par Marie-France de Meuron
La stratégie du passage en force est un mode de procéder très en vogue actuellement. Il est pratiqué dans des secteurs aussi divers que la politique, l’économie, les sciences ou l’éducation. La société se trouve passablement divisée entre ceux qui l’imposent et ceux qui la subissent.
Une telle fracture ne peut pas perdurer car la nature humaine est soumise à des lois bien plus nuancées et globales. À noter que les empires se sont tous effondrés un jour ou l’autre…
Nous sommes témoins ces jours du passage en force de la réforme des retraites en France. Il est étrange que malgré toutes les réactions du peuple, le gouvernement persiste. Un politicien évoque clairement la dualité en cours : « Macron contre le peuple ». Il revient sur une situation de plus en plus inquiétante en France, où la population est littéralement maltraitée par un pouvoir qui se moque de ses volontés et ne considère plus le peuple comme souverain.
Cette bascule de la souveraineté du peuple ne peut que provoquer des réactions de plus en plus vives. Macron insiste encore malgré les colères après l’adoption au Parlement de la loi qui s’appuie et se focalise sur un seul article de la Constitution. « La foule n’a pas de légitimité face aux élus ».
La population avait précédemment été fragilisée par la peur infligée lors de la covidémie. On peut dire qu’il s’agit d’un passage en force par les émotions ! C’est toutefois méconnaître l’espèce humaine que de croire qu’elle va rester figée. Chaque étape de vie permet un nouveau degré de maturation. L’expérience des mesures sanitaires a permis l’éclosion de prises de conscience : « Covid, masques, immunité naturelle : 3 piliers du covidisme s’effritent ».
Chacun se dressant selon ses moyens, des juristes s’affirment de leur côté très puissamment : « Le génocide du Covid-19 appelle à la création d’une Cour mondiale indépendante ». Le lobbying international, les magouilles et la corruption de Big Pharma dans les sphères politiques et judiciaires montrent clairement qu’il faut une justice indépendante et entièrement nouvelle. En particulier dans le contexte des crimes mondiaux du Covid-19, un génocide d’une ampleur sans précédent, il faut un tribunal spécial comparable aux procès de Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale. Un groupe de juristes fait des avancées intéressantes dans ce domaine.
Le passage en force dans une démocratie devient une dictature quand le pouvoir exécutif passe par-dessus l’équilibre d’avec le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire comme l’expose très explicitement un politicien dans une vidéo.
Une illustration nous en est donnée aussi en Israël : « Refonte judiciaire : La Knesset adopte la clause « dérogatoire » en première lecture ».
La coalition fait avancer tous les éléments déterminants de ses réformes alors que les manifestations se renforcent.
Le passage en force de l’obligation vaccinale pour les soignants a montré à quel point cette force peut s’avérer destructrice en privant les hôpitaux d’une partie de ses collaborateurs et en compromettant leurs engagements personnels. Un médecin l’exprime dans une vidéo : « 500 jours sans avoir le droit de travailler » : Notre gouvernement est le dernier au monde à maintenir l’oppression « vax ou crève ». Notre métier nous manque. Notre cri d’injustice doit dépasser les frontières.
Nous avons constaté aussi le passage en force des industries pharmaceutiques qui ont eu l’audace de mettre sur le marché des produits beaucoup trop peu testés tout en faisant des bénéfices exorbitants. Ils sont maintenant sous la pression de participer à l’indemnisation des victimes d’effets secondaires.
Les médecins aussi utilisent des passages en force – même si c’est avec le sourire – quand ils prescrivent des anxiolytiques ou des antidépressifs, au lieu d’aider le patient, d’autant plus s’il s’agit d’un enfant. « Il serait administré aux enfants français « trop souvent, et à hautes doses, des psychotropes modifiant le comportement et les émotions » – un problème aussi répandu en Israël ».
« La France alerte sur la Ritaline, largement prescrite aux enfants en Israël », stimulant du système nerveux central considéré comme un stupéfiant dans de nombreux pays. Utilisée dans le traitement symptomatique du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), elle peut ainsi les rendre somnolents et parfois apathiques…
Si elle est bien classée parmi les « médicaments dangereux » par le ministère de la Santé israélien, sa consommation a pourtant explosé ces dernières années.
Dans un tout autre domaine, il est dénoncé les passages obligés imposés aux animaux. Ce n’est pas parce que ces vaches combattent parfois pour des questions de hiérarchie, qu’elles peuvent être transportées par camion et mises « dans un enclos avec d’autres vaches inconnues pour les inciter à se battre entre elles » et divertir la foule… Ce n’est pas parce que la pratique est traditionnelle qu’elle n’en reste pas moins injuste.
Écologie et Altruisme réclame en substance l’audition du vétérinaire cantonal au sujet du stress, angoisse et peur qu’implique le transport des vaches hors de leur troupeau, des répercussions pour les animaux du fait de devoir se retrouver avec des vaches inconnues et des conséquences du fait de devoir combattre alors qu’elles attendent parfois un petit depuis 70 jours pour les mères autant que pour leurs petits.
Le passage en force peut s’effectuer aussi par un concept mental. La réalité peut s’avérer bien plus complexe et elle nous rattrape un jour ou l’autre. On sait bien que « Chasser le naturel, il revient au galop » mais on l’oublie quand on veut éviter quelque chose ou que le défi à résoudre semble insurmontable.
Ainsi, le concept « too big to fail » établi pendant de bonnes années a rejoint la réalité avec la chute actuelle de grosses banques. Comme le dit un professeur d’économie : « C’était une erreur de supposer que les marchés étaient rationnels en temps de crise ».
C’est une flagrante illustration de la distinction entre une réflexion mentale et une vision rationnelle.
Le concept mental peut servir aussi à détourner un problème de santé : « ça va passer », « c’est pas grave », « il y a plus important ». Or le corps lance des signaux de dysfonctionnement organique ou psychologique. En les niant, l’information énergétique s’accumule dans l’organisme et finit par se matérialiser (Einstein disait bien que la matière est de l’énergie condensée). C’est ainsi que petit à petit la maladie chronique s’installe. On accusera alors le vieillissement alors qu’il est possible de mûrir plutôt que de vieillir si l’on respecte différentes lois de la nature humaine.
Le passage en force peut se manifester très fort au niveau médical, d’autant plus que certaines sciences donnent les moyens de le pratiquer. Nous le voyons avec les interruptions de grossesse qui semblent résoudre des situations, sans se soucier des impacts psychiques très profonds qu’un tel acte crée et qui peuvent aboutir à des symptômes physiques. Il y a toutefois une issue pour s’en dégager : prendre conscience des différentes dynamiques qui ont précédé ce passage en force, afin de les transmuter.
Un processus similaire se manifeste aussi dans la problématique des transgenres : « Transgenres : les dérives des traitements pour changer de sexe »
Le passage en force vers un autre sexe semble maîtrisé par des opérations et des traitements hormonaux mais les individus qui les subissent ne règlent pas pour autant leur problème ontologique qui prendra différentes formes selon l’étape existentielle.
La période actuelle met en évidence un décalage entre notre raison d’être profonde et ce que nous imposent les dirigeants.
Il s’agit par conséquent de retrouver les fondements de notre raison d’être, sinon tout le reste est précaire.
À partir de là, on peut créer le monde englobant tout le panorama et non plus en focalisant sur un but mental ou matériel, réduisant de ce fait la vastitude de la vie.
Marie-France de Meuron
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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