Foule que nul ne refoule — Gilbert GUINGANT

Foule que nul ne refoule — Gilbert GUINGANT

Des foules en foules. Assurément. Le sel de la Terre est dans la diversité vivante. Le texte reprend même au bond. Le fil conducteur : tout ce qui dissone commence à l’emporter ?

Traduit en langage normal : ce qui demeure très dissonant ce sont les illégitimes gouvernements. Donc ce qui sonne bien dans l’air du temps commence à bien dominer les propagandes qui n’ont plus rien à dire. Que de radoter leur passé. Nous allons commencer de découvrir précisément qui sont ceux qui sonnent si bien.

Ce jour, c’est une récolte – genre moisson son des mois ? De tout ce qui est fui comme analyses dans les médias dits « d’information » ( ?). Faut s’essayer à tout. Analyses c’est quoi ? Chaque évènement trace une trajectoire vers quoi il tend. Comprendre ces trajectoires s’apprend. Par exemple, par triangulations mots-faits-résultats vous pouvez prévoir (prédire est alors un mot de théorie non de religion). Nos analyses amènent à formuler ceci : un mouvement véridique est un train de se constituer. Le fait que les lycéens soient entrés dans le flot est déterminant. Par de multiples facteurs : d’abord, l’accueil enthousiaste qui leur est fait. Ensuite, leur efficacité et leur nouveau regard. D’où une neuve théorisation qui fait déduire : qu’une forte partie de la population échappe à « l’ombre portée » de pouvoirs. « L’ombre portée » du Léviathan qui peut, durant un temps, hypnotiser, figer, sidérer, voire immobiliser. Fini tout ça. Puisque, justement, un mouvement est hégémonique. Il s’alimente à d’autres sources. Il a supplanté le fait de s’opposer, de répondre, de réagir : il a réussi le saut quantique de Dépasser tout ceci. Et de porter l’énergie d’un futur où les pouvoirs radoteurs ne comprennent plus rien. Plus personne ne « suit » leurs vains discours Comment fait-on pour y entrer ? Simple, soit tu es « dans » le mouvement. Soit jamais tu pourras te déguiser à faite semblant de l’être. Effet holiste garanti !

Le tout est supérieur aux parties et le mouvement rend, automatiquement, plus intelligents, perspicaces, proactifs, en phase, qui en sont. La vélocité des compréhensions en cascades fonctionne à plein. Rien ne peut arrêter cette dynamique constituée de personnalités dynamiques. Cela tombe bien, ce sont les forces vives du pays. Sans qui rien ne se fait ! C’est que le mouvement n’a plus besoin du système, il se nourrit ailleurs au point d’en devenir insaisissable. Faute d’en avoir le vocabulaire et les concepts. Comme une langue étrangère. Traduire y est s’induire de toutes ses fibres vers conduire. Le passé historique prouve que les pouvoirs croient saisir un lambeau mais se trompent à chaque fois. C’est un tout qui grandit chacun des participants. Irrésistiblement attractif. Le désir y grandit immense. Chaque cellule, chaque parcelle y contient le tout collectif.
Reproductivité…amoureuse. La force qui te survolte vient directement du collectif. Tu veux absolument en être ! Collectif à l’évidence incorruptible.

Une toute autre logique est à l’œuvre.

Celle dont tant de nos textes offrent le mode d’emploi Nous la comprenons si intimement cette logique qui loge tout (sens logos intégral). Le but est de transmettre nos analyses qui prévoient si bien : en vrac, le thème n’étant pas cela, la perte des appuis du macronisme – la « révélation » des incohérences des déraisonnements gouvernementaux (ils ne savent plus ce qu’ils disent) – l’utilisation enfin de bonnes « formulations » (nous en avons tissé les textes) : par exemple le macronisme comme Casseur, comme factieux des légalités (utiliser la procédure PLFRSS (financement de la Sécu) c’est avouer fuir les débats. Nul ne peut donc accuser personne de l’absence des débats – puisque c’est le gouvernement même qui a Saboté ces débats par la procédure PLFRSS ! – la compréhension soudaine que les vrais grands délinquants ce sont eux, fraudeurs, tricheurs, menteurs, fuyards, trompeurs et ne faisant que cela – mais la logique holiste est « isotrope », intégrale, complète – au point de nous les montrer/contrer, ces gouvernants, comme radotant des « mantras** » qui ont perdu tout sens – le vent de la vérité les laisse tous nus – tout se retourne contre eux, selon l’art inverser les inversions : jusqu’où ? Jusqu’où la police n’aura plus le droit d‘obéir à leurs (dés)ordres de voyous, etc.

Développons un peu ces mantras** où les gouvernants sont pris en flagrants délires autant qu’en flagrants dénis. « Tout est de la faute des oppositions » qui, pourtant, ne gouvernent pas. C’est le même principe de haute stupidité de « plus de chômeurs = plus de chômage » – aussi on radie oui mais selon le processus démocratique qui exclut de…tricher et de mentir (« sincérité » des décisions) ! Par contre, eux, ces gouvernants, sont l’or pur de la démocratie et de la république qu’ils ne démantèlent et ne sabotent surtout pas – paroles de millionnaires et d’échappant à la Justice. Or ? Le choix de la procédure PLFRSS est – déjà – un lourd délit (détournement de procédure) puisqu’il…évite frontalement le processus démocratique des débats parlementaires. Et leurs « sincérités ». Et ce n’est pas fini : en République parlementaire (représentative) le « droit » d’être « opposants » reste constitutionnel, légal et légitime.

Pas pour eux…s’opposer c’est créer – rétroactivement – le choix antiparlementaire de la procédure PLFRSS. L’opposition est tellement… prohibée (et c’est pour le processus démocratique) qu’elle en est « capable » de remonter le temps et « de prendre » le choix du gouvernement en faisant croire que c’est le vrai choix du gouvernement. Alors que ce ne l’est pas voyons voyons mais c’est le choix « frappé de rationnel » fait par le gouvernement, nous tartuffent-ils – alors qu’il faut dire (éléments de langage) que ce ne l’est pas. Collés aux processus démocratiques qu’ils sont. Oui ? Vous avez remarqué, combien ça pue le monologue confiné, renfermé, furtif, en milieu bien trop clos. Et lorsque cela surgit à l’air pur (non corrompu) cela ressemble foutrement à des…folies dingues. Bref – l’opposition n’a aucun droit « légitime », c’est un complet délit que de s’opposer – ce pourquoi elles pourraient se voir tout le temps diffamées. Tout serait de leur faute alors que leur sont ôtés tant de moyens de s’opposer en réalité. Manques d’esprits pratiques que de les accuser exagérément, non ?

Tu t’opposes on te diffame (censurer c’est diffamer !). La cessation des diffamations n’existera que si elles…se corrompent, les oppositions (…la loi serait uniquement pour les corrompus ! Ah bon). Et cessent d’être d’oppositions = fins de diffamations donc. Même si elles « ont le droit de s’opposer », le processus démocratique les harcèle en braillant (chuchotant) d’obéir aux diktats (suivant les processus démocratiques !) des gouvernements. Tu as le…choix mais il n’y en a qu’un seul. Pas deux. Soit le macronisme soit le macronisme.

Ainsi les « analyses 2023 » parviennent à nous les montrer, ces « illégitimes », tels qu’ils/elles sont vraiment : les flagrants Ennemis de la vraie démocratie. Pour cela, poursuivons les conférences de la circonférence !

Regards au loin

« C’est-à-dire que la forme « centralisée » de monnaie numérique contrôlée par les gouvernements (en qui nulle confiance n’est possible !) serait fondamentalement un puissant outil de surveillance, et que cela, plus que toute commodité qu’elle pourrait offrir, pourrait être la principale raison pour laquelle elle reçoit un tel soutien de la part de certaines personnes haut déplacées. » L’image pour la France est forte : l’ennemi c’est le centralisme hégémonique, sans rien pour les contrôler, sans limites possibles ni coups de freins à leurs délires afin de « découvrir-apocalypse » que les macroniens sont des monstres fous du centralisme. En France, c’est Paris-la-corrompue qui défendrait la monnaie numérique centralisée et non décentralisée ! Et – au rée – actuellement sur le fond c’est le pays entier (le pays réel) qui se soulève contre les pouvoirs « Illégitimes ». Ils ont trop cramé d’argent sale.

« Si la Fed émet une telle monnaie aux États-Unis, le gouvernement fédéral acquerra encore… plus de pouvoir. Et le pouvoir dont disposent déjà les autorités centrales ne produit pas de grands effets pour les… consommateurs (pareil pour Paris qui aspire tout et ne restitue rien : il vile le « pouvoir d’achat » du reste du pays) a suggéré DeSantis, le gouverneur de Floride, mentionnant une inflation élevée, des hausses des taux directeurs et des « pressions sur les banques ». Imaginez en France la même défiance que les États-Unis envers un gouvernement central Trop fort. Et donc, de même, limiter, ligoter de raisonnable, se méfier de Paris, du…centralisme destructeur. C’est que la tradition politique états-unienne c’est se méfier à fond du pouvoir central. Il y a du très sain en cela. Surtout qu’eux ils joignent les actes aux paroles. Preuves ?

1- « Afin d’éviter que ce scénario ne se produise en Floride, le gouverneur a exhorté les législateurs de l’État à s’assurer que le… code commercial uniforme ne puisse pas être modifié pour adopter une CBDC américaine ou une CBDC émise à l’étranger.

2 – Selon DeSantis, le Texas envisage déjà de prendre des mesures similaires, et il a appelé les autres États qui ont des positions similaires à utiliser leur code pour interdire les CBDC. » Excellente décision – à imiter non ? Le décentralisme sauve la France. C’est clair. D’où le Mouvement actuel encore mal décrypté !

Regards moins loin

Ce gouvernement qui rend si peu fiers les français ?

« Nouveau bras de fer pour la taxation européenne sur les transactions financières. En taxant seulement 0,1 % d’actions et 0,01 % de produits dérivés et d’obligations, elle rapporterait chaque année entre 50 et 60 milliards d’euros à l’UE. Une résolution récemment adoptée par le Parlement Européen veut la mettre en place. Dernier pays membre à convaincre : la France. » Tiens des réfractaires ? Des arriérés ? Des factieux jusqu’aux-boutistes ? Des fermés aux pédagogies ? Des plus que bornés qui ne veulent rien comprendre.

Oui la honte que sème le macronisme partout dans le monde. Quels racornis périmés, si démodés, hors sol, hors réel, qu’ils nous avilissent avec leur Ancien régime, se croyant avant 1789. Que c’est dépassé ces croutons secs !

« Ancien rapporteur du budget européen, l’eurodéputé Pierre Larrouturou n’a jamais été aussi proche de son but. Cette année, il n’a pas eu besoin de faire une grève de la faim pour se faire entendre par ses collègues. Adoptée à… 55 % le 16 février 2023, la résolution du Parlement européen pourrait bien enfin taxer les transactions financières, qui échappent pour l’instant à l’impôt.

« Je n’y croyais pas ! Même 92 % de la droite allemande a voté pour et affirmé qu’il est temps de demander un petit effort au marché financier. Le jour-même où le Parlement européen a voté ce texte, la bourse de Paris a enregistré un nouveau record. Il est temps de mettre le secteur de la finance à contribution de la société, explique l’eurodéputé Pierre Larrouturou. »

Que ce soit la faction illégitime marcronniene qui fasse barrage à cette si petite avancée de justice, c’est encore un scandale de plus. Ce pourquoi ils Nuisent tant au pays. Plus que jamais le macronisme nous prouve avoir tort sur tout. Tort qui crée tant de torts !

Au moins aurons-nous appris ceci : lorsqu’il – actuellement – est dit « élites » ce ne sont ni les élites morales, culturelles, scientifiques, artistiques, sociables ou de comportements qui sont citées. Seulement les « milieux financiers ». Qui n’ont rien d’élite de manière tangible.

Bizarre que ce quiproquo, cette erreur, ce malentendu, cette confusion, ait pu être « imposée » si longtemps ! A qui ceci profite ?

Puisque cela commence, cela va continuer d’avancer. Le mouvement mouvementé continue de commencer partout.

Tout ce qui est déterminé termine quelque chose.

En plus : Par Ian Manook, écrivain : Voilà pourquoi il ne cède et ne cédera pas !

« Parce qu’il s’en fout. Il se fout de vous, il se fout du pays, il se fout de la misère et de la pauvreté, il se fout des éborgnés et des amputés par sa police. Il s’en fout. Il détricotera tout jusqu’au bout sans écouter personne, sans état d’âme, et ne pense qu’à la fortune personnelle que chaque action contre le bien public lui garantit. Et il partira en laissant un pays épuisé et exsangue, trop sonné pour se défendre contre le plus violent des systèmes de finance ultralibérale qu’on puisse imaginer. Il laissera tomber tout le monde. Le pays comme ceux qu’il aura manipulés pour en faire ses pires factotums et qui, seuls, devront affronter la vengeance populaire.

Voilà pourquoi il ne cède et ne cédera pas, et voilà pourquoi la seule façon de le faire céder est de nous montrer plus obstinés, plus jusqu’au-boutistes, plus tenaces et plus exigeants que lui. Nous ne pouvons plus rester sur le terrain politique. Le seul mouvement qui l’ait ébranlé, c’est celui des Gilets Jaunes, parce qu’il l’a désarçonné là, politiquement et sur le terrain, où il ne s’y attendait pas. En un an, il a neutralisé ce danger en le ramenant dans les mains de ceux qui défilent dans les clous, dans des couloirs et dans des nasses où ils acceptent pratiquement de se faire tabasser. Il faut sortir des clous. Disperser le mouvement, redéfinir les manifestations. Sortir des clous et des nasses. Il faut qu’enfin se bougent ceux pour qui nous nous battons vraiment, étudiants et lycéens. Il faut reprendre les ronds-points, les ponts, les périphériques, éclater les défilés dans les villes et dans le pays. Le forcer à disperser et affaiblir ses milices. D-é-c-e-n-t-r-a-l-i-s-e-r.

C’est une question de survie du pays. »

(à suivre)

»» https://www.imagiter.fr/2023/03/foule-que.html

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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