissance de la manière dont les choses fonctionnent réellement. Heureusement, le journaliste Matt Taibbi a expliqué une grande partie de ce qui se passe actuellement grâce à son travail sur les Twitter Files, qui montre comment la concentration de la richesse et de l’influence a engendré une matrice d’information expansive qui menace d’étouffer la liberté d’expression tout en renforçant le pouvoir des élites milliardaires. Voici un court extrait d’un article de Taibbi :
« … L’histoire des Twitter Files (…) est « en réalité l’histoire de l’effondrement de la confiance du public dans les experts et les institutions, et de la manière dont ces experts ont riposté, en essayant de mettre en commun l’influence qui leur restait dans un monopole politique. » (…)
Les journalistes qui ont enquêté sur les Twitter Files comme Michael Shellenberger et moi-même n’avons eu qu’une petite idée de ce que nous recherchions jusqu’à la fin du projet. Cette histoire plus vaste concernait un nouveau type de mécanisme de contrôle politique qui n’existait pas vraiment il y a dix ans. En préparation de son témoignage devant la Chambre des représentants en mars, Shellenberger lui a donné un nom : le complexe industriel de la censure (…)
Nous ne l’avons pas compris à l’époque, mais les troisième, quatrième et cinquième volets des Twitter Files (…) nous ont permis de découvrir les principales composantes d’une nouvelle et vaste bureaucratie publique-privée de la parole, qui semblait avoir été fondée aux États-Unis, mais dont la portée était clairement mondiale (…) un complexe industriel de la censure qui combine des méthodes établies de manipulation psychologique (…) avec des outils très sophistiqués issus de l’informatique, notamment de l’intelligence artificielle. Les dirigeants du complexe sont animés par la crainte qu’Internet et les plateformes de médias sociaux ne favorisent l’émergence de personnalités et d’opinions populistes, alternatives et marginales, qu’ils considèrent comme déstabilisantes (…)
Le concept de base est que trop de démocratie et de liberté mènent à des méfaits, et comme le désir de ces choses ne peut pas être éradiqué d’un seul coup mais doit être écrasé dans chaque personne, encore et encore et sans fin, le travail nécessite un investissement massif, et une bureaucratie gigantesque pour correspondre. »
En résumé : La fusion des pouvoirs publics et privés a déjà eu lieu et se traduit par l’élimination de tous ceux qui critiquent le nouveau système. En bref, Tucker n’a pas été licencié par la direction de Fox News, mais par le nouveau mastodonte du contrôle de la parole qui s’est abattu sur Murdoch comme un essaim de frelons, l’obligeant à faire un choix qu’il n’aurait probablement pas fait autrement.
Patrick Lawrence soulève un point similaire dans sa récente critique de l’ouvrage de Jacob Seigel intitulé « Un guide pour comprendre le canular du siècle ». Voici un extrait de l’article :
« Dans les derniers jours de son mandat, le président Barack Obama a pris la décision d’engager le pays sur une nouvelle voie (…) En 2016, il a promulgué la loi sur la lutte contre la propagande étrangère et la désinformation (Countering Foreign Propaganda and Disinformation Act), qui utilise le langage de la défense de la patrie pour lancer une guerre de l’information offensive et illimitée. » (…)
Il ne s’agissait pas seulement d’une entreprise « pangouvernementale » : Il s’agissait de « l’ensemble de la société », ce qui signifie que toutes les frontières entre les secteurs public et privé seraient effacées et que le contrôle des cœurs et des esprits de chaque Américain deviendrait l’objectif à atteindre.
Nous pouvons maintenant comprendre la facilité avec laquelle nos institutions publiques se sont ralliées à cette bonne cause. Il s’agit de Big Tech et de l’appareil de sécurité nationale, bien sûr, ainsi que des forces de l’ordre – le département de la Justice et le FBI -, des groupes de réflexion, des universités, des ONG et des médias. « La presse américaine, écrit Jacob Siegel, a été vidée de sa substance au point d’être portée comme une marionnette par les agences de sécurité américaines et les agents du parti. »
Il y avait aussi divers gardiens autoproclamés de la « liberté de l’internet », dont l’objectif commun était de supprimer toute forme de dissidence en s’assurant que rien de tel ne survivrait à leurs efforts …
« Quelque chose de monstrueux est en train de prendre forme en Amérique », écrit Siegel …
« Ce qui est en train de naître, c’est une nouvelle forme de gouvernement et d’organisation sociale qui est aussi différente de la démocratie libérale du milieu du XXe siècle que la première république américaine l’était du monarchisme britannique dont elle est issue et qu’elle a fini par supplanter. Un État organisé selon le principe qu’il existe pour protéger les droits souverains des individus est en train d’être remplacé par un léviathan numérique qui exerce son pouvoir par le biais d’algorithmes opaques et de la manipulation d’essaims numériques. Il ressemble au système chinois de crédit social et de contrôle de l’État par un parti unique, mais il ne tient pas compte non plus du caractère distinctement américain et providentiel du système de contrôle. »
Comment ces extraits nous aident-ils à comprendre ce qui est arrivé à Tucker Carlson ?
Si Carlson a été licencié par Murdoch pour son implication présumée dans l’accord avec Dominion, c’est tout à fait différent que s’il a été victime d’une bureaucratie émergente de contrôle de la parole, profondément enracinée dans le gouvernement et qui cherche à limiter arbitrairement les opinions autorisées et non autorisées. Si cette dernière hypothèse est vraie, nous pouvons supposer que le licenciement de Carlson a une signification plus large pour tous ceux qui vivent aujourd’hui aux États-Unis. Cela signifie qu’un nouveau système tentaculaire a été secrètement mis en place au sein de l’État et qu’il est explicitement conçu pour mettre fin à la liberté d’expression telle que nous la connaissons et pour éteindre la dernière lueur de liberté personnelle aux États-Unis.
C’est pourquoi nous devons savoir quelles personnes ou organisations sont à l’origine du licenciement de Tucker Carlson.
source : The Unz Review
traduction Réseau International
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