Par WD
À mon échelle individuelle, ça fait 40 ans que je vois des gens de toutes les obédiences se plaindre des trahisons idéologiques qu’ils ont subit. Il n’y a rien d’étonnant puisque ces personnes s’accrochent sur un concept sans gratter le vernis sur celui qui le promeut. Fatalement, il y a, à terme, une déconvenue magistrale.
Avant d’adhérer à une idée quelconque, avant de s’enthousiasmer pour une vision du monde, il faut prendre du recul et enquêter sur celui qui vous vend la salade. Les charlatans qui vendent des fioles miraculeuses ne sont pas que dans les foires. Ils sont partout dans l’espace public.
Pour être sûr de ne pas se faire enfumer par n’importe quel quidam beau merle chantant sa parade amoureuse, il faut chercher d’où il vient. Il faut connaître sa filiation donc les intérêts familiaux. Quels sont les liens de caste de sa famille ?
Il faut savoir aussi à quel groupe d’influence ce prétendant est affilié complémentairement. Par qui a-t-il été coopté, introduit, imposé ? Les réponses éludent bien des mystères et surtout elles révèlent les réelles intentions de sa rhétorique trompeuse.
La piste financière est toujours fructueuse en renseignements. Il faut donc savoir qui le finance pour comprendre le but final de sa démarche. Elle est toujours vassale à des intérêts supérieurs.
Nous vivons dans un monde de mensonges et de manipulations. Il faut donc cesser d’être des dupes. Ne rien savoir sur celui qui nous parle, c’est signer avec lui un contrat sans que son objet ne soit établi. C’est lui remettre un chèque en blanc. Mauvaise surprise assurée à terme.
A l’échelle européenne c’est encore pire. Nous sommes dirigés par des agents Straussiens non élus. Depuis le traité de Maastricht nous avons perdu la main au point d’être gouvernés depuis Sarkozy par des cabinets de conseil américains ou Attaliens. Si les gens avaient scruté le CV de ce personnage, ils n’auraient pas voté massivement pour lui. Mais bon, s’aligner sur la propagande est plus confortable que l’effort de recherche et de compréhension. La trahison est le résultat final naturel de cette démarche incongrue.
Depuis 6 ans, les Français sont dans la rue. Ils ne sont pas contents de la politique de l’équipe Macron. La belle affaire. Depuis des décennies ils sont victimes du nicodénisme ambiant de par leur grande bêtise politique, de leur énorme ignorance des fils souterrains de la vraie gouvernance, de leur éternelle crédulité. Ils accusent le pauvre soumis Macron de les paupériser et de détruire le social sans avoir lu les GOPÉ et les autres « recommandations » de la corrompue Commission européenne. S’ils n’ont toujours pas compris d’où vient la source de leur malheurs, nous ne pouvons plus rien faire pour eux. Qu’ils continuent de brûler des poubelles et des palettes, de se faire matraquer et couiner ensuite, les Staussiens continuent leur marche inexorable. Ne pas vouloir comprendre qui fomente leurs malheurs est une faute conative majeure. Manifester contre la réforme des retraites c’est bien, mais ne pas comprendre que bientôt ils seront simplement contents d’avoir un minable taff de survie, c’est ne pas comprendre la projection Staussienne. C’est une faute lourde.
Ils n’ont toujours pas percuté que ceux qui vont au dîner du Crif, qui sont atlantistes-européistes (le beau pléonasme), qui font leur rentrée politique aux USA ne travaillent pas pour eux. C’est l’ensemble de la représentation nationale qui a fait son acte de soumission aux néolibéraux. Leurs emballages sont différents, mais le produit reste le même. Se fier au seul slogan marketing politique c’est bon pour le gogo. Faire l’arapède accrochée au rocher de la conviction n’empêche pas de prendre la marée de la duperie.
Depuis la crise « covid », il y a un putain de brouhaha général assourdissant. Il y a pléthore de youtubeurs « complotistes », des chiées de Live, de blogs et des chaînes de réinformation toutes plus pertinentes les unes que les autres, mais rien de concret ne sort. Les chiens aboient, la caravane passe. De toute façon, le champ d’expression via internet va être bientôt clos. Certains ont déjà subi la censure, ils vont être invisibilisés définitivement. À partir de ce moment, on se rentra compte que géographiquement nous sommes seuls. Le lien virtuel entre des milliers d’internautes n’est qu’un leurre. Dès qu’on sort de chez soi, on est isolé, entouré de BFMistes.
Tant que les incendiaires restent jouer dans les rues à taquiner le mobilier urbain avec leurs allumettes, tout ira bien pour l’exécutif. S’ils ne montent pas en gamme, rien ne progressera. Sont-ils lucides que le problème est global et pas sectoriel ? Rien n’est moins sûr, compte tenu de leur sociologie.
En attendant, tachons individuellement d’ouvrir les yeux des gens de notre entourage. Vu le paquet de merde qu’ils ont dans la tête, la tâche est ardue, j’en conviens. L’essentiel de ces gens n’ont toujours pas compris la mise en application du scénario pandémique de la Fondation Rockefeller mis en avant en France par Attali en temps et en heure. Leur faire ingurgiter que toute l’élite politique supérieure est attachée directement à des banques mondialistes est un combat âpre. Il va falloir contenir leurs soubresauts de déni de vérité. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Source : WD
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme