Ron DeSantis, gouverneur de Floride.
Par Ashley Sadler — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : State of Florida/Wikimedia Commons
Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — L’Assemblée législative de Floride, dirigée par les républicains, a adopté jeudi un projet de loi sur les battements de cœur du fœtus visant à interdire la quasi-totalité des avortements dans « l’État du Soleil » après environ six semaines de gestation. Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, a homologué la loi jeudi soir, quelques heures après son adoption par la Chambre des représentants de l’État.
Les républicains de la Chambre des représentants de Floride ont remporté la victoire avec 70 voix contre 40, après avoir rejeté de nombreux amendements proposés par les démocrates lors d’un débat de plusieurs heures. Le 3 avril, le Sénat de l’État a approuvé par 26 voix contre 13 le projet de loi SB 300, connu sous le nom de « Heartbeat Protection Act » (NDT : loi sur les pulsations cardiaques du fœtus).
« Nous sommes fiers de protéger la vie et la famille dans l’État de Floride », a déclaré M. DeSantis dans un communiqué de presse publié à la suite de l’adoption de la loi.
Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, s’est engagé à plusieurs reprises à approuver les projets de lois pro-vie, tout particulièrement ceux concernant la loi sur les battements de cœur du fœtus qui atterriraient sur son bureau.
Le projet de loi approuvé jeudi rendrait illégal le fait de tuer délibérément un enfant à naître après que les battements de son cœur ont été détectés, ce qui correspond généralement à la sixième semaine de gestation. Étant donné que de nombreuses femmes ne savent même pas qu’elles sont enceintes à six semaines, cette loi interdirait en fait presque tous les avortements dans l’État. Cependant, elle ne protégerait pas directement les bébés dont les battements cardiaques n’ont pas encore été détectés.
La mesure empêcherait également les avorteurs d’utiliser les services de télésanté pour faciliter les avortements chimiques à distance et allouerait 30 millions de dollars pour renforcer le soutien de l’État aux familles, en fournissant « des services de conseil ou de mentorat ainsi qu’une assistance matérielle non médicale aux familles, tels que des sièges de voiture, des berceaux, des vêtements, du lait maternisé et des couches ».
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